Chasse à l'homme

Dans un monde post-apocalyptique glaçant, une épidémie a transformé les hommes en monstres sanguinaires, détruisant toute vie croisée. Viol, tuerie, torture, rien ne manque. Beth et Fran les traquent avec d'autant plus de zèle qu'elles ont besoin d'absorber les oestrogènes testiculaires des monstres pour éviter la contagion.Elles ont transgenres. Et traquées par des femmes qui les haïssent.

Le thème aurait pu être un terreau fertile pour de nombreuses réflexions incluant le genre. Malheureusement la violence et et l'écriture ont arrêté en route ma soif de découverte.

Cela m'aura au moins permis de constater que ce genre de littérature n'est pas pur moi;

Merci à Sonatine et à Netgalley.

408 pages Sonatine 21 septembre 2023
#Chasseàlhomme #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..

"Chasse à l'homme" est un roman post-apocalyptique dystopique qui se déroule dans un monde où les hommes sont devenus de dangereux zombies sanguinaires, où les femmes se débrouillent pour survivre et où les personnes transgenre sont haïs de par leur possibilité de se transformer en zombies s'ils ne trouvent pas d'oestrogènes.
Nous suivons principalement quatres personnages, trois personnes transgenres (homme > femme) et une personne transgenre (femme > homme) qui vont devoir se débattre dans une ambiance impitoyable ou un groupuscule de femmes règne de manière fasciste sur la plupart des grandes villes.
Nous sommes sur un roman fort mais aussi dérangeant, qui coche quasiment toutes les cases des Trigger Warning tel que le meurtre, la torture, la mutilation, la violence extrême, la transphobie, le racisme et le fascisme sans oublier des expériences sur les femmes enceintes, viol, pornographie.
Si vous êtes sensible, abstenez-vous, sinon vous pouvez le lire, c'est une histoire intéressante, qui au delà du récit en lui-même, dénonce des sujets importants, notamment le féminisme extrême, sujet peu abordé d'habitude (on parle beaucoup plus du féminisme"classique dans notre société actuelle, mais ont en oublie trop souvent les mauvais côté, et je ne dit pas cela car je suis un homme mais bien parce que ce comportement existe réellement).
On peut y voir également comment se développe un état fasciste militarisé, de l'intérieur.
Les personnages sont attachants pour la plupart (au moins dans le groupe qui est mis en avant) ou alors bien développés même quand ils sont pourris jusqu'à l'os.
Il y a parfois quelques petites longueurs mais rien qui soit vraiment gênant pour la lecture.
Je vous conseille donc ce roman si vous cherchez l'originalité, quitte à en avoir parfois du dégoût selon les scènes.

Bonjour, on se retrouve pour un nouveau livre. le temps d'une critique, je me mets dans la peau d'un influenceur, je trouve ça cool. J'ai donc eu la chance d'avoir reçu ce livre dans le cadre la masse critique “mauvais genre”, première fois que je suis lauréat dans cette thématique, ce n'est pas faute d'avoir tenté ma chance auparavant, faut croire que je n'étais pas le public visé. J'avais sélectionné trois livres pour l'occasion : « Cache-cache mortel » de Kiersten White, « L'odyssée des étoiles » de Bo-Young Kim et bien évidemment « Chasse à l'homme » par Gretchen Felker-Martin.

Critique sponsorisée ?
Non
Critique en partie sponsorisée ?
Non
Critique incluant un produit donné ?
Oui. Merci aux éditions Sonatine et à Babelio. (Pas sûr qu'ils apprécient ce billet et pas sûr d'être sélectionné dans un futur pour une autre masse critique).
Critique incluant un lien affilié ?
Non

Chose promise, chose dû, je suis allé au bout de ma lecture, même si j'ai eu très envie de passer à un autre livre. C'est un récit engagé, féministe, à l'écriture crue et vulgaire pour désigner la sexualité de l'homme (on trouvera à foison des “bites”, foutre, “couilles”), mais qui ne manque pas de qualité. le récit est rythmé, beaucoup d'action, des descriptions, des phrases élaborées. Ici ou là, on y trouve de l'écriture inclusive à retourner l'estomac d'un immortel. C'est assez déroutant à lire, surtout les “iels”. Au niveau de l'histoire, j'ai tenu un bon tiers avant de lâcher prise. le reste, je me suis accroché, sans réellement m'immerger dedans.

Pour ce qui est de l'histoire voici en gros les grandes lignes : Deux transsexuels chassent des hommes pour mâchouiller leurs testicules (crus ou cuits)(la couverture est explicite), car paraît-il ceux-ci sont riches en oestrogènes, ce qui les empêche de devenir des hommes. En effets, les mâles sont parasités par un virus qui les transforme en monstres n'ayant pour envie que de féconder les femmes. Celles-ci se font dévorer par leur foetus lorsqu'il a 4 mois de gestation. Un clan de féministes chasse les hommes et les trans. Je ne dévoile pas grand-chose, puisque l'auteure nous l'explique dans les premières pages. Dommage, car ça partait fort.

