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4,13

sur 2649 notes
Ce livre est à l'image de notre société marchande : bien conçu, stéréotypé, sage, tiré au cordeau, aseptisé. Je l'ai lu comme on mange une pizza commandée sur internet. le texte est simple, écrit avec soin, sans surprise, sans relief. Les phrases sont courtes, la syntaxe élémentaire : sujet, verbe, complément. Je m'attendais à un ou plusieurs meurtres, mais il n'y en a pas. C'est le premier polar sans cadavre que je lis. C'est aussi un livre sans sexe, sans passion, sans colère, sans idées. Je comprends qu'il plaise à de nombreux lecteurs (et lectrices) qui n'aiment pas les aspérités, d'autant que l'auteur est particulièrement beau, sympathique, chaleureux. C'est le gendre idéal, le mari idéal, l'ami idéal, il a de beaux yeux, une belle voix teintée d'un léger accent suisse. Il aime et respecte les femmes, ce qui est rare dans la société brutale où nous vivons. En lisant ce roman, j'ai pensé à lui, je l'imaginais en train d'écrire sagement son livre à Genève tel un bon élève. Autre élément étonnant : l'importance des heures. Tout est chronométré à la minute près, comme si le livre avait été écrit par un horloger helvète. L'animal sauvage est un homme gentil très appliqué, je comprends qu'on puisse adorer sa prose. Pour ma part, dans un livre, je cherche tout autre chose, et c'est mon droit. Chacun ses désirs, ses passions.
Lien : https://lejournal.info/artic..
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La sortie d'un nouveau roman de Joël Dicker est un événement pour ses lecteurs (dont je suis depuis son premier livre).
Certes, Un animal sauvage n'est pas du niveau de la vérité sur l'affaire Harry Quebert, le livre des Baltimore ou L'affaire Alaska Sanders, mais son roman est un véritable page turner. Je n'ai pas pu le lâcher et l'ai lu en une journée. Dicker excelle dans l'art de surprendre le lecteur avec des retournements de situation totalement inattendus mais aussi totalement crédibles.
Je recommande cette lecture à celles et ceux qui veulent, le temps d'un livre, oublier tout le reste pour ne penser qu'à Sophie, Arpad, Fauve, Greg et Karine.
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Le style est fluide et efficace, rendant le roman divertissant et addictif. La structure narrative permet de maintenir le suspense grâce à des rebondissements et une construction ingénieuse de l'intrigue. Cependant, l'écriture est souvent un peu simpliste et n'atteint malheureusement pas le niveau de la vérité sur l'affaire Harry Quebert.
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Joël Dicker le retour avec Un animal sauvage, quand je l'ai vu en publication debut mars alors je me suis dit que je devais retenter l'expérience et redonner ma chance au produit.
J'ai tellement aimé l'affaire Harry Québert que pour ma part, aucun de ses autres romans ne lui arrive à la cheville.
Certes, son écriture est toujours intrigante, subtile par sa forme d'allers retours dans le temps, histoire de bien mettre l'embrouille dans la tête du lecteur hein... Mr Dicker est un malin, il sait très bien nous mener en bateau mais cela reste très bien ficelé. Son dernier roman est un véritable page turner, clairement, on est vite happé et on veut absolument savoir comment va prendre la tournure des événements.
Les personnages sont bien charismatiques, énigmatiques et semblent bien cacher certaines choses les uns aux autres, bref, tout se révèle au fil du temps. C'est assez machiavélique mais ça reste bien en dessous, encore une fois eh oui je ne peux encore que répéter que l'affaire Harry Quebert n'est toujours pas égalée ni surpassée.
J'ai donc passé un bon moment mais je ne suis pas pour autant époustouflée ni bouleversée par cette lecture. Peut-être trop de surfait au final. Va savoir...
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Première découverte de cet auteur particulièrement prolixe et toujours avantageusement classé parmi par les meilleures ventes de livres. Il bénéficie également du soutien d'un fan club très actif.
Avec « un animal sauvage » je suis visiblement tombée sur un très très bon cru.
Un suspense haletant, des rebondissements multiples ( l'art de détruire nos certitudes à chaque chapitre!) et parfois imbriqués les uns dans les autres. Plusieurs niveaux de narration pour cette histoire de braquage ( seule révélation sur l'histoire que je vous délivrerai même sous la torture) qui va occuper l'essentiel du récit. Mais il ne faut pas croire tout ce qu'on lit, les personnages ne sont pas ce qu'ils affichent : une famille bourgeoise à qui tout réussit, une autre famille d'un milieu social moins favorisé avec laquelle la première se lie, des amitiés, des jalousies, des passions dévorantes, des secrets, des mensonges, beaucoup de mensonges! Tout est savamment mélangé et on se ballade entre le présent et le passé. Il faut s'accrocher à la chronologie qui tient une place cardinale dans ce roman, aussi précise qu'une horloge suisse ( oui , j'ose!).
Le style est fluide, efficace, plein de rythmes. La construction du récit est quant à elle vertigineuse, c'est d'ailleurs le point fort de cette histoire.
On voudrait connaître le dénouement au plus vite en même temps qu'on souhaiterait que le mystère ne finisse jamais.
Un livre qui reste dans la tête et donc une réussite totale.
Petit bémol car il faut bien égratigner celui qui fait figure de « premier de la classe » , des copier coller de passages entiers à plusieurs reprises dans le livre. Mais bémol du bémol, l'intrigue est tellement nouée serrée et dense qu'on lui pardonnera ces quelques petits « rappels ». Allez, je crois que je vais rejoindre les très nombreux fans de Joël Dicker. Son animal sauvage m'a totalement conquise.
Cette lecture passionnante était également ma première expérience de l'audio lecture avec la belle voix de Laurent Natrella. 10h57 d'une écoute très attentive, en tête à tête avec Monsieur, le temps d'un voyage. Tellement bien qu'on a récidivé sur le chemin du retour. Je vous en parle bientôt.
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J'aime de plus en plus Joël Dicker.
J'ai adoré la structure narrative qui nous promène dans le temps.
Pas de doute, l'auteur a un talent certain pour la manipulation mentale. On pense que... on s'imagine.... on croit même avoir le fin mot de l'histoire... mais en fait non.
Les personnages sont bien travaillé, gros coup de coeur pour la psychologie de Sophie, particulièrement bien ficelée.
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On est adepte ou pas. Dès qu'il sort un nouvel opus,j'ai hâte de le dévorer comme beaucoup d'autres babeliotes . C'est chose faite et bien entendu,les pages ont été dévorées .
La construction elle même de ce roman est incroyable. Imaginez une histoire dont on lit l'issue d'un événement dès le début et que l'on retrouve à la fin.
J'aurai aimé cependant lire ce que devenait le policier...
Mon préféré reste : l'énigme de la chambre 622.
Dernier braquage ***
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Quand on demande à Joël Dicker quels sont ses secrets d'écrivain, quelles sont ses méthodes d'écriture, il dit souvent qu'il ne fait pas de plan, qu'il écrit ses romans sans connaître la fin par avance, découvrant l'histoire en même temps qu'il l'écrit. Une méthode qui parfois fonctionne plutôt bien comme dans le roman qui l'a fait connaître, La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, ou encore dans le précédent L'Affaire Alaska Sanders, mais qui donne aussi, parfois, des ratages, comme avec le dernier en date, Un animal sauvage.

