De nombreuses études démontrent que la criminalité n’est pas liée aux difficultés économiques. Aux États-Unis, James Q. Wilson, dans son ouvrage Thinking about crime (1983), avait déjà démontré qu’aucune hausse de la criminalité n’avait accompagné la Grande Dépression (1929-1936). À l’inverse, en France, dans la période de pleine expansion économique, entre 1960 et 1975, on enregistrait une importante augmentation de la délinquance. Plus tard, entre 2007 et 2011 après la crise financière des subprimes, la criminalité avait chuté de 17 % en 2012. Chez nos voisins britanniques, eux-mêmes très impactés par cette crise venue d’Outre-Atlantique, on enregistrait en 2012 une baisse générale de la criminalité de 8 %. Ce n’est donc pas la misère qui est source du crime, mais bien l’inverse, car la richesse est source de tentation pour tous ceux qui préfèrent la facilité à portée de main.
Or, depuis 1764, époque des travaux du criminologue italien Cesare Beccaria, nous savons que « la certitude d’une peine, même modérée, fera toujours plus d’impression que la peur d’une autre, même plus terrible, mais qui serait souvent inappliquée2. » Aujourd’hui, non seulement la sanction tout juste prononcée fond comme neige au soleil, mais, de surcroît, les courtes peines d’emprisonnement ont quasiment disparu de l’arsenal répressif.
Ces conclusions sont vérifiées par toutes les analyses criminologiques, ainsi que par certaines expériences étrangères. Aux Pays-Bas, où l’on prononce deux fois plus de courtes peines qu’en France proportionnellement à leur population, on enregistre deux fois moins de condamnés emprisonnés. Résultat ? On est passé d’environ 2000 détenus en 2004 à 11 000 en 2020, soit une division par deux.
En faisant preuve d’une générosité sans limite à l’égard des fauteurs de troubles, les dirigeants ont simplement oublié que toute politique pénale repose sur ses deux pieds, la prévention et la répression, et que la meilleure des préventions reste la certitude de la sanction.
D’où leur vient cette perception singulière du criminel comme étant avant tout la première victime d’un système discriminant, et du clandestin comme étant d’abord le créancier d’un crime de colonisation ?
- Cette décision t'appartient en ton âme et conscience, je ne serai pas déloyal vis-à-vis de ta décision.
- Qu'est-ce que tu fais si je me maintiens ? Et si je pars ?
- Dans le premier cas, ça devient compliqué...
- Je serais prêt à me retirer, mais Sarko s'oppose à ta candidature. Je suis le seul à pouvoir empêcher l'explosion du parti (...)
Tout était fait dans le but de rassurer et d'apaiser les membres. Décodage biologique, yoga, enseignement collectif, cours de survie; méditation, introspection, le rythme était digne d'un sportif. Son alimentation aussi avait été modifiée. Repas équilibrés pris à heure fixe, très peu de protéines d'origine animale, jamais d'alcool. Et pour l'aider à s'habituer à ce nouvel équilibre vital, on lui donnait un médicament à base de plantes qui l'aidait à dormir, ainsi que des vitamines au petit déjeuner. Parmi les règles qu'elle devait s'obliger à respecter : interdiction de se masturber (elle n'en avait plus envie, le sexe lui faisait horreur !), de manger en cachette, de boire de l'alcool dans un bar, de lire la presse, de regarder la télévision ou de consulter Internet. Si elle voulait un livre, les milliers d'ouvrages de la bibliothèque étaient à sa disposition. On lui avait aussi déconseillé d'appeler des proches ou des amis. Pas de risque de ce côté-là, elle avait jeté son portable avant de quitter le France.
C'était une décision difficile. Elle y avait pensé pendant le week-end, mais depuis le reception de ce sms révoltant qui avai agi comme un déclencheur, elle avait choisi de passer à l'acte et de se fier à son intuition.Avec un père mou et débauché, elle ne pouvait plus attendre. Ce n'était qu'un juge sans envergure ni pouvoir. Dieu que l'image du justicier super-héros de son enfance était loin!
Son obsectif était simple: infiltrer la secte sous une fausse identité, mener son enquête et retrouver Blandine.
Entre-temps, il [François Fillon] appelle Nicolas Sarkozy pour lui dire aussi qu’il se maintiendra malgré sa mise en examen.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.
Albert Einstein