Gala et moi

Andréa élève seule sa fille, Gala. Elle est persuadée de ne pas avoir « les codes » pour élever une fille. Elle-même a été éduquée par une mère soumise et consentante. Elle souhaite, pourtant, aider son adolescente à être une femme libre. Elle désire, aussi, lui inculquer de la confiance en elle, alors qu'elle-même en manque cruellement.

En février 2008, elles effectuent un road-trip aux Etats-Unis. Ce voyage met en exergue les dissensions qui les séparent. Gala est insolente, boudeuse et multiplie les bêtises ; sa mère est désemparée, exaspérée et finit par craquer, comme le montre sa réaction inconsciente et dangereuse. Dans l'avion du retour, les confessions de sa fille entretiennent son désespoir.

Gala a quatorze ans et est en pleine crise d'adolescence. le système scolaire ne veut pas d'elle et elle ne veut pas de lui. Elle ne supporte pas les limites. Elle est inventive, hélas, la légalité est un concept abstrait pour elle. Andréa se sent perdue, mais refuse de la laisser gâcher sa vie et son avenir. Cependant, contrairement à ce qu'affirme Gala, elle est toujours là pour elle. D'ailleurs, au fond d'elle, la jeune fille le sait, puisque lorsque les situations dérapent, elle se tourne vers sa mère.

J'ai été épatée par la force de caractère d'Andréa. Elle n'en a pas conscience, mais elle est solide. Elle affronte des difficultés immenses, elle vacille, mais reste un roc, qui s'assouplit en fonction des évènements. Elle est une illustration parfaite de l'amour maternel. Elle montre les ressources que possèdent les mamans quand leur progéniture leur échappe. Elles restent, envers et contre tout. Pour sauver son enfant de la dérive, elle prend des décisions radicales. Elle sacrifie d'autres pans de sa vie.

Je suis maman d'une ado de presque quatorze ans. Ce roman m'a fait relativiser. Que sont les écarts de langage à côté des trafics de Gala ? Cependant, malgré ses actes excessifs, ses conduites à risque, son insolence, etc, celle-ci est attachante. Elle est pleine de ressort, de répartie et d'inventivité. Même si mes yeux s'écarquillaient en découvrant ses bêtises, la manière de les raconter me faisait rire. Malgré les thèmes sérieux traités, tels que l'éducation, les relations mère-fille, les études, les responsabilités parentales et entrepreneuriales, l'amour maternel inconditionnel, etc., le récit est humoristique. J'ai passé un très bon moment avec Gala et moi.

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Je ne suis pas particulièrement adepte de « feel good » et il faut se lever de bonne heure pour m'arracher un sourire.
Les auteurs anglo-saxons tels que Sophie Kinsella, Stephen Clarke, Lauren Weisberger, Helen Fielding, Meg Cabot , … n'ont à mon sens aucun équivalent dans l'hexagone.

Jusqu'à Gala et moi, que j'ai DÉVORÉ et ADORÉ !

Andréa est une maman solo complètement dépassée par la crise d'adolescence de sa fille. Il faut dire qu'on le serait à moins, Gala se montrant aussi inventive qu'irrévérencieuse, aussi géniale qu'infernale.

Andréa est une dirigeante d'entreprise à la tête d'un staff exclusivement féminin, ce qui ne lui garantit pas pour autant une loyauté à toute épreuve.

Andréa est une femme qui s'est battue pour « en arriver là », consciente que l'éducation et une certaine audace lui permettraient de ne pas devenir une réplique de sa propre mère, éteinte et soumise aux volontés du mari.

De mari Andréa n'en a point ; d'amant non plus d'ailleurs. Ils prennent tous la poudre d'escampette lorsque Gala décide de les évincer.

Solitude absolue, donc.
Andréa se convie à Mme Marin, sa psychologue. Mais c'est en elle-même qu'elle trouvera la force de prendre les « décisions qui s'imposent », pour aider Gala et s'offrir une nouvelle vie.

Un roman « rafraîchissant » et « jubilatoire » sans être mièvre.
C'est franchement drôle, mais les sujets tels que l'éducation, les inquiétudes parentales, le monde de l'entreprise, les relations amoureuses, la transmission, la responsabilité sont abordés de façon très juste.

C'est sur une autoroute de Californie durant leurs vacances qu'Andréa prend conscience que sa vie aurait sans doute été plus simple si elle avait eu un fils. Avec sa fille Gala, une adolescente de 14 ans, le quotidien est infernal. Ejectée du système scolaire, insolente et cumulant les frasques en tous genres dont certaines qui pourraient mettre en péril son avenir, Andréa ne sait plus quoi faire et est à deux doigts du burn out parental. Elle s'est toujours battue pour lui offrir une enfance heureuse et la meilleure éducation possible pour faire d'elle une femme libre plus tard, loin de l'éducation patriarcale qu'elle-même avait reçu de ses parents. Même s'il lui est difficile d'accepter que les rêves de Gala ne soient pas les siens il est hors de question qu'elle gâche son entrée dans la vie active. Andréa va ainsi tout faire pour l'emmener jusqu'au bac, même si pour cela il faut entamer une thérapie familiale chez son psy et sacrifier sa carrière et sa vie amoureuse qu'elle trouve déjà bien trop calmes.



