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EAN : 9782283025888
352 pages
Buchet-Chastel (30/11/-1)
3.18/5   33 notes
Résumé :
Alif est un jeune hacker vivant dans un pays du Golfe Persique où s’exerce la censure d’état. Cachés derrière leurs écrans, Alif et ses acolytes rêvent d’une révolution et s’adonnent à quelques menues tâches subversives, moyennant finances. Une routine qui se voit brusquement perturbée lorsque notre jeune génie de l’ordinateur tombe amoureux d’une princesse rencontrée sur le net qui lui confie une mission : protéger un manuscrit ancien, rare, oublié, et qui recèle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Livre reçu dans le cadre d'une Masse Critique supplémentaire , livre qui n'est pas encore sorti en librairie .
Comme j'aime bien l'univers des contes orientaux , j'étais assez attirée par cette lecture mais j'ai eu beaucoup de difficultés à terminer ma lecture et à accrocher .
Ce qui ne m'a pas plu c'est ce mélange de style entre réalité et fantastique , déjà que je ne suis pas très attirée par le fantastique .
Alif est donc un jeune passionné d'informatique qui passe tout son temps à créer des programmes informatiques pour contrer la censure dans son pays .
Il est amoureux d'une belle jeune fille et est désespéré d'apprendre qu'elle doit se marier avec un autre , il ne voit pas l'amour que lui porte Dina, sa voisine qu'il connaît depuis l'enfance , Dina la courageuse , la croyante qui porte le voile par décision personnelle .
Alif est traqué par la sécurité du pays qui voit d'un mauvais oeil la percée d'Internet , Internet qui apporte un vent de révolte , de liberté , auxquels tous les jeunes aspirent , c'est à ce moment que le monde fantastique apparaît , Alif trouve un livre magique , rencontre des fantômes , des êtres maléfiques , des entités surnaturelles .
Je crois que l'auteur n'a pas bien maîtrise son sujet , ce mélange de style m'a semblé décousu .
Ceci n'est que mon avis .
J'ai aimé le personnage de Dina qui reste fidèle à elle même en toutes circonstances .
Les passages avec les contes orientaux ponctuent agréablement le récit .
Un avis assez mitigé finalement .
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La rencontre de la modernité et de l'archaïque, le monde des Hackers d'un côté et les légendes Arabes de l'autre, dans un contemporain proche du notre promettait un récit haletant et envoûtant.
L'histoire débute dans un émirat du Moyen-Orient où résonne le printemps Arabe et met en scène un jeune hacker pour qui internet est un refuge lui permettant anonymat et invisibilité tout en lui permettant de faire acte de résistance envers le pouvoir oppresseur.

Le charme de l'Orient opère dès les premières pages et l'auteur aborde des thèmes très variés comme l'oppression, le doute et la foi, le contrôle des idées, l'opposition entre Orient et Occident.

Elle nous amène à un questionnement sur l'univers de la toile et, sans condamner, en pointe du doigt les limites et ce qu'il a d'illusoire.

Enfin, les Djinns et autres personnages légendaires viennent mâtiner le tout de mystère et de féerique.
L'auteur aime les histoires et leur prête un pouvoir occulte. L'idée est séduisante et alimente le côté fantastique.

Tout cela donc était très prometteur. Pourtant je suis trop souvent restée sur le bord de la route.
Le monde d'internet et de l'informatique m'est pourtant familier du moins tant qu'il s'agit de cheval de Troie, virus, hacker, mail…. Par contre pour ce qui est de l'informatique quantique et de longues descriptions de manipulations obscures (en tout cas pour moi), là, je nage !

Du coup, l'immersion dans le récit a été continuellement interrompue. La rencontre avec le monde de l'occulte et du merveilleux ne s'est faite que ponctuellement et j'ai navigué sans cesse entre intérêt et lassitude.

J'ai aussi trouvé frustrant le manque de précision quand aux diverses légendes abordées. L'histoire de Vikram le vampire par exemple aurait mérité un traitement plus en profondeur. Comme d'autres personnages, il a éveillé mon intérêt mais ne pas émue, ni passionnée. Pas le temps de s'arrêter sur ses origines ou trop brièvement… Idem pour les différents thèmes abordés… le survol plutôt que l'immersion.
Peut-être était-ce là une volonté de l'auteur de mettre notre imagination à contribution. Ça n'a pas fonctionné avec moi.


