- De quoi vous parlez ?
- Une subordonnée de Kinuko, une fille du genre sans-gêne, se marie... Et elle a le culot d'inviter toutes ses collègues célibataires les plus âgées pour exhiber son bonheur.
- La garce !
- Comme elle m'a demandé de faire un discours, j'ai proposé de chanter un chanson à la place.
- HEIN !?
- Cette chanson, c'est...
- L'Hymne à l'amour, évidemment !
- OUAHH !!
- Pourquoi ça vous réjouit autant ?
- Comme Kuniko chante bien, on lui demande souvent de chanter lors des mariages.
- Tu l'as déjà fait six fois, non ?
- Sept, je crois.
- Les sept couples ont divorcé.
45ème nuit, Les pieds de cochon
Quelqu'un m'a dit une fois que lorsque Hoshi dit "la vieille", ça veut dire "ma maman que j'adore" et quand il dit "l'increvable", il veut dire "ma très précieuse"... (p.290)
Mes clients ont la fâcheuse habitude de vouloir commander ce que mangent les autres. (p.144)
Plus les nuits sont longues, plus les repas sont savoureux. Si vous êtes pris d'une petite faim au milieu de la nuit, passez donc à mon restaurant. Je suis sûr qu'il remplira votre estomac et votre cœur.
Menu soupe miso au porc :
600 yens
Bière (pinte) :
600 yens
Saké (36 cl) :
500 yens
Shôchû (au verre) :
400 yens
La consommation d'alcool est limitée à trois verres par personne.
— Ici, on te prépare à peu près tout ce que tu veux, alors n'hésite pas à commander ce qui te fait envie.
Au solstice d’hiver, on fait cuire des kabocha, des potirons japonais. Il paraît que cette coutume a une origine précise, mais comme je ne ne supporte pas les étalages d’érudition, je me contente de dire qu’au Japon, on fait ça depuis longtemps.
Plutôt que les gens qui dévoilent tout d'eux-mêmes et sont faciles à comprendre, je préfère ceux qui ont une petite part d'ombre et de mystère. (p.237)
Je me sens mieux, finalement. C'est absurde de choisir quelqu'un pour son physique. (p.33)
- Rina, rentrons à Mitsukaidô.
- Je veux pas.
- Il t'arrivera rien de bon en restant à Tôkyô
- Pas question que je rentre.
- J't'en supplie !!
-...
- J't'en supplie. Reviens Rina...
- Idiot...
...
Il paraît que pendant tout ce temps, Ken venait à Tôkyô tous les trois jours pour vriller discrètement sur Rina.
- ça t'amuse de faire ça ? [éclater le plastique à bulles]
- ça ne m'amuse pas spécialement, mais je ne peux pas m'arrêter... ça ne t'arrive jamais ce genre de chose ? (p.115)