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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je confirme mes impressions du tome 3 lu avant le premier. C'est un manga sympathique, chaleureux, bienveillant mais qui ne casse pas trois pattes à un canard. le trait est simple, épuré, facile à lire pour un néophyte en mangas. Il est composé de trente micro-nouvelles construites toujours de la même façon d'où une certaine lassitude si vous le lisez d'une traite. Mais l'atmosphère est chaleureuse et les personnages attachants. Oiseaux de nuit, marginaux décolorés, voyous inquiétants, noctambules éméchés, jeunes complexés, chanteurs ratés, coeurs solitaires tous trouvent refuge dans cet izakawa de quartier. Nous partageons avec eux un court moment de bonheur autour d'un plat simple et dépaysant.
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J'aime beaucoup la série adaptée de ce manga, "Midnight kitchen": elle est très simple, commence toujours par une musique mélancolique et des images de Tokyo la nuit puis la voix du personnage principal que l'on voit cuisiner. C'est un toute petite cuisine ouverte de minuit à sept heures du matin où les clients, accoudés à un large comptoir, commandent ce qu'ils veulent et font connaissance, racontent leur vie, leurs amours, leurs problèmes autour de plats qui ont l'air délicieux; Ryu, le cuisinier, les écoute sans aucun jugement, et de lui on ne sait absolument rien.
La série est très fidèle au manga à l'origine de cette série, La cantine de minuit, mais par bonheur ce ne sont pas les mêmes récits en tout cas en ce qui concerne ce même tome.
J'ai donc pris plaisir à le lire et à découvrir de nouveaux personnages, sans parler des plats; Malheureusement, ceux-ci sont présentés en noir et blanc et restent donc moins appétissants que dans la série, l'une de mes déceptions à la lecture.
Ma deuxième déception concerne à la fois Ryu qui, ici, émet quelques jugements et est un peu moins ouvert que le Ryu de la série, qui semble avoir tout vu et vécu.
Enfin, alors que dans la série, les femmes et les hommes sont représentés dans une sorte d'égalité quant à leurs propos, leurs moeurs, et leurs présences, j'ai été dérangée de voir que dans le manga, elles sont soit liées au porno ou à des rôles de starlettes, soit à des statuts de femmes mariées trompées ou très autoritaires, et toujours jugées sur leur physique, mais sur ce dernier point il en est de même pour les hommes. Bref, la série est plus moderne dans ses propos et son point de vue.
Pour cette raison, je pense plutôt continuer avec la série qu'avec le manga, dont il semble y avoir pas mal de tomes.
Pour les curieux et amateurs de cuisine japonaise (hors suchis et sashimis), je vous conseille quand même vivement d'y jeter un oeil, miam!
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J'ouvre le manga (c'est une première pour moi) et j'atterris à Tokyo dans le quartier de Shinjuku haut lieu de la vie nocturne. Fin de nuit, sevrée de lumières je prends une petite ruelle et me retrouve devant la devanture d'un isakaya (petit restaurant ouvert de minuit à sept heure) surnommé la " cantine de minuit".
Je pousse la porte. le patron propose du saké et un plat unique, une soupe de miso au porc. Parfait!
On est bien ici, il y a les habitués livreurs, boxeur, stripteaseuse, acteur porno... et puis de nouveaux arrivants.
Le patron cuisine aussi pour tous à la demande. Alors pendant 29 nuits je vais partager avec eux 29 plats différents: huitres panées, nouilles sautées à la japonaise, ramen, oignons frits... Chacun de ces plats appellent des souvenirs, des moments heureux ou malheureux. Il flotte dans l'échope des odeurs d'épices, de friture. On y fait des rencontres, un nouvel ami, un nouvel amour. Chacun est attentif aux autres. On s'inquiète pour un qui ne vient plus depuis quelque temps. On y assiste à des ruptures, à des disputes pour un assaisonnement, à des retrouvailles dont on se réjouit.
La cantine de minuit est un lieu chaleureux, convivial et attachant, un refuge pour les gens de la nuit.