Pour résumer, une idée de départ intéressante et originale, dans un environnement envoûtant, qui sûrement en séduira plus d'un mais qui, personnellement, ne m'a pas « embarquée ».
Un grand merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour cette découverte qui, même si elle ne m'a pas convaincue, m'a permis la rencontre avec un auteur à la plume élégante et à l'imagination foisonnante.
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Il y a longtemps, en Perse, une créature étrange a dicté des histoires à Reza l'érudit. Des contes de princesses et de roi oiseau qui révèlent le secret de l'Invisible et la somme de toutes les connaissances cachées aux hommes.
Actuellement, dans le Golfe Persique, Alif, un jeune homme pirate informatique, entre en contact avec un livre mystérieux « Les mille et un jours » et pour sauver sa vie, il doit se lancer dans une entreprise désespérée.
Nous retrouvons les personnages caractéristiques des livres de quête : un héros malgré lui; un méchant, la Main, qui travaille pour le gouvernement et rêve d'utiliser les techniques numériques pour transcender la connaissance ; l'amoureuse du héros, belle et intelligente mais promise à un autre ; une jeune femme, voisine du héros, habile dans les situations délicates ; un ami astucieux, Vikram le vampire et bien d'autres qui colorent le récit.
Tout était réuni pour me plaire (aventures, déboires sentimentaux, quête de liberté et livre mystérieux) mais hélas, en ce qui me concerne, la magie n'a pas opéré. Je n'ai pas été conquise par les protagonistes. J'ai trouvé Alif un brin agaçant, il manque de conviction et se laisse porter par les évènements. Les femmes, bercées par la religion, manquent de saveur à mon sens. Tout le reste est par contre bien ficelé. L'environnement est décrit à merveille, on sent une maîtrise du genre par l'auteur et le roman fourmille de bonnes idées. La trame est originale. Mêler les techniques modernes avec internet en tête et les traditions liées aux djinns est intéressant. Il est rare de trouver des histoires fantastiques se passant au Proche Orient, cela m'a donné l'occasion de plonger dans une culture populaire que je ne connaissais pas bien. Malgré cela, je suis passée à côté de l'histoire d'Alif et je le regrette. Son périple plaira à d'autres, j'en suis sure.

J'ai reçu ce livre dans sa version épreuve non corrigée dans le cadre de Masse critique. Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour cette avant-première.
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Quel envoutant plaisir à la lecture de ce premier roman de G. Willow Wilson ! C'est en quelques jours et avec une curiosité et une délectation sincères, que j'ai dévoré les 350 pages de ce petit bijoux et j'en garde après coup comme un petit gout de fleur d'oranger, de sensualité voilée et de douceur de lire !

C'est étonnant, car bien qu'il s'agisse ici des tribulations d'un jeune hacker et de ses déboires interneto-technologiques, je ne peux m'empêcher de penser à « Alif l'invisible » comme à une fable d'un autre temps dont la profondeur et la volupté toutes orientales m'ont emportée comme dans un rêve…

Pour être un peu plus précise, l'action se déroule de nos jours dans un pays du golfe persique. Alif, jeune génie de l'informatique qui vit de ses talents à déjouer les censeurs qui sévissent en ligne, se trouve bien malgré lui entrainé dans une aventure digne des meilleurs romans de science-fiction qu'il dévore à la pelle… Entre ses activités illicites sur Internet et ses amours interdites avec une belle jeune-femme de bonne-famille, notre héros a semble-t-il été trop loin, puisqu'il se retrouve poursuivi et menacé par rien de moins que le service de sureté de l'état ! N'ayant dans sa manche qu'un livre de conte vieux de plus d'un millénaire et l'amitié de personnages aussi variés et épicés que Vikram le vampire, Dina la voilée et Azalel la femme-chat, c'est dans un voyage tout à la fois risqué, insensé, complexe et éblouissant que se lance notre Alif ! Pour le plus grand plaisir du lecteur qui ne peut que frissonner en suivant ses aventures !

