Les Effacées

Lucia Guerrero est en Galice sur les traces d'un tueur qui enlève des femmes au petit matin, les séquestre pendant quelques jours et finit par les assassiner. Elle est sur une piste quand ses supérieurs la rappellent d'urgence à Madrid. Une des femmes les plus riches du pays a été découverte sauvagement assassinée chez elle, littéralement découpée en deux, un tag sur le mur annonçant « À bas les riches ».
Nul besoin d'en dire plus sur l'intrigue, Bernard Minier sait y faire pour tenir le lecteur en haleine et en alerte.
J'avais eu un sentiment mitigé à la sortie de « Lucia », premier tome où Bernard Minier mettait en scène une nouvelle héroïne. Fan totale de Martin Servaz il fallait que je m'habitue à un nouveau personnage. Et bien avec ce deuxième opus c'est chose faite ! Je n'ai pas eu les réticences ressenties lors de la lecture de « Lucia ». Ici elle est toujours torturée mais plus attendrissante. Lucia prend de l'épaisseur. Disons que l'axe de l'histoire est vraiment sur les enquêtes et peut-être moins sur la vie personnelle du personnage.
Il y a donc deux intrigues, une concernant des femmes du « peuple » et l'autre concernant des personnes très riches. Bernard Minier montre bien qu'on ne déploie pas les mêmes moyens selon le compte en banque des victimes. Il aborde des sujets sociétaux et politiques qu'on n'a pas forcément l'habitude de voir dans ces romans.
Comme d'habitude l'auteur excelle dans la mise en place de son histoire et dans son exécution. du rythme, du suspense, de l'action et des rebondissements.
J'ai envie de dire, vivement une nouvelle enquête de Lucia Guerrero !

En Galice, des femmes se levant tôt pour aller travailler avant que la société se mettent en marche sont enlevées et retrouvées assassinées 5 jours plus tard. Lucia Guerrero de la Guardia Civil est chargée de l'enquête mais elle est rappelée d'urgence à Madrid. Une milliardaire, figure incontestable de la jet-set madrilène et proche de la famille royale est retrouvée atrocement mutilée dans une mise-en-scène macabre avec écrit près de son cadavre l'inscription « Tuons les riches ». Avec 2 tueurs en liberté, le compte à rebours est lancé pour Lucia. Alors quand elle reçoit des mails d'un expéditeur anonyme qui a l'air d'en savoir beaucoup sur sa vie personnelle, ne serait-elle pas tombée dans un jeu pervers de deux tueurs ?
2ème enquête pour la nouvelle enquêtrice de Bernard Minier.
Une fois de plus Bernard Minier nous emporte dans un polar addictif sans temps mort entre fausses pistes et rebondissements dans un suspense haletant. Sur fond politique et social, on y découvre une Espagne à deux visages entre misère des travailleurs et décadence ostentatoire des riches.
Il continue aussi de nous présenter son héroïne plus intimement et personnellement en parallèle des deux enquêtes, plantant ainsi des graines pour un 3ème opus.
Un thriller prenant et on en redemande !!!

Les Effacées : Lucia se dévoile, Minier s'enfonce dans les ténèbres
Chères lectrices et chers lecteurs, permettez-moi de commencer cette chronique avec une franche confession : le tome 1 de la saga Lucia Guerrero ne m'avait pas totalement conquise. J'avais eu du mal à m'attacher à notre héroïne et à me laisser emporter par son histoire dont j'avais malheureusement deviné l'issue beaucoup trop tôt. Cependant, laissez-moi vous dire que le tome 2, Les Effacées, a complètement changé la donne.

Dès les premières pages, j'ai été séduite par l'intrigue captivante et les rebondissements haletants. Lucia Guerrero s'est révélée sous un nouveau jour, plus complexe et plus attachante. Ses luttes personnelles et ses combats pour la justice m'ont profondément touchée, et j'ai trouvé en elle une héroïne à laquelle je pouvais enfin ressentir de l'empathie. Ce deuxième opus est un tour de force de la part de Bernard Minier, qui a su donner à son personnage principal une profondeur et une humanité qui lui manquaient peut-être dans le premier tome. Les pages se tournent rapidement, et on se surprend à retenir son souffle à chaque nouveau développement de l'intrigue.

Le rythme soutenu s'installe rapidement, tambour battant. Minier maîtrise l'art de captiver son lectorat, nous embarquant dans une traque effrénée aux côtés de Lucia. La double intrigue est complexe, aux multiples ramifications, et tient en haleine jusqu'à la dernière page. L'auteur explore avec finesse la psychologie de son héroïne, nous dévoilant ses failles et ses contradictions. Elle n'est pas une sainte, elle est parfois brutale et impulsive, mais elle est aussi capable d'une profonde humanité.