Le trait épuré, la mise en page sobre et graphique, les belles harmonies de gris renforcent le côté cocon de la cantine de minuit.
On s'y sent bien et l'on aimerait partager avec eux quelques uns de ces 29 plats. Etre là assise autour de la grande table en U, humant les parfums, verre de saké la main devisant et riant jusqu'au bout de la nuit.
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"Patron, un okonomiyaki s'teuplai !" C'est qu'on irait bien manger un morceau chez cette cantine de minuit !

Avant, c'était très très rare que je m'intéresse à des mangas en grand format, surtout avec un dessin si particulier. Seulement, cette cantine de minuit m'intriguait, je l'avais vu passer deux-trois fois sur Twitter. Résultat, je m'y suis plongée et j'en suis ressortie très satisfaite. On suit de petites histoires qui mettent en scène des personnages plutôt banals finalement, des personnages qui n'ont pas toujours une belle histoire à raconter mais ainsi va la vie, ça n'en est que plus réaliste ! Et toutes se passent dans un même lieu, un petit restaurant nocturne ouvert de minuit à 6h du matin. Les clients, le patron, tous se croisent et se recroisent, on en vient à bien connaître les habitués de ce restaurant, comme si nous faisions nous aussi parti de cette joyeuse clique. Une belle camaraderie se met en place avec ces habitués, ils me font bien rire à vouloir commander le même plat atypique que le nouveau client du jour demande (et oui, parce qu'on peut même demander au patron de nous servir tout ce qu'on veut manger, tant qu'il a les ingrédients pour le faire !).

Les chapitres sont très courts et peuvent se lire indépendamment les uns des autres (même si parfois quelques références de précédents chapitres sont faites), je trouve que c'est un format idéal pour une lecture sans prise de tête, on peut revenir facilement à notre lecture sans se dire "ah mince, j'ai oublié, que s'était-il passé au chapitre précédent ?" (n'oubliez pas d'utiliser un marque-page :)).
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La cantine de minuit est un petit restaurant de Tokyo qui est ouvert de minuit à sept heures du matin. La carte est très réduite : des ramen et de la bière, mais vous pouvez commander n'importe quel plat, s'il peut le faire, le restaurateur vous le fera...

Chaque chapitre nous offre un plat différent que l'on meurt d'envie de goûter. Dans ce restaurant du quotidien s'entrecroise une galerie de personnages attachants et se lient d'amitiés, passent, disparaissent... On y voit toute la société japonaise et on a diablement envie d'y manger !
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Avec des petites saynetes, on suit la faune nocturne de Tokyo se retrouver dans un restaurant ouvert uniquement la nuit. Chaque personnage a une histoire avec un plat japonais. Ça donne envie de tout goûter. Ça parle de partage, de tolérance. du pouvoir fédérateur de la cuisine. Une lecture agréable qui donne envie de voyager.
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J'ai vraiment beaucoup apprécié la lecture de ce premier tome. Selon moi, l'atout majeur de ce manga réside dans sa galerie de personnages aussi atypique qu'attachante. le temps d'un chapitre, nous découvrons les joies et peines d'hommes et femmes à la fois ordinaires et originaux. J'ai aimé le regard bienveillant que porte le personnage principal sur les clients de son resto. Chacun y trouve sa place, quand même bien tous sont très différents de part leurs professions, personnalités ou vécus. Bien que je n'ai pas été sensible au dessin, cela ne m'a pas du tout gâché la lecture de ce tome.
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La cantine de minuit est un petit restaurant situé au fond du quartier de Shinjuku. de minuit à sept heures du matin, le patron sert ses clients selon les envies de chacun (c'est un service à la carte qui bichonne les noctambules les plus pointilleux). le chef cuisine des plats traditionnels et toutes les demandes font saliver et découvrir un patrimoine gustatif insoupçonné.

Il y a les clients habitués mais aussi les gourmets de passage. Et les intrigues s'imbriquent en 30 nuits qui sont autant de plats tous aussi succulents. Les clients sont hétéroclites et font le charme du Japon tel qu'on l'imagine : des yakuzas sur le déclin, des strip-teaseuses esseulées, des hommes d'affaires exigeants. Yarô Abe brosse le portrait d'une génération épicurienne qui ne se prive de rien et encore moins des plaisirs de la bouche concoctés avec finesse et générosité. Les repas sont prétexte à relation humaine, c'est un avant-goût à d'autres défis (un régime pour le lendemain, une rencontre amoureuse qui changerait deux vies), c'est aussi une prémisse au bonheur car la chair contente parfois jusqu'à l'âme.

