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EAN : 9782260056171
208 pages
Julliard (19/10/2023)
3.83/5   32 notes
Résumé :
« On pense souvent nos fantasmes sexuels comme le lieu de l’intime et du secret. Ce que nous imaginons quand nous faisons l’amour ou quand nous nous masturbons ne regarde a priori que nous. Et pourtant. »

À l’heure de la lutte contre toutes les violences sexuelles, comment expliquer la survivance de fantasmes de domination dans notre imaginaire érotique ? Quelle en est la fonction réelle ? Dans ce récit autobiographique libérateur, l’artiste et milita... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L'objet de ce récit autobiographique, d'après ce que l'on comprend – mieux dans les entretiens de présentation de l'ouvrage que dans sa structure de celui-ci –, c'est la dialectique entre le désir et les fantasmes sexuels. Ces derniers sont à la fois ce qu'il y a de plus subjectif, intime, insondable et souvent inavouable, car placés au plus profond de l'esprit de chacun, et – soutient l'auteur – un objet politique du féminisme jusqu'à présent inexploré, contrairement aux sexualités. La subjectivité des fantasmes découle de la circonstance qu'ils sont chevillés au vécu, à l'expérience de la sexualité de l'individu, en complète évolution au fil du temps ; elle impose de les explorer à la première personne, et de ne revendiquer de vérité que chez ceux.elles qui s'y retrouvent. La constitution en objet politique, en revanche, repose sur la généralité de la domination patriarcale et sur la diffusion des violences sexistes, dont l'auteur démontrera par son expérience qu'elles déterminent fondamentalement ses/les fantasmes, principalement par le truchement de la pornographie, dont la consommation constitue un point essentiel de la démonstration.
À l'origine de l'enquête, il y a deux observations surprenantes : que les fantasmes sexuels ne sont pas aussi genrés qu'on pourrait le croire, c-à-d. qu'il est faux de penser que les hommes nourriraient des fantasmes de violence et de domination alors que les femmes privilégieraient des fantasmes romantiques, égalitaires et fondés sur le consentement ; et d'autre part que, contrairement aux voeux de la raison et du militantisme féministe qui, non sans effort, est enfin parvenu à créer le porno éthique, ce dernier n'est pas excitant, il est donc inefficace et inopérant, à l'inverse du porno mainstream qui est violent, sexiste, culpabilisant, mais alimente les fantasmes des deux sexes et, ainsi qu'il sera démontré in fine, permet une forme de libération psychique et a parfois même des effets thérapeutiques. À noter que ce dernier point, je l'ai déjà lu chez Virginie Despentes, citée, et surtout chez Claire Richard, qui ne l'est pas alors qu'elle mériterait grandement de l'être... le postulat de la démonstration, de toute manière, c'est qu'il faut bien distinguer entre le désir, qui a vocation à être réalisé, et le fantasme, qui entretient avec celui-ci des relations complexes, mais ne possède absolument pas cette vocation.
L'auteur, sans doute à la recherche de l'origine de ses fantasmes sexuels, après quelques précisions, commence son exploration autobiographique dès l'enfance de la petite fille qu'il était, enfance caractérisée, comme c'est si souvent le cas, par l'inculcation de la honte de la chose sexuelle. Son adolescence est décrite comme la période du refoulement de l'homosexualité, faute de représentations culturelles mais surtout à cause d'une homophobie transmise, conçue au sens littéral du terme (« peur de... »). Vers la fin de l'adolescence, à l'âge de 17-18 ans et alors que son lesbianisme n'est pas encore assumé, déclaré ni acté, la jeune fille est confrontée à deux événements traumatiques que l'on peut qualifier d'attouchements sexuels sous emprise, de la part de deux adultes dominants : le propriétaire du club d'équitation qu'elle fréquentait depuis de nombreuses années, et un prof de philo rencontré durant l'année du bac. Ces traumas, auxquels une importance fondatrice est donnée dans le texte, constitueront le matériau déterminant de ses fantasmes futurs, concomitants avec la réalisation de ses désirs homosexuels. La narration autobiographique s'interrompt brutalement vers l'âge de 25 ans, lorsque la jeune femme commence à consommer de la pornographie et à analyser cette pratique : nous sommes là aux deux tiers (abondants) du livre. Est ainsi posée la thèse que l'excitation éprouvée par les scénarios pornographique violents, en particulier sadomasochistes, ainsi que ses imaginations où les scènes de harcèlement subies au seuil de l'entrée dans l'âge adulte sont revécues avec les variations multiples par lesquelles la victime aurait été consentante, n'est en fait qu'un remède cathartique à ces traumas, sorte d'empowerment par la capacité de se mettre à la place de l'agresseur dans la fiction et de se voir en même temps autrement que comme victime. Est également proposée une généralisation sociologique sur l'attractivité de ce genre de scénarios pornographiques, dont découle enfin la possibilité de mieux identifier à la fois la nature du fantasme et le rôle éventuellement thérapeutique de la pornographie.