Démarrant sur les plus concrètes des bases avec des thèmes tels que le fonctionnement d'un ordinateur, la logique Internet ou la censure politique, le roman nous entraine vers la mythologie orientale et nous amène à côtoyer le génie d'Aladdin, les Djinns et les vampires. Et ce qui fait indubitablement la force d' « Alif l'invisible », c'est que ces deux forces contraires que sont la technologie et les légendes, l'avenir et le passé, se côtoient ici dans la plus douce intimité et ne sont jamais opposées, au contraire ! G. Willow Wilson les marie avec une audace et un talent tels que leur unité nous parait finalement évidente. Des milles et une nuits aux révolutions arabes, il n'y avait en fait qu'un pas… Si celui-ci ne vous apparait pas d'emblée, jetez-vous donc sur « Alif l'invisible » qui éclairera à coup sûr certaines de vos lanternes… et pourquoi pas, avec un peu de chance, comme ce fut le cas pour moi, la lampe magique du bonheur de lire !
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Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel de m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première. Il s'agit d'une épreuve non corrigée puisqu'il ne sortira qu'en avril, d'où la présence de quelques coquilles et surtout d'une quatrième de couverture totalement vierge. Lorsque j'ai commencé ma lecture, aucune info ne figurait sur l'auteur(e) et, quelques maigres recherches sur internet m'avaient seulement éclairée sur le fait que G. Willow Wilson était une femme écrivain.
Par contre, la première de couverture représentant une porte orientale était une véritable invitation au pays des mille et une nuits.
Je ne regrette pas ce voyage en compagnie d'Alif le jeune hacker, de Dina l'amoureuse fidèle, du cheikh Bilal et de Vikram le djinn. Attention, amis cartésiens, passez votre chemin car il ne faut pas oublier que nous sommes au pays des contes, des génies (comme celui de la lampe d'Aladin) et que nous aurons besoin pour résister à la Main, notre ennemi, de tout le peuple de l'invisible. Les talents en informatique d'Alif n'y suffiront pas sans l'aide des pouvoirs surnaturels de diverses créatures venues à notre secours. Ce livre fait côtoyer en effet plusieurs mondes. Celui d'Alif, féru de techniques modernes, qui vit à travers son écran et son désir de révolte face au pouvoir et à la censure s'oppose à celui de Dina soumise aux traditions et aux principes de sa religion, mais dotée d'un sens pratique imbattable.
Cette course poursuite à travers le temps, qui commence en Perse, il y a fort longtemps et qui s'achève avec le printemps arabe est magnifiquement entrecoupée de contes issus du manuscrit des "Mille et un jours", qui reste finalement le principal héros du roman, Alif n'en étant que l'instrument.
Pour ceux qui comme moi ne sont pas des pros de l' informatique, sans être omniprésent dans le livre, l'univers des geeks peut parfois paraitre un peu obscur même si l'auteure a fait le maximum pour le mettre à portée de n'importe quel quidam. Mais même les quelques longueurs ressenties lors de l'affrontement final, n'ont pas réussi à gâcher le plaisir d'avoir découvert cet ouvrage totalement étranger à mon univers habituel de lecture.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
06 juin 2013
A la fois jubilatoire et empreint de pistes de réflexion profonde au sujet d’une situation qui enflamme souvent des débats menés sans recul, Alif l’invisible ne prend jamais son lecteur de haut et le genre fantasy fait partie intégrante des mécanismes subtils de son intrigue.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Alif se souvint qu’il était nu. Il rougit, tenta de se détourner pour cacher les parties les plus vulnérables de son corps. Il n’y avait aucun moyen de s’y prendre vaillamment.
- Allez, ne t’occupe pas de ça, dit la silhouette blanche. Il ne s’agit que d’une procédure standard. D’une grande efficacité – isolement, pas de lumière, pas de vêtements. Aujourd’hui, on n’a même pas besoin de toucher les gens. Bien sûr, il y a des exceptions. Parmi les religieux les plus affirmés, certains ont reçu un entrainement psychologique, quelque chose de très rigoureux. Impressionnant, vraiment. Mais tout homme a ses limites.
Alif le regarda en clignant stupidement des yeux.
- De même que toute femme, poursuivit l’homme en faisant glisser sur le mur un doigt qu’il frotta contre son pouce pour en ôter le résidu crayeux. Mais enfin, la femme que Dieu a créée si facile à brutaliser, c’en est pervers n’est-ce-pas ? Cela semble bien injuste. Tu ne trouves pas ?
Alif ouvrir la bouche et la referma, se demandant s’il y avait dans cette question une sorte de menace implicite.