L'écriture est fluide et précise, avec un brin d'humour noir qui rend la lecture encore plus addictive. Il a un talent certain pour planter le décor et créer une atmosphère pesante et angoissante. Cependant, l'enquête est tout de même assez classique, efficace mais classique. Les Effacées est un thriller psychologique de qualité qui saura vous tenir en haleine jusqu'à la fin. Bernard Minier confirme une fois de plus, son statut d'auteur addictif, et Lucia Guerrero s'impose comme un personnage féminin intéressant, dont on veut avoir des nouvelles.


En bref :
Alors, si vous avez été comme moi un peu sceptiques après le premier tome, je vous encourage vivement à donner une chance à Les Effacées. Vous ne le regretterez pas. Préparez-vous à être emportés dans un tourbillon d'émotions et d'aventures, où Lucia Guerrero brillera de tout son éclat. Bonne lecture, mes chères lectrices et mes chers lecteurs et que ce tome 2 vous transporte au-delà de vos espérances les plus folles !
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Dans ce nouveau roman, Lucia est confrontée à 2 enquêtes : une d'étude meurtres de jeunes femmes enlevées à l'aube sur le chemin de leur travail en Galice et les meurtres spectaculaires de personnalités richissimes dans la région de Madrid. La hiérarchie de Lucia lui ordonne de laisser tomber l'enquête en Galice pour se consacrer la série de morts madrilènes… En parallèle, Lucia est la cible du harcèlement en ligne d'un « incel » qui travaille probablement dans son équipe.

Les enquêtes sont, comme toujours chez Bernard Minier, menées avec efficacité. J'ai aussi beaucoup apprécié les descriptions de la Galice. le roman se lit donc avec plaisir, même si ce n'est pas le meilleur de l'auteur à mon sens. La fin laisse présager une suite, Lucia n'en ayant pas terminé avec son harceleur…

Lucia Guerrero est de retour, aux commandes de deux enquêtes : d'une part, des jeunes femmes issues de milieu modeste, travaillant aux aurores, kidnappées et tuées en Galice. D'autre part, des assassinats de milliardaires à Madrid, avec un message laissé par le meurtrier : "TUONS LES RICHES".
Quand le ministre de l'Intérieur lui demande en personne de mettre tous les moyens en oeuvre pour retrouver l'assassin madrilène, Lucia fulmine : existe-t-il vraiment une justice à deux vitesses, qui ferait que le sort des plus riches serait prioritaires sur celui des plus modestes ? Son trouble est d'autant plus grand qu'elle se voit confrontée à une menace directe émanant d'un anonyme, qui semble l'avoir pris pour cible.
Parallèlement, les policiers constatent rapidement qu'une partie de la population cautionne les meurtres madrilènes, des scènes d'émeute éclatant dans la ville.
Les deux enquêtes sont menées tambour battant par l'équipe de Lucia, sur un rythme trépidant et sans aucun temps mort. Si le suspense est moins présent dans l'intrigue de la Galice, cette dernière n'en est pas moins machiavélique.
Un retour en Espagne particulièrement réussi pour Bernard Minier, qui a fait un travail de documentation exceptionnel sur la procédure espagnole et s'est autorisé certains parallèles intéressants avec les émeutes que nous avons connu en France.
Il y aura très certainement une suite, qui nous permettra peut-être d'explorer plus en détails la piste du harceleur de Lucia, qui m'a un peu laissé sur ma faim.

En Galice, un tueur kidnappe des femmes se rendant au travail tôt le matin.
À Madrid, un assassin s'en prend à des riches.
Deux mondes que tout oppose et pourtant..

Lucia est vraiment un personnage attachant, familier qui a la manière de Sharko et Lucie avec Granck Thilliez, nous prenons plaisir à retrouver dans les romans. À travers Lucia on retrouve des valeurs fortes, humaines tout au long du roman et bien au delà.
En opposant le « monde » des riches à celui des pauvres, Bernard Minier nous partage un vision très réaliste de notre monde : on peut acheter beaucoup de choses quand nous avons de l'argent.

L'enquête forte nous emporte dans une quête où les tueurs semblent presque invincibles ! J'ai beaucoup aimé ce jeu et ce côté « on y est presque ». le roman se lit très rapidement et on se sent très vite prise dans l'histoire et dans les enquêtes qui s'alternent dans les chapitres.
J'ai passé un très bon moment de lecture, ce n'est pas un de mes préférés de l'auteur mais il a néanmoins réussi à me surprendre quelques fois !