Les relations mère-fille sont un vaste sujet que l'autrice a réussi, je trouve, à rendre drôles et touchantes à la fois. Drôles parce que les frasques de Gala sont à pleurer de rire pour nous lecteurs (notamment une scène hilarante au tout début de leurs vacances en Californie) et qu'elle a cette naïveté qui fait qu'elle se met toujours dans le pétrin sans forcément s'en rendre compte ni réaliser la notion de danger. Et touchantes parce que ce duo est attendrissant. Andréa m'a fait tellement de peine ! On sent qu'elle ne veut que le bien pour sa fille qui clairement n'en a rien à faire que sa mère se fasse passer au second plan pour elle. le cri du coeur de l'une reflète celui de l'autre et j'ai beaucoup aimé cette réflexion autour des études en France et notamment du baccalauréat, ce diplôme dont on parle beaucoup et qui est signe du passage à l'âge adulte et à la vie active pour la plupart des parents. Des parents qui ne sont parfois pas conscients qu'il existe d'autres voies que celle-ci et que le système scolaire actuel ne convient pas à tous les enfants. Peu importe ce que l'on pense sur le sujet cela amène à se rappeler notre propre expérience et à se questionner sur le pourquoi ce diplôme était ou non important pour nous et ce qu'il nous a permis de réaliser ou non par la suite en devenant adultes ! Même sans être parents je suis certaine que cette histoire vous plaira 🙂

Je ressors tout simplement conquise de cette lecture. Tout dans ce roman m'a touché.

La relation mère fille est décrite de façon vivante. On ne s'ennuie pas du tout et les pages défilent les unes après les autres.
J'ai été très émue par cette relation et j'ai surtout beaucoup souffert pour la maman. Sa relation avec sa fille qu'elle élève seule est assez compliquée. Il faut dire que la jeune fille lui en fait voir de toutes les couleurs. Nous sommes franchement face à une tête à claques, je ne sais pas si j'aurais supporté la moitié de ce qu'elle fait subir à sa maman. Il faut sire que les bêtises vont très loin.

Mais voila Andréa c'est une maman avec une enfance ou la femme n'a pas l'image de femme libre et elle ne veut pas donner la même éducation à sa fille.

J'ai adoré l'humour dans ce roman. Gala amène toujours ses bêtises en dérision. J'ai souvent eu le sourire au bord des lèvres. Et ne parlons pas de la façon dont la maman essaie toujours de l'aider dans les mauvais moments en essayant de lui trouver une excuse à chaque fois. Il y a un tel amour qui ressort de chez Andréa pour sa fille. Elle me fait beaucoup penser à moi, bien que je sois contente d'avoir échappé aux bêtises de Gala. Il faut dire que la jeune fille a du niveau question âneries.

La pauvre Andréa face à un père démissionnaire , elle doit prendre en charge toute l'éducation de sa fille quitte à se sacrifier elle même.

Je me suis beaucoup demandé comment j'aurais réagi par rapport à cette enfant. le rôle de maman n'est pas des plus faciles, surtout quand on découvre des choses sur sa fille ou que celle-ci a des mots blessants envers vous.

Ce roman est une ode à l'amour entre une maman et sa fille car même si les relations sont difficiles,l'amour est toujours là quoique Gala en dise ou fasse. Car même si elle fait tourner en bourrique sa maman, c'est toujours vers elle qu'elle va quand cela ne va pas.

Un roman qui touchera chaque maman je pense.

Il paraît que c'est une comédie rempli d'humour, un livre qui permet de lâcher prise et de rire c'est comme ça que je l'ai compris en lisant le résumé. Et bien finalement je ne l'ai pas vraiment lu dans ce sens là, il m'a beaucoup touché, j'ai trouvé l'histoire tellement réaliste et j'ai eu beaucoup de compassion pour Andréa. Andréa c'est la maman de Gala, une maman solo, un père absolument pas présent pour sa fille. Gala a 14 ans et c'est une ado sacrément difficile, elle fait vivre un enfer à sa mère et celle-ci fait tout pour remettre sur le droit chemin sa fille, elle va tout faire pour que Gala obtienne son bac.

Si Andréa m'a beaucoup touché, j'aurai voulu être son amie pour l'épauler mais heureusement elle a Mme Marin sa psy. Gala, elle m'a gonflé, quelle petite peste ! Mais tellement attachante, une attachiante, une ado quoi !

J'ai quand même passé un délicieux moment, j'ai aimé les sujets abordés : l'adolescence donc, l'éducation, les inquiétudes que nous connaissons tous en tant que parents, l'amour, les responsabilités…

On ne s'ennuie pas avec ce roman pas le temps, Gala met l'ambiance croyez-moi et elle le fait bien ! Elle fait vraiment tourner sa mère dans tous les sens au point même de l'abandonner dans une rue dans une des plus grandes villes de Californie.

Un livre ou la question première est : mais qu'est ce que j'ai raté ?….