Écrivain à succès, bénéficient d'un lectorat fidèle, Joël Dicker sort des livres à fort tirage et donc sans trop de pression… mais ce n'est pas une raison pour se laisser aller à trop de facilité, comme c ‘est le cas dans son 7e roman, où il use et abuse des rebondissements et de retours en arrière à ne plus en finir, réduisant ainsi considérablement l'effet de surprise propre à ce type de mécanique.

Un animal sauvage met en scène un couple : Sophie, une séduisante avocate, et son mari, le tout aussi charmant Arpad Braun, travaillant lui dans une banque d'affaires. Installés dans une maison d'architecte, appelée dans les livre « la maison de verre », ils sympathisent avec un couple de voisins : Greg, policier dans une brigade d'intervention, et Karine, une vendeuse, tous deux habitant un modeste pavillon d'un quartier appelé « la verrue ». Fasciné par Sophie, Greg (en prétextant un jogging) va l'espionner chaque jour, au petit matin, l'observant discrètement à travers les grandes baies vitrées de sa maison. Et puis un jour, il se rend compte qu'un autre homme guette les allées et venues de la famille Braun. Qui est ce mystérieux espion, et que veut-il ?

Se met alors en place alors un jeu d'allers et retours entre passé et présent qui va permettre au lecteur de découvrir le passé trouble de Sophie et Arpad, qui, derrière leur image de « couple modèle », cachent bien des secrets…

Même si l'on ne considère pas Joël Dicker comme un grand auteur de polars, on peut reconnaître néanmoins que parfois, il a la recette parfaite pour concocter des page-turners sacrément efficaces, avec des histoires touffues et complexes, comme c'était le cas dans L'affaire Alaska Sanders.

