Le Serment des oliviers

1937.A Bellerive, près de Mirepoix, dans l'ariège, c'est le moment des vendanges chez les Rouzeau. Arrivent bientôt les vendangeurs, dont deux belles jeunes filles, Irène et Jacqueline. Elles disent être au chômage pour être acceptées parmi les vendangeurs.
Hippolyte Sarrail, propriétaire du domaine, tombe amoureux d'Irène. André aussi est amoureux. Tous les deux lui tournent autour. Le soir Irène a encore rendez-vous mais elle le cache à sa soeur Jacqueline. Le lendemain, elle cherche Irène partout mais ne la trouve pas. Mathias, frère d'André Rouzeau retrouve un morceau d'étoffe tâché de sang appartenant à la robe d'Irène. Par terre, à côté se trouve le couteau d'André. Le rapprochement est vite fait. André est arrêté. Interrogé sans cesse, il finit par avouer. Il est remis dans sa geôle crasseuse, mais, en tirant sur les barreaux de la fenêtre, il s'aperçoit qu'ils peuvent céder. Le lendemain, il n'est plus la. Ils mettent tout le corps de gendarmerie sur le coup. Au village, certains disent qu'il est parti dans les montagnes du côté de l'Espagne, d'autres pensent qu'il se cache chez son père. Mathias fait figure de complice. Il revient à la ferme La Borie. On lui donne la convocation pour qu'il se rende chez les gendarmes. On lui propose de se mettre dans la Légion Étrangère pour être tranquille. Il est prêt à partir. Il veut prouver l'innocence de son frère. Près de Bellerive, il croise Adeline. Ils se promettent de ne pas s'oublier, de s'écrire. Il part pour Port-Vendres, prend un cargo pour atteindre Sidi-Bel-Abbes. La, il prend le pseudonyme Marcel Rouzy.
Le 29 septembre 1938, André fut condamné par contumace à quinze ans de bagne pour l'assassinat d'Irène restée introuvable. Victor Rouleau, le père est abattu. Adeline envoie une lettre à Mathias, mais celui-ci se demande si elle l'attendra.
Avec l'arrivée de la guerre, Mathias revient à quelque cinquante kilomètres de chez lui. Un jour' il rencontre Arnal les intestins béants. Il lui dit qu'en échange d'un peu d'eau il lui confiera un secret concernant André.
Quel est ce secret ? Et que cachent Irène et Jacqueline ? Mathias et Adeline vont-ils enfin se retrouver. Il y aura d'autres révélations et d'autres guerres.

Gleyze possède une écriture qui comporte quelques tics de langages. Mais sinon, c'est un bon style des terres du Sud,du terroir Toulousain. Il y a beaucoup de références à la bonne nourriture et Gleyze nous met à chaque fois l'eau à la bouche. Tout se précipite au dernier quart du livre dans lequel le lecteur connaîtra le serment des oliviers. Une lecture agréable et pas trop longue mais qui ne restera pas longtemps en mémoire,en ce qui me concerne.

Automne 1937. Au domaine du Bellerive, près de Mirepoix, dans l'Ariège, Irène et sa soeur se présentent pour les vendanges. Elles se prétendent ouvrières au chômage mais André, le fils cadet du régisseur, en doute. D'ailleurs, que cherchent-elles en posant toutes ces questions ?
Le propriétaire du domaine, maître Sarrail, célèbre avocat toulousain, a vite fait de repérer la charmante Irène. Il tente de la séduire mais son pédant de fils la courtise aussi, ainsi qu'André qui est subjugué. Irène se dérobe habilement à tous ses soupirants.
Un matin, l'équipe des vendangeurs retrouve un morceau de la robe d'Irène au bord d'un chemin. Un couteau de vigneron ensanglanté a été oublié à ses côtés. L'enquête aboutit vite. Tous les éléments accusent André. le garçon est condamné, son sort est scellé pour de longues années… au désespoir de son frère aîné, seul convaincu de son innocence. Jusqu'à ce que la débâcle de 1940, en bouleversant les destins, ne fasse éclater l'incroyable vérité…
Un bon petit roman du terroir qui se lit bien. C'est plutôt bien écrit. J'ai passé un agréable moment...

A l'automne 1937, en Ariège, les vendanges commencent sur le domaine de Bellerive. Pour la famille du régisseur Rouzaud, le père et ses deux fils, c'est un moment de labeur mais aussi de contentement en pensant au futur vin produit. Parmi les aides vendangeurs, deux jeunes filles qui n'ont pas l'habitude de ces travaux, attirent les convoitises. Les ennuis commencent...
Malgré quelques longueurs et un peu trop de détails, ce roman du terroir fait quand même passer un bon moment.