Alors voilà... Après 3 tomes, la fin est proche... La fin est là. A mon grand dam,
Manu Larcenet a abrégé les souffrances de Polza, ainsi que les siennes. La série Blast devait paraitre en 5 parties... le voyage de Mancini s'arrête finalement au 4ème opus, Pourvu que les bouddhistes se trompent, parce que
Larcenet n'en pouvait plus de penser Polza, de vivre Polza... son entourage non plus.
Et puis Manu voulait faire un film de cette énorme boite de Pandore qu'est son oeuvre... Mais finalement, il n'y aura pas de film non plus. Cette histoire porte malheur.
Alors le tome 4 clôt définitivement cette incroyable et glauque enquête, et toutes nos questions, ou
presque, trouveront réponses ici, au terminus...
Polza a-t-il tué Carole Oudinot ?
Qu'a-t-il réellement fait durant son chaotique périple ? A-t-il tué d'autres personnes ? Est-il vraiment coupable de violence ? En est-il seulement capable ?
Toutes ces questions, et bien d'autres, m'ont hantées. Et je me suis sentie soulagée d'avoir des réponses, tout en étant triste et frustrée de cette fin que je redoutais. Grugée... par cet illusionniste de Polza.
Et je n'en dirais pas plus, ne voulant pas spoiler ce fragile équilibre...
Son Blast m'a embarquée, loin, très loin, et ce fût et restera une expérience très particulière d'avoir baigné dans cet étrange univers durant la vague de canicule... soufflée, balayée, explosée par le talent de
Manu Larcenet et par la personnalité de ce géant obèse et psychotique, (non pas
Larcenet ! ^^) Polza Mancini, un des personnage les plus mystérieux de la littérature graphique qui hantera encore longtemps mes pensées et mes rêves.