Malgré une intrigue qui démarre plutôt bien, en tout cas assez captivante dans sa première partie, le récit finit par tourner en rond à peu près à la moitié du livre. Joël Dicker se perd alors dans une histoire, au final, trop tarabiscotée, bourrée de bons sentiments, avec des dialogues d'une grande platitude qui laisseraient presque à penser, par moment, que l'on est plus dans une télénovela brésilienne que dans un roman policier. Ajoutez à cela des incohérences trop nombreuses, des personnages trop stéréotypés qui tournent à la caricature, des situations bien répétitives, une histoire interminable, et vous aurez un roman, au final, sans âme, sans relief, sans aspérité.



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" Les animaux sauvages sont comme les hommes . On peut les amadouer , les griser , les déguiser. On peut les nourrir d'amour et d'espoir. Mais on ne peut pas changer leur nature ".

Whaouuuu! Bon, je vais devoir tout de même faire plus argumenté que cette interjection !
Recherchez-vous un livre, qui va vous mettre la tête sans dessus dessous et qu'une fois ouvert vous aurez peine à refermer ? Vous êtes au bon endroit ,lisez ce qui suit:

Je ne connaissais jusqu'ici ni le nom de l'auteur ni en conséquence ses livres et j'ai comme beaucoup été influencée par la " sphère Booksta " et ses éloges sur cette nouveauté !
Et bien je n'ai pas été déçue, c'est un thriller psychologique bien ficelé que j'ai dévoré en quelques heures, qui donne tout son sens à l'expression " Page Turner "!
L'auteur installe confortablement dès le début de son roman les billes de ses intrigues , l'écriture est fluide, agréable, accessible , les chapitres plutôt courts et cadencés, le suspense est présent dès le début et on veut très vite connaître la suite et essayer par nous-mêmes d'être plus malins que l'auteur et ne pas se laisser berner par les chemins qu'il veut nous faire prendre !
Les protagonistes ont tous en apparence une belle vie de famille bien rangée, bien parfaite , mais la perfection n'appartient qu'à l'illusion.
Rapidement, on se rend compte qu'aucun (ou presque ) des protagonistes n'est au clair , leur visage lisse est ebréché par le tissu de leurs mensonges et...je peux le dire ? C'est jouissif !
Ce livre est comme une grande toile d'araignée dont les fabulations tissées par chacun se révèlent au gré des chapitres , pour servir des intérêts tous différents et propres à chacun, et dont les différentes temporalités permettent de comprendre le pourquoi du comment .
Les 60 dernières pages environ, lorsque le plus gros des intrigues se dénoue petit à petit, me sont apparues rocambolesques tout de même, mais il faut bien reconnaître que je ne l'avais pas vu venir et que ça n'empêche pas d'être éprise de cette lecture jusqu'au bout !
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Premières impressions :
Livre attendu avec impatience, comme toujours, de cet auteur que j'adore. Lu en 24h. car je n'ai pas pu le lâcher sauf pour dormir, et encore, même le nuit il me trottait dans la tête.
Il y a vraiment un style Joël Dicker, une méthode Joël Dicker, s'il ne travaille pas avec un plan – il le répète à chaque interview – ce qui demande un travail de mémoire colossal, la façon qu'il a d'enchevêtrer le passé, les passés devrais-je dire et le présent tient de l'équilibriste.
Ses romans ressemblent à des matriochkas, ces poupées russes de tailles décroissantes placées à l'intérieur des unes des autres, chaque fois qu'on en ouvre une il y en a une autre différente et c'est la surprise !
Dans « Un animal sauvage » nous n'y échappons pas, chaque retour en arrière est une matriochka qu'on ouvre avec une nouvelle histoire toujours surprenante qui nourrit notre imaginaire. C'est addictif.
Ici, les personnages sont bien campés et les situations assez originales.
Mais après cette première lecture addictive, donc rapide, je le préfère quand il traverse l'Atlantique, il me semble qu'il se permet plus de choses dans les Amériques qu'il connait bien.
Je vais attendre quelque semaines pour laisser reposer mes impressions puis je vais reprendre plus calmement une nouvelle lecture pour savourer et probablement découvrir des choses qui m'ont échappées quand j'étais en apnée.
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