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EAN : 9782213710839
Fayard (15/01/2020)
3.1/5   25 notes
Résumé :
Le Hills est d’un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d’hôtel. Chaque jour, raide dans son habit, le serveur de ce grand établissement d’Oslo se tient là, comme il aurait pu le faire il y a cent ans, si ce n’est davantage. Il veille, attend, se tient prêt. Il circule dans la salle, prend les commandes, sert et débarrasse. Les tables sont parfaitement dressées, les verres s’entrechoquent, les couverts vont et viennent su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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"Le Hills est d'un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d'hôtel – en d'autres termes, le restaurant remonte au milieu du XIXe siècle. Raide dans mon habit de serveur, je me tiens là, comme j'aurais pu le faire il y a cent ans, voire plus. Tous les jours, les gens commettent des actes extravagants. Pas moi."
Voilà pour “la mise en bouche” pour une histoire qui nous vient de Norvège, racontée par le serveur en chef du Hills à Oslo, un restaurant / bistrot traditionnel dans la lignée du Lipp ou du Fouquet à Paris. Datant du début du siècle dernier, le vieux Johansen y joue Bach et d'autres “grands compositeurs “, les clients y apprécient le chef mais ne l'idolâtre pas et s'y trouvent, à côté des tableaux relativement précieux comme un Braque précubiste ou un Léger à la craie, des vieux autocollants datant des années 20 ou une caricature signée Finn Graff représentant Vladimir Poutine en lémurien qui côtoie une carte postale très moyenne signée Kippenberger. Hills vend “l'immuable”, où même le personnel semble dater du siècle dernier, y compris notre narrateur, "Le Hills comme les vestes sont d'un temps où les choses se devaient d'être robustes et se bonifier à l'usage."
L'auteur dans un style sec comme je l'aime, nous raconte l'ambiance et les étranges personnages qui fréquentent l'établissement, le Cochon ( Graham), La Femme -enfant, Sellers, qui fait penser à Peter Sellers, Elgar, meilleur ami du serveur et sa petite fille Anna, ..... Peu à peu, à petites doses, il y introduit l'absurde, qui finit par nous déstabiliser , nous lecteurs. Brouillant l'image de cet endroit légendaire, le plus durable, soi-disant le plus traditionnel et le plus immuable d'Oslo, il le remet dans le contexte de notre monde d'aujourd'hui où tout change si vite, et où rien, y compris traditions et coutumes, n'a plus grande valeur. Une satire féroce de notre monde moderne, super médiatisé, de l'individu super exposé, continuellement "online ". À méditer !

"Les médias auxquels nous sommes exposés n'ont jamais été aussi agressifs. Ils n'ont jamais été aussi nombreux, et cela vaut pour chaque jour qui passe....Aujourd'hui, c'est trop. C'est comme vouloir un verre d'eau et se prendre un seau en pleine figure."

Un grand merci aux éditions Fayard et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre.
#Leserveur#NetGalleyFrance
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Le résumé était hyper alléchant, mas une fois commencé, le roman s'essouffle très vite et retombe comme un soufflé, faute d'intrigue.
Nous allons suivre le quotidien d'un serveur qui travaille dans un grand établissement d'Oslo, mais du serveur, on ne saura finalement pas grand chose et de ses clients non plus.
Il n'y a aucune intrigue, pas le moindre petit élément susceptible de susciter l'attention ou la curiosité et la fin n'apporte aucun élément particulier non plus.
Je me suis accrochée jusqu'au bout, en pensant que l'action allait démarrer tardivement, mais il ne se passe rien et ce, jusqu'à la dernière page, qui arrive subitement.
Grosse déception, et je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir.
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Je remercie énormément les éditions Fayard pour l'envoi, via net galley, du roman le serveur de Matias Faldbakken.
Venez avec moi, je vous emmène à Oslo et plus précisément dans le restaurant le Hills.
Cet établissement est d'un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d'hôtel.
Chaque jour, raide dans son habit, le serveur de ce grand établissement d'Oslo se tient là, comme il aurait pu le faire il y a cent ans, si ce n'est davantage. Il veille, attend, se tient prêt. Il circule dans la salle, prend les commandes, sert et débarrasse.
Les tables sont parfaitement dressées, les verres s'entrechoquent, les couverts vont et viennent sur la porcelaine avant d'être portés à la bouche. Tout est à sa place, l'ordre est immuable. Jusqu'au jour où un vent de changement s'engouffre dans le sillage d'une belle jeune femme qui prend place, l'air de rien, au milieu des habitués....
Je n'en dirais pas plus, à part que j'ai apprécié la lecture de ce roman.
Le serveur nous fait découvrir un restaurant imaginaire, toutefois il faut avouer que ça fait penser à certains grands restaurants :)
J'ai apprécié cet homme un peu guindé qui colle parfaitement au lieu.
L'ambiance est particulière, un peu d'un autre temps tout en voguant dans la modernité par moment. Cette ambiance m'a beaucoup plu et j'ai été charmé par ma découverte du restaurant le Hills. J'ai réussi à m'imaginer dedans, à regarder ce serveur travailler dedans. J'irais bien écouter le vieux Johansen jouer un air mélancolique.
C'est un roman intéressant, il est remplit de nostalgie, d'un monde un peu désuet. C'est pas mal.
Je n'ai pas eu de coup de coeur toutefois je lui mets quatre étoiles :)
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Partenariat Net Galley, j'ai eu du mal à m'accrocher à cette lecture. L'histoire, mais y-a-t-il une histoire ?