- Je n’en sais rien, finit-il par lâcher. Sa voix était rauque. Il serra les dents de peur de se remettre à pleurer.
- Tu n’en sais rien. L’homme eut un petit rire. Tu es vraiment un garçon. Je suis un peu déçu – on a envie de ressentir du respect pour son ennemi. En particulier pour quelqu’un qui a fait preuve d’autant de talent que toi. Je suis surpris qu’elle se soit attachée à toi. J’aurais cru qu’elle avait meilleur goût.
- Elle ?
- Je vois que la léthargie mentale commence à s’installer. Parfait. Intisar, Alif. Tu te souviens d’Intisar ? Puisque tu as eu d’elle ce qui me revenait de droit. L’un de nous aurait dû en ressentir du plaisir ou de la fierté.
Le cœur d’Alif fit un bond, il ressentit une contrariété profonde à se trouver là, ridicule et sans vêtements ; il avait toujours imaginé qu’à ce moment précis, ses mains enserreraient la gorge de l’homme qui lui faisait face.
- C’est donc toi, grinça-t-il, tu es la Main.
L’homme sourit.
- Si tu veux. Je n’ai jamais aimé ce nom, aussi flatteur soit-il. C’est un peu emphatique. Vous les dissidents, vous y tenez vraiment à ce côté théâtral d’amateur.
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- Pourquoi feraient-ils une chose pareille ?
Alif entendit une série de claquements retentissants quelque part dans la rue, suivie d'un concert de cris.
- Parce que c'est plus fort qu'eux. Maintenant, c'est le grand déferlement. La révolution, c'est de la diarrhée sociale à quatre-vingt-dix pour cent.
- C'est bien d'un aristocrate, ça, marmonna Dina.
- Comment peut-on être sûr que c'est vraiment une révolution ? demanda Alif, espérant malgré lui que ce n'en était pas une ; il pouvait parler de liberté, mais il se serait volontiers contenté d'une familiarité.
- Bine sûr que c'est une révolution. Tu as vu le nombre de femmes dans les rues ? La semaine dernière, il aurait fallu un treuil pour les faire bouger de chez elles. L'émir est foutu, condamné.
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Regardez tous ces écrivains non occidentaux qui ont écrit de la grande littérature occidentale. Kasuo Ishiguro. On n'imaginerait jamais que "Les vestiges du jour"ou "Auprès de moi toujours", ont été écrits par un Japonais. Mais, je ne vois pas d'équivalent dans l'autre sens - un occidental qui ait écrit de la grande littérature orientale. Enfin, peut-être, si on compte Lawrence Durell - Le quartet d’Alexandrie, ça peut entrer dans la littérature orientale ?
- Il y a un test simple, dit Vikram. Est-ce que ça parle de gens qui s'ennuient et qui ont des relations sexuelles ?
- Oui, répondit la convertie, surprise.
- Alors, c'est occidental.
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Alif leva le manuscrit à la lumière et l'examina de près. Le titre semblait avoir été écrit à la main, dans un genre de calligraphie arabe ancienne, et à l'encre d'or. Il s'émiettait sévèrement et c'est à peine si on distinguait certaines lettres. Il fut très surpris de découvrir que le premier mot était son propre nom.
- Alif, fit-il avec agitation, il y a écrit Alif dessus !
Dina lui prit vivement le livre des mains.
- Non, ce n'est pas ça, déclara-t-elle au bout d'un moment. Ce qui est écrit, c'est alf. "Alf Yeom wa Yeom". Les mille et un jours.
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Alif, l'air absent tapotait le boitier en plastique blanc de son netbook.
- Pendant les quatre ans où j'ai fait tout ça pour de l'argent, j'ai eu moins de quarante-huit heures de temps mort. Tu savais ça ? Et là, je suis un fantôme dans la machine. D'ici à la semaine prochaine, tous les hacks, les geeks et les hats que j'appelle mes amis auront oublié qui je suis. C'est ça, la nature de ce business. C'est ça Internet.
- Tu as encore de vrais amis, dit Dina.
Les deux hommes eurent la même réaction moqueuse.
- Les amis d'Internet sont de vrais amis, dit Abdullah. Maintenant que tes pieux frères et sœurs ont pris le pouvoir sur la moitié de la planète, Internet est le seul endroit où tu puisses encore avoir une conversation qui en vaille la peine.
- Même s'ils oublient tout de toi en deux semaines ?
- Même.
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Vidéo de G. Willow Wilson
Extraits d'interview de G. Willow Wilson auteur d'Alif l'Invisible aux éditions Buchet/Chastel, en librairie le 19 avril 2013. Les éditions Buchet/Chastel remercient TVW et Grove Atlantic pour la présente vidéo ainsi que Florence Berthon pour sa traduction. © TVW © Libella Pour en savoir plus sur le livre : http://bit.ly/10OooGg
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