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Citations sur L'opéra de Shaya (15)

Le monde n’existe pas pour notre satisfaction personnelle. Le monde est ce qu’il est, il s’en fiche de nous, c’est à nous d’y trouver notre place, et souvent ça frotte ou ça cogne, et ça fait mal.

Interview de Sylvie Lainé
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Je suis plutôt content d'avoir Cynthia comme partenaire, aussi. Cynthia la naïve, la pulpeuse et blonde astrophysicienne, Cynthia qui croît que le monde est un gros gâteau qu'on a fait lever rien que pour nous, que l'univers est une grande horlogerie dont les mécaniques bien ajustées chantent une suave musique - et que si nous entendons des grincements, c'est parce que nous ne savons pas écouter.
("Grenade au bord du ciel")
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Nous avons discuté, tant bien que mal, avec au moins dix autochtones. Mêlant notre maigre vocabulaire – mais le leur est-il beaucoup plus riche ? – avec des signes, des dessins, des grimaces. Mimiques qui d'ailleurs ne doivent pas signifier grand-chose pour eux, leur visage est si différent du nôtre.
("Grenade au bord du ciel")
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J'entends encore cette voix qui chuchote dans une langue que je devine à peine, les syllabes deviennent une histoire qui de jour en jour se fait plus claire dans ma tête.

(Grenade au bord du ciel)
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Où peut-on trouver un restau sympa, avec des fruits frais et de la vraie purée de légumes ? Là où il y a des astroports et des migrants, il y a toujours des endroits où l'on peut se vautrer dans des fauteuils en compagnie d'inconnus, en savourant les petits plats locaux. Même les bouseux aiment ce genre d'endroits.
("L'Opéra de Shaya")
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Ray ne parle pas souvent. Il prend son temps, il écoute tout le monde. Mais quand il parle, après, en général personne n’a plus rien à dire.

Grenade au bord du ciel
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Bien sûr, ça implique de sa déguiser en schtroumpf, de sauter à cloche-pied, et de soigner les hémorroïdes d'une sorte de grosse vache obscène qui se vautre dans la vase.
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Lone a ressuscité, dans une explosion de bonheur ineffable. Ses particules ont été libérées, elles se sont emplies de potentialités pendant le bref instant d’ivresse folle de l’envol entre ciel et terre, puis elles se sont recomposées harmonieusement en retombant, chacune établissant toutes les connexions possibles et optimales avec ses voisines. Lone est redevenu un, entier, vivant jusqu’au dernier grain.

Lone se sent suffisant, maintenant. La faim dévorante qui l’a étreint à son réveil est calmée. S’alimenter n’est plus une nécessité de survie, les partages vont pouvoir redevenir ce qu’ils doivent être : un plaisir de gourmet curieux, des offrandes, une découverte. L’occasion d’échanger quelques grains avec l’univers, de goûter ses voisins, de leur faire des cadeaux. De lisser son périmètre, de tracer courtoisement sa frontière.

Le peuple des sables est sage et modéré. Il n’est pas gourmand ni avide. Il ne cherche que l’équilibre, et un peu de communication.

Bien sûr, Lone n’est plus le Sable qu’il était, quand il était entier – celui qu’il a été pendant des milliers d’années. Il n’est qu’une partie de son ancien moi, et un individu autonome dorénavant. Il n’a plus la même intelligence, mais sa mémoire granulaire porte quelques traces de l’expérience acquise dans le passé. Il rassemble les bribes de souvenirs qui flottent. Au Sud, il y avait Sombre, le calme voisin noir, avec qui l’échange était toujours serein, selon le souffle du vent. Ils ont passé des siècles d’amitié tranquille à palper et redessiner à l’infini la presque immuable frontière entre leurs organismes. Ciel, le voisin de l’Est, était plus discret, assez peu actif, mais plaisant compagnon aussi, et ses grains étaient toujours savoureux et riches d’enseignements.

Un amour de sable
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Le ciel est mauve avec des reflets violets, zébré d’indigo et de mouchetures irisées, on dirait que sa vue aussi a été améliorée car elle perçoit des couleurs qu’elle ne voyait pas tout à l’heure. La clairière est parsemée de lianes turquoise qui bougent doucement, s’étirent lascivement et bouclent en se frôlant. De longues fougères dorées ondulent par endroits, et se densifient un peu plus loin, se mêlant à de plus grandes plantes qui seraient des arbres si les branches ne se balançaient pas doucement - mais elle ne sent pas le moindre souffle de vent.

L'opéra de Shaya
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Toujours le même choix.Voyageur qui n'a pas sa place nulle part, ou intégré dans un monde qui t'enferme. Pas de 3ième voie
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