C'est un roman post-apocalyptique avec un brin de dystopie. C'est bien trash, violent, sanglants. Ça m'a fait penser à Clive Barker (mais sans l'imagination) et Poppy Z. Brite. J'ai bien aimé quelques passages (surtout l'arrachage de la dent). Pourtant, je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'histoire, pas du tout transporté par le monde imaginé par Gretchen Felker-Martin, mais aussi par les personnages pourtant originaux par leur transsexualité, et puis ils passent beaucoup trop de temps à coucher ensemble et comme à ce sont deux hommes à la base, je vous laisse imaginé comment c'est narré. Quant à la fin, je n'ai pas été surpris.

J'abandonne à la moitié. Sans aucun intérêt, ou pour ado qui aime les jeux vidéos zombiesques peut-être. Je ne sais quel est le prétexte à quoi : le transgenre pour mettre des scènes porno toutes les deux pages, ou le fantastique pour faire un livre avec de la violence. L'idée de base et quand même qu'une épidémie a rendu les hommes en monstres, que les femmes sont sauvées mais tuent les hommes, et qu'entre les deux nos héroïnes, transgenres, doivent manger des testicules pour éviter de se transformer en monstre et donc tuer aussi. Apparemment, le livre avait pour but de dire la difficulté du transgenre dans nos sociétés : le pinceau pour peindre le tableau est trop grotesque. le dess(e)in est loupé, sans fond. Un record des mots bite, couille, vagin, baise, et pfff !

🍒Chronique🍒

Et si on jouait…

Si on jouait à « Jamais je n'ai.. », c'est une variante de notre « conséquence ou vérité », et dans une Chasse à l'homme, toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre, et les conséquences diverses et variées…Jamais je n'ai…C'est une invitation à balancer du lourd, sans y toucher…C'est bouffer le nerf de la guerre, avec du beurre…C'est avouer, mais à couvert(s)…

Donc, on reprend…
Jamais je n'ai…
Rien lu de semblable.

Comme ça, c'est dit. J'y suis allée pour le post-apocalyptique, je reviens, j'ai de la boue dans les cheveux, des traces de sang et d'autres substances douteuses dont je me serai bien passée, une vague nausée et quelques idées qui n'en finissent pas de tournebouler…Tant d'émotions qui se battent dans un duel perpétuel. Des émotions, c'est tout ce que je demande, même désagréables, même horrifiantes, mais des émotions. Et là, j'ai été suis servie, au-delà de mes espérances et de ce que mon estomac pouvait supporter…

Jamais je n'ai…
Été aussi bousculée.

Ce n'est pas tant l'action, vous vous doutez bien, même si clairement on est sur une intrigue époustouflante, qui n'en finit pas d'aller à toute berzingue. Je dirai que c'est l'idée de la sororité qui prend ici d'autres formes. Des formes extrémistes, des formes radicales. C'est dérangeant. Mais ça va même plus loin encore, puisque certaines de ces femmes vont jusqu'à vouloir exterminer une partie de la population. le problème c'est que ce virus, le T-Day, rend les hommes encore plus sauvages et incontrôlables. Poussé à l'extrême, leurs violences n'a, ici, plus de limites. Ils leur restent quoi du coup, aux femmes, aux transgenres, comme solution? Survivre. Survivre aux autres. Survivre dans un univers hostile. Survivre en se lançant dans une Chasse à l'homme, plus ou moins ragoûtante, plus ou moins trash. Survivre sans une once d'espoir…

Jamais je n'ai
Discriminé, qui que ce soit.

Je reconnais la part d'humanité, en tout un chacun.e…Et ça, c'est la vérité. Voilà pourquoi, il va falloir y aller dans cette dystopie. Certes, elle est provocante, couillue, écoeurante, mais elle est aussi, pleine d'humour et de tendresse, qu'elle pose des questions sociétales et politiques précurseuses, qu'elle a une énergie dingue et cathartique. Les zombies, c'est encore la tendance et plus encore en ce mois de l'Imaginaire! Ce roman, c'est une porte ouverte dans nos esprits: c'est l'explosion des zones grises, un horizon redéfini à la sauce piquante, la libération du genre, l'effet assumé de fureur…Partir dans cette aventure, c'est peut-être en revenir, avec quelque chose en moins, mais avec de l'intelligence en plus…Comme ça, c'est dit!

Toujours, je vais
Vous recommander cette petite bombe!💣
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