Mes réserves relatives à cet ouvrage, on l'aura compris, portent surtout sur l'omission. Ce récit est totalement tronqué, comme si la vie (fantasmatique) d'Océan s'était soudain figée à 25 ans, lors de la « découverte » de la pornographie. En admettant même que le rôle des traumas des 17-18 ans de la jeune fille ait été déterminant au point de bloquer toute évolution de ses fantasmes, est-il crédible que la vie notamment professionnelle d'Océane, femme de spectacle, et ensuite sa transition commencée vers ses 40 ans n'aient eu aucun impact sur leur évolution ? Aucun autre trauma lesbophobe ni transphobe à signaler depuis lors ? Aucun changement à déclarer dans la consommation pornographique ni dans ses contenus préférés depuis vingt ans ? La transition vers le genre masculin d'Océan fait notoirement l'objet d'une série documentaire – dont je n'ai qu'incomplètement pris connaissance – mais il me semble que le sujet spécifique des fantasmes, et notamment de leur dialectique avec le désir pendant cette transition n'aurait pas été redondant et au contraire aurait eu toute sa place dans cet ouvrage. En particulier, la thèse de l'indifférence fantasmatique au genre peut-elle être simplement énoncée sans recourir au même type d'auto-analyse précisément durant la transition de l'auteur.trice ? En vérité, le soupçon est fort que ces omissions soient plutôt des dissimulations, et la démonstration en est conséquemment très affaiblie.
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Je ne vais pas commenter tout ce qui concerne le témoignage d'Océan, parce qu'un témoignage n'est ni bon ni mauvais, il apporte toujours beaucoup selon moi, et c'était intéressant à lire (surtout sa façon de décrire la socialisation des femmes en tant qu'ado et préado, ce besoin d'être validé•e par un homme même pour ellui qui n'aimait que les femmes - sans pour autant s'avouer lesbienne) et peut-être courageux à écrire.
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D'abord j'ai eu du mal à m'adapter au style de l'auteur, que j'ai trouvé compliqué et ampoulé, au moins dans l'introduction. J'ai eu l'impression que le texte était très fouillis ensuite, les idées me semblaient mélangées et en désordre, parfois même contradictoires 🤷🏼‍♀️ Océan reste très prudent avec ce qu'il dit, parfois c'est du "nous" pour parler de généralités (pas toutes sourcées, c'est dommage, on est vraiment entre le témoignage et l'essai mais il rate le coche je trouve) puis ça part sur le je, mais sans aller au bout de la réflexion, comme s'il ne voulait pas heurter, enfin c'est l'impression que ça m'a donné.
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Océan parle de déconstruire ses désirs (par exemple quand on dit qu'on aime pas les hommes noirs et que c'est juste un goût comme un autre : non, c'est raciste), mais jamais il n'évoque l'idée de déconstruire ses fantasmes, parlant même de "libido tristement immorale" ou déclarant "Peu de gens échappent à la nécessité d'érotiser la violence" sans vraiment expliquer ce qu'il entend par-là (ou alors pour moi c'est le mot nécessité qui est mal choisi, c'est une obligation qui est portée par la société patriarcale, pas une nécessité en tant que telle).
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Il insiste beaucoup sur la fonction réparatrice de ces mises en scène, mais c'est limite à en effacer la cause, qu'il cite lui-même pourtant, et qui est la société patriarcale et ce qu'on nous inculque dès le début de notre vie. Donc en gros l'appropriation et la réappropriation ok, mais pas de remise en question, pas de déconstruction en vue de modifier le fantasme, tout au plus une déconstruction pour l'excuser, l'expliquer. Il dit même que "la fonction compensatoire fonctionne dès lors qu'on baigne dans la culture du viol", mais je vois pas trop ce qu'il cherche en disant ça, à "excuser" aussi les personnes qui n'ont pas vécu d'horreurs et qui pourtant se complaisent dans des fantasmes violents ? Je vois pas l'intérêt de plaquer la fonction compensatoire ici, ça fonctionne (ça excite, ça permet d'atteindre l'orgasme) parce que oui, la culture du viol nous a toujours inculqué que c'était ça qu'on voulait, ça qui nous attirait. Arrêtons de chercher midi à quatorze heures.