#Leserveur #NetGalleyFrance

Sorte de portrait d'un restaurant par l'intermédiaire d'un serveur... Effacé comme son métier l'exige mais un peu trop effacé à mon goût.

J'ai même envisagé un abandon à mi-parcours, de cette lecture mais quand on m'offre une lecture en partenariat je suis bonne élève et je lis en entier.

Mais même en lisant en entier je n'ai pas trouvé d'histoire, l'arrivée d'une femme enfant semblait être une histoire potentielle mais non rien de tout ça. Même pas un semblant d'intrigue...

Quelques saillies de pensées de la part du serveur mais hélas on ne le voit qu'au restaurant et un soupçon très très très léger chez lui (une fois au réveil...).

Un décalage entre le sentiment d'être dans les années 60 et le fait de se trouver dans le présent, reste le point que je qualifierais de positif, si je cherche bien.

Une déception de lecture avec "Le serveur" je l'ai finalement lu en entier mais heureusement pour moi, il était court, 190 pages !

Il n'y pas d'histoire c'est ce qui m'a le plus gênée car même en voulant faire le portrait de ce restaurant par le biais d'un serveur, un scénario aurait pu s'en dégager et le serveur aurait pu être davantage décrit dans son ensemble...

Etre serveur je l'espère n'est pas aussi ennuyeux que l'auteur le décrit (où passer le ramasse miettes confine au bonheur ...). Et si ce travail est sans doute répétitif (et l'auteur le mets bien en avant) j'espère que les serveurs et j'en suis sure ont une vie en dehors de leur travail et ne sont pas liés qu'au restaurant dans lequel ils travaillent.

Même les personnages secondaires qui auraient pu prendre de l'ampleur ne sont finalement que survolés et ne participent pas à une vraie histoire.

Déception donc, je me répète, je demande l'addition (pas salée j'espère !) et passe à un autre restaurant, à une autre histoire !

Je profite pour avoir une pensée pour tous les serveurs qui sont en attente de la reprise des restaurants et aux restaurateurs qui nous manquent ! Courage et merci à vous car se faire servir et déguster de bons plats est bien agréable.

Merci à Net Galley (dont je n'ai pas encore toutes les subtilités car j'avais obtenu des livres que je n'ai pas téléchargés tout de suite voulant attendre l'achat d'une liseuse et qui ne sont plus téléchargeables... ) et aux Editions Fayard !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Le serveur Matias Faldbakken chez Fayard
#Leserveur #NetGalleyFrance
Surprenant roman que celui-ci!
Oslo, un restaurant le Hills, intemporel, une clientèle choisie, représentative d'une certaine époque, des habitués table 10 ou table 13 et le serveur ...Raide, engoncé dans son costume , respectable, professionnel , dévoué corps et âme à son sacerdoce. D'ailleurs pourquoi vivrait il en dehors du Hills? La vie a l'extérieur pourrait-elle lui apporter mieux? IL ne se pose même pas la question !
Ce roman est surprenant, ce huis-clos étouffant, l'écriture de Matias Faldbakken se plie parfaitement à l'ordonnance des nappes, couverts, verres et humains fréquentant ou travaillant dans ce haut lieu de l'histoire gastronomique. Ni hâte ni précipitation, les évènements se succèdent , le sépia est de mise, incidents, réflexions, portraits ont un arrière -goût de suranné. Une lecture en demi-teinte donc pour moi .
Merci aux éditions Fayard pour ce partage.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
.....téléphone. Les quelques centimètres carrés de l’écran ont en quelque sorte remplacé la fonction du billet de banque – celle du convertisseur universel parfait, ai-je pensé, via Edgar. Travail, loisirs, photos, relations, savoir, bêtises, textes, harcèlement et asservissement, achats et échanges, production et consommation effrénée, faune et flore, créativité illimitée et folie du contrôle, désir et système, tout peut se convertir en argent, et en définitive, tout se convertit et s’affiche sur l’écran
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L’assurance et le naturel qu’elle affiche peuvent facilement se confondre avec l’intelligence, et peut-être en est-ce.
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Mais la Femme-enfant, ne dort-elle pas ? Elle porte de nouveaux vêtements, tout frais. Pas d’épis dans les cheveux. Absolument pas de cernes sous les yeux. Elle a l’air opérationnel.
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Bratland est fourbe. Il a toujours l'air fourbe. Un sourire de serpent. Des yeux de merlan frit. Le commentaire facile. Bratland n'aura bientôt plus un poil sur le caillou. Il n'est pas vraiment beau. Pour être plus précis et respecter le style du début des années vingt: il ressemble en fait à Jacques Vaché. Comme lui, il a la face de rat d'un Conan O'Brien posée sur les hautes épaules d'un Bernie Sanders. Et de mauvaises dents.
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Le Hills est d’un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d’hôtel – en d’autres termes, le restaurant remonte au milieu du XIXe siècle. Raide dans mon habit de serveur, je me tiens là, comme j’aurais pu le faire il y a cent ans, voire plus. Tous les jours les gens commettent des actes extravagants. Pas moi. J’attends. Je me tiens à disposition. Je circule dans la salle et prends les commandes, je sers et je débarrasse.
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