Je ne peux pas vous dire comme ce manga m'a réjoui ! Si le pitch pouvait augurer une intrigue répétitive, ce restaurant s'ancre davantage sur l'aspect cocon d'un lieu réconfort où il fait bon vivre et où on prend plaisir à retrouver de vieux amis. A priori il y a déjà 19 tomes (!) de sortis au Japon, autant dire que j'ai encore bien du plaisir à venir si tous sont de qualité similaire.
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La cantine de minuit est un petit restaurant de Tokyo, ouvert la nuit et dont le propriétaire est toujours prêt à satisfaire les envies des clients et nous faire part de ces petites tranches de vie observées.

On trouve donc une succession de petites histoires, qui, à partir d'un met, d'un plat choisi livrent d'émouvantes scènes de vie. Les portraits dressés sont savoureux et on rêverait de faire un petit tour dans cette cantine nocturne, goûter tous ces plats qui donnent l'eau à la bouche et rencontrer ces différents personnages, clients réguliers ou de passage.

Le trait est simple et expressif, le livre étonnant, humble et plein d'humanité.
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Lu dans le cadre du Hanami Book Challenge 2022,pour le Menu Passé, présent et futur du Japon – Tokyo Capitale.

Mon avis concernera uniquement les tomes 1 à 6 car je n'ai pas lu l'intégralité de la série. Je m'y suis intéressée après avoir vu l'adaptation en série sur Netflix que j'ai tout simplement adorée. J'ai souhaité retrouver cette ambiance en lisant les romans graphiques d'où étaient tirés la série et j'en sors un peu mitigée. Côté points positifs, j'ai beaucoup apprécié la galerie de personnages dépeints par Abe Yaro, assez représentative du quartier mal famé où se situe le restaurant. Il sait donner une humanité à ces marginaux et nous toucher avec leurs anecdotes de vie autour d'un bon plat dans ce restaurant pas ordinaire. On sent une vraie communauté nocturne qui sait trouver du réconfort malgré les épreuves du quotidien. le chef est plutôt amusant dans son genre, à l'écoute de ses clients mais aussi avec ses propres problèmes. Les plats présentés sont appétissants et permettent d'avoir une idée de la cuisine de bistrot ou maison que l'on trouve au Japon. de ce point de vue, c'est très intéressant si l'on aime la cuisine et la culture japonaise. Certaines histoires sont amusantes, d'autres plus tristes, l'auteur sait varier les récits. Ce qui m'a déplu principalement est le rythme : les histoires se succèdent d'un tome à un autre, et sont un peu courtes pour moi. On ne retrouve pas cette lenteur présente dans l'adaptation en série TV qui permet de s'immerger dans le lieu. Par ailleurs, on retrouve des personnages récurrents d'un tome à l'autre, mais honnêtement, lire dans le désordre la série ne change pas beaucoup la compréhension de l'histoire. A partir du tome 4, j'ai commencé à éprouver une certaine lassitude en cherchant en vain un fil conducteur un peu plus profond au niveau récit. Selon moi, c'est ce qui manque à la série. L'auteur aurait dû développer une histoire à côté de ces anecdotes de bar, cela aurait permis de gagner en profondeur. Au lieu de cela, il a plutôt cherché à reproduire la recette qui a bien fonctionné au départ avec des anecdotes qui se succèdent au fil des pages. En parlant de recette, je déplore également l'absence de recettes liées aux plats présentés qui sont plus développés dans la série tv. Bref, je ne compte pas continuer ma lecture pour ces raisons et me contenterai de l'adaptation TV qui me semble plus réussie. Si toutefois vous souhaitez vous lancer dans cette série, je vous conseille de ne pas enchaîner les tomes, mais de les déguster entre deux lectures plus longues. Cela vous permettra de mieux les apprécier…
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