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À la fin quand même Océan boucle sa réflexion en expliquant qu'il n'arrive pas à sortir de sa cage (le fantasme qui l'excite le plus et qui reprend le contexte d'une agression sexuelle qu'iel a subie enfant)... Et que la sexualité violente qu'on fantasme en est une. Mais même ça il ne le dit pas clairement. Peut-être que c'est ça qui me gène au fond, je comprends tout ce qu'il précise sur le porno et son industrie délétère, je comprends quand il parle de ce qu'il pense/pensait en précisant que c'est évidemment lié à son éducation (patriarcale, raciste, classiste), mais je ne comprends pas que ces pincettes qui poussent à préciser tout ça le poussent aussi à rester si timoré dans ses conclusions, si ambivalent. Il répète que tout son essai n'engage que lui et les personnes qui s'y retrouvent mais il prend quand même des gants et des détours pour finir par demander si c'est possible de fantasmer sans enjeux de domination, et si c'est même souhaitable, et répondre qu'il en sait rien. Ça m'a saoulée. Pour moi, ne pas essayer de changer ses fantasmes et s'y complaire cela participe à la culture du viol. Comme on déconstruit ses désirs racistes ou classistes, on devrait déconstruire ses fantasmes sexistes. Même si je comprends que cela n'est pas possible pour toustes et qu'on a toustes nos vécus différents qui influencent ces fantasmes.
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C'est un détail, mais Sade et Apollinaire associés au SM ça m'a fait grincer des dents. Je crois qu'il y a une grande différence entre le sadomasochisme, qui implique une réciprocité, et le sadisme. Pour moi les deux auteurs cités (et que j'ai lus aussi dans ma période "c'est de ma littérature c'est important de lire ça" - spoiler, non) racontent juste des trucs dégueulasses, je sais pas si c'est pour choquer, pour exorciser quoi que ce soit ou parce que ça les excite, mais y'a rien de consenti dans leurs bouquins, ou à des niveaux d'horreur qu'on atteint pas quand on est sain.
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Petite mise en garde avant de commencer : ce livre traite d'agressions s*xuelles sur mineur.e.

Pas un coup de poing mais presque, tant le récit résonne et enfonce des portes qu'on tente tant bien que mal de laisser fermées, à tort ou à raison. C'est son passé, son vécu, mais malheureusement, nous sommes énormément à avoir une chanson intérieure du même timbre, avec les mêmes notes. Des traumatismes qui nous hantent et nous rongent, une culpabilité qui s'accroche à nos vestes quand elle devrait serrer la gorge des responsables.

Ici, il est question de réappropriation. de prise de contrôle sur nos fêlures, pour y glisser de la peinture d'or. de mise à mort de la honte. Ici, c'est une mise en lumière de la place des traumatismes dans les fantasmes, de l'oeuvre cérébrale visant à nous remettre la bride en mains et manier la bête qui gronde au fond de nous.

Elle peut être dure, comme lecture. Salvateur pour beaucoup de gens. Ennuyeux pour un petit paquet de personne. Personnellement, je l'ai dévoré, je me suis reconnue à moindre échelle, sentie comprise et moins seule. Elle est bienveillante, infiniment douce à l'égard de toutes ces femmes abusées durant l'enfance, l'adolescence, ou la vie d'adulte, voire les trois à la fois. Elle apporte des clés de réflexions, des réponses à certaines questions, une main tendue pour sortir de la boucle infernale d'une responsabilité qui ne nous revient pas.

N'ayez pas honte de vos fantasmes, et de l'impact de votre histoire sur ces derniers. Soyez indulgent.e.s avec vous-mêmes. Et lisez ce livre.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
7. « […] Je ne crois pas à la théorie selon laquelle les fantasmes des femmes seraient fondamentalement différents de ceux des hommes. Pas parce que les catégories homme/femme ont peu de sens à mes yeux, mais parce que peu de gens échappent à la nécessité d'érotiser la violence, les personnes sexisées sans doute moins encore que les autres, compte tenu de la fonction réparatrice de ces mises en scène.
Quel que soit l'endroit où vous vous placez, il est question de domination.
[…]
Les fantasmes et les pratiques sexuels sont innombrables. Leur immense majorité découle du même système de violence organisée. Qu'ils prennent des formes en miroir ou en opposition à cette violence, ils s'organisent toujours à partir de ce centre.
J'ignore si une sexualité sans enjeu de domination et sans asymétrie est possible. À défaut, il est toujours plus souhaitable que cette domination s'exerce dans le cadre d'une mise en scène [BDSM], où les rôles circulent et s'inversent, plutôt que dans la contrainte et l'étouffement volontaires de l'autre. » (pp. 175-177)
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2. « Dans cette histoire, ce ne sont pas les adultes pervers qui se créent de faux comptes et se font passer pour des enfants, mais l'inverse !
