Je n'ai pas du tout aimé cette adaptation de la légende de Tristan et Yseult.
Le graphisme qui m'avait attiré sur la couverture ne se retrouve pas vraiment à l'intérieur, certaines planche sont soignées, offrent une part de magie, mais l'ensemble est plutôt décevant, un graphisme pas toujours élégant, des couleurs acides et pâlottes, pas de lumière, pas d'harmonie, et des effets dynamiques grossiers, comme la poignée de main qui fait des étincelles (non !). le fond m'a aussi franchement déçu, la magie n'opère pas, on ne ressent pas l'univers des légendes, ce peut être un choix, mais on tombe parfois dans un vaudeville vulgaire, entendre Tristan dire “Je suis le dernier des enfoirés”, ou Bringien traiter ses amis de “bande de nouilles”, ça me gêne. Et c'est valable pour l'ensemble des dialogues. Yseult est totalement insupportable, une pimbêche moderne. Tout cela souligne une volonté de moderniser, mais cela détruit complètement le côté romantique de cette légende, ainsi que le côté historique, et le fantastique ne semble plus qu'un prétexte, qu'une facilité scénaristique pour un vaudeville grossier, ce n'est pas quelques pleines pages plus soignées qui parviennent à sauver la mise.
Bref, cette adaptation, je la trouve plutôt ratée.
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Il n'y a rien de plus attirant, inquiétant, beau, laid, terrible, joyeux et triste que l'amour interdit.
Je gardais de ma lecture de Tristan et Isolde un amour plus chaste que ne le représente cette BD, mais je l'avais lu il y a longtemps et sans doute y a-t-il pour cette histoire autant de versions que de conteurs.
J'ai beaucoup aimé le trait et les couleurs de Singeon. Aux entrelacs de fleurs jusqu'aux personnages mal esquissés, il y a là une atmosphère très médiévale, et il se dégage des cases une poésie et une beauté certaines. le récit se lit très bien, mais l'empathie se fait beaucoup moins.
- vous n'êtes que des idiots (j'à peu près cite) leur dit Brangien (là aussi).
C'est un peu ce que l'on pense des héros éponymes. Les autres personnages, à peine présents, ont peine à se faire une place ce qui fait que à part avoir envie de les secouer ou leur distribuer des baffes, on se fiche pas mal de tous ces protagonistes.
Un peu dommage, non ?, de déposer des pantins dans un si beau décor.
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Une œuvre qui puise ses sources dans la mythologie et la poésie celtique et qui trouve ici une nouvelle forme, réussie.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Intelligent et sensuel, l’album se distingue aussi par un découpage rythmé, des teintes légères et un graphisme délié.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Un album énergique et joyeux qui remet un conte traditionnel au goût du jour.
Lire la critique sur le site : BDGest
Pour tous les amoureux épanouis, éconduits, satisfaits ou désespérés, au septième ciel ou au fond du gouffre, fusionnels, dysfonctionnels, câlins ou taquins, illusoires ou sans histoire, vous tous mes amis qui risquez vos peaux dans le tourbillon de la passion !
La magie est en toute chose. La magie est une façon d'envisager les choses.
Dans le 176e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L’être nécessaire, premier tome sur deux d’Habemus bastard que l’on doit au scénario de Jacky Schwartzmann et au dessin de Sylvain Vallée, qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Bâtardes de Zeus que l’on doit à Agnès Maupré et aux éditions Dupuis
- La sortie de l’album Vert que l’on doit à Mario Besançon qui co-signe le scénario avec Patrick Lacan pour un titre édité chez Rue de Sèvres
- La sortie de l’album La part des lâches que l’on doit à Marguerite Boutrolle qui édite ce nouvel ouvrage chez Virages graphiques
- La sortie de l’album Silence d’amour que signe Matthieu Parciboula et qu’édite la maison Casterman
- La sortie de l’album Chroniques du grand domaine que signe l’autrice Lili Sohn et qu’édite Delcourt dans la collection Encrages
- La sortie de l’intégrale de la série Darnand, le bourreau français, trois tomes réunis dans un seul volume signé Pat Perna pour la partie scénario, Fabien Bédouel pour le dessin et c’est publié chez Rue de Sèvres.
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