J'écris des mots que j'ai entendus, qui circulent à l'époque, je ne sais comment, entre préados, et tape tout ce que je peux régurgiter de plus salace pour l'allumer. Les clichés les plus obscènes y passent, je n'ai aucune expérience de ce dont je parle, évidemment, mais j'ai le vocabulaire. L'inconnu est accro, il veut qu'on discute encore. C'est sans doute sur le Minitel familial que je développe le goût de raconter des histoires et d'incarner des rôles. Mais c'est avant tout la curiosité qui m'anime et le désir de retrouver le trouble ressenti devant les magazines [porno] de mon enfance. Pourtant, je ne me masturbe pas, je ne sais toujours pas comment je fonctionne. Les savoirs qui se transmettent entre garçons à ce sujet n'existent pas chez les filles, pas dans mon monde en tout cas. » (pp. 68-69)
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1. « Transitionner n'est pas tant un mouvement vers mon "vrai moi" qu'un mouvement vers l'apaisement des relations avec les autres comme avec moi-même. Apaisement fragile, bien sûr, mais réel malgré tout, quand je sors en short et que je n'ai plus à surveiller ni à exterminer sur-le-champ tout poil surgissant sur mon corps, plus à me maquiller, me forcer à sourire, faire du sport, maigrir suffisamment-mais-pas-trop, pour correspondre aux attentes projetées sur une femme.
Ainsi, en m'appropriant le vestiaire masculin, je m'évite un certain épuisement, je garde et cultive mon énergie, je m'octroie des points de vie.
Je n'ai donc pas gagné en privilèges mais plutôt en confort dans mes interactions sociales avec les inconnu.es. L'amabilité, considérée chez une femme comme un minimum requis, devient un trait de caractère étonnant et remarquable chez un homme. Les hommes cishet sont parfois si occupés par la démonstration de leur importance ou de leur virilité et par l'éradication de tout ce qui pourrait faire pédé chez eux que le premier représentant de leur caste se comportant avec attention et douceur, cherchant à valoriser l'autre, ne serait-ce que lors de brèves rencontres à la caisse d'un supermarché ou au comptoir d'un bar, suscite une gratitude disproportionnée. Chaque fois que je découvre de la surprise et de la reconnaissance dans les yeux d'une inconnue simplement parce que je me suis comporté comme n'importe quel.le féministe (entendez par là une personne normale ayant déconstruit sa misogynie intériorisée), ma défiance envers les hommes cishet augmente.
J'assume donc mon genre masculin, tout en affirmant ma désidentification absolue au groupe des hommes cisgenres, surtout quand ils sont hétérosexuels. Ils me le rendent bien. » (pp. 34-35)
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6. « De la même manière qu'en regardant YouPorn je pouvais prendre la place des hommes des gang bang, dans les fantasmes où je réécris des variantes des scènes vécues au fond de ce box, avec D., il m'arrive souvent de m'identifier à ce dernier.
C'est une façon inconsciente d'essayer de le comprendre, pas tant pour lui pardonner, ni encore moins pour l'imiter, que pour "accepter sa présence en moi" ; m'approprier son désir, énigme insoluble qui tourne pas en boucle dans ma tête ; introduire une forme de complicité entre lui et moi, pour donner au trauma une dimension acceptable. L'inconscient fait son travail de réparation comme il peut, sans s'embarrasser de valeurs morales. Il s'agit de combler un manque, de restaurer un rapport de force équitable.
Aucune explication militante, aussi juste et politiquement nécessaire soit-elle, qui assignerait mon agresseur à son rôle d'ordure profitant de son pouvoir de patriarche, ne m'aidera à me remettre de ses actes ni à les comprendre d'un point de vue émotionnel. En revanche, élaborer un scénario où il devient bon et juste qu'il me touche transforme comme par magie l'abus en situation de désir partagé. Le fantasme apaise temporairement ce conflit que mon inconscient n'a jamais su résoudre.
Pour une personne ayant été abusée, l'identification à l'agresseur soulage d'ailleurs à plusieurs titres. » (pp. 163-164)
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5. « Le lien entre violences systémiques envers les femmes (en particulier lesbiennes, jeunes, musulmanes et trans) et la consommation de porno les mettant en scène interroge. Pourquoi les personnes qu'on méprise, maltraite et stigmatise le plus dans la vie réelle sont-elles celles qu'on regarde (et s'imagine) baiser ?
[…]
Les hommes cis, premiers consommateurs de porno, sont excités par des choses qu'ils aimeraient faire dans la vraie vie mais qui, pour différentes raisons (menace d'une dévirilisation symbolique, haine sociale des personnes désirées, interdit moral, rejet...), leur sont inaccessibles. Dans leur imaginaire, le lien entre peur, haine, frustration, transgression et excitation est clair. » (pp. 138-139)
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