Lucia doit mener deux enquêtes de front. En Galice, des femmes partant travailler tôt le matin sont kidnappées et assassinées. À Madrid, un tueur s'en prend aux gens fortunés avec un slogan « Tuons les riches ».

Deux enquêtes diamétralement opposées, dont l'une passe un peu à la trappe. L'importance est donnée aux riches, ces pauvres femmes, les effacées, peuvent attendre.

L'auteur nous livre un thriller sociétal avec des sujets actuels, importants et inquiétants pour la plupart. En vrac : l'art contemporain, le cyberharcèlement, les inégalités sociales, les incels, la crise économique et j'en passe. Des thématiques intéressantes, mais qui manquent de profondeur. Il ne s'y attarde pas assez, se contentant parfois de juste de survoler. Il se disperse et ce roman est finalement bien plus thriller que sociétal.

Et en ce qui me concerne, comme je n'ai pas de points de comparaison possibles, c'est un bon thriller. Il y a de l'action, du rythme, de la tension, une belle écriture très cinématographique, ça se lit comme un page turner.

Côté personnages, Lucia Guerrero porte bien son patronyme. Guerrière, rebelle, fonceuse, pas vraiment sympathique, mais humaine, avec une vie personnelle tourmentée, elle est l'archétype de la flic badass. Un brin cliché, le genre de personnage vu et revu dont je commence à me lasser.

Côté ambiance, j'ai aimé retrouver ces terres du nord que j'adore. La brume, la pluie, le froid qui vous glace les os. Les ombres se fondant dans l'obscurité ; entre légende et réalité, la Galice est bien rendue.

La narratrice fait un beau travail d'interprétation. Dommage qu'elle écorche tous les noms espagnols. Et en anglais ce n'est pas mieux.

À part les points évoqués, je n'ai pas grand-chose à reprocher à ce livre. Ça n'a pas été une mauvaise lecture, loin de là, mais au vu de mes attentes, ça n'a pas été non plus celle que j'espérais. Je suis heureuse d'avoir enfin découvert cet auteur, grand nom dans le paysage du thriller français. Je tenterai la série Servaz à l'occasion.

Une belle découverte, un bon thriller qui ne révolutionne pas le genre, mais qui est efficace et maîtrisé. Ce fut malgré tout une agréable lecture.

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Deuxième opus de la nouvelle héroïne récurrente de Bernard Minier : on retrouve Lucia Guerrero, lieutenante et enquêtrice de l'unité centrale opérationnelle de la Guardia Civile, découverte dans le précédent livre de Bernard Minier Lucia.
Confrontée à deux assassins méthodiques, pleins de sang froid, qui jouent avec les enquêteurs.
L'un hait des femmes ; l'autre veut « tuer les riches »
Je recommande. Minier est un maître dans l'art du page turner.
Un roman que l'on peut lire, même si on a pas lu le premier de la série.
Un roman qui appelle une suite, si on en croit les dernières lignes !

Excellent !

Pour commencer, je dois dire que je n'avais pas lu le tome précédent avec Lucia mais ça n'a absolument pas gêné ma lecture pour lire celui-là.
Par contre j'ai très envie de le lire maintenant...

Il est question ici de deux enquêtes dans des lieux différents d'Espagne : Madrid et la Galice.
Lucia qui enquête sur la disparition de jeunes femmes en Galice est rappelée à Madrid en urgence suite au meurtre d'une femme extrêmement riche et connue dans la région. C'est donc son coéquipier, Arias, qui se charge de la précédente enquête.

J'ai adoré suivre ces deux enquêtes pleines de rebondissements et de suspense et découvrir ces personnages que j'ai beaucoup aimé.
Après avoir fini ce tome, je me suis dit : vivement le prochain...

En Galice, des femmes sont enlevées sur le chemin de leur travail avant d'être retrouvées, cinq jours plus tard, assassinées. Autour d'elles, des objets rituels, évoquant une vieille croyance locale. Lucia enquête sur ces crimes lorsqu'elle est envoyée manu militari sur une autre enquête, à Madrid.
Là, le corps de Marta Millan a été découvert atrocement mutilé.
Sur le mur de son appartement : « Tuons les riches. »
Deux enquêtes, deux tueurs : un qui hait les femmes, l'autre qui hait les riches.

J'avais eu grand peine à apprécier le premier roman avec Lucia. Je n'étais pas parvenue à entrer en empathie avec ce personnage.

Cette fois, l'intrigue m'a emportée. Ce roman est très bien construit, haletant juste comme il faut. Comme à son habitude, Bernard Minier propose un texte dans lequel se dégage une atmosphère sombre et glauque, pesante et anxiogène. Savoureux pour les adeptes du thriller !

Le personnage de Lucia gagne en profondeur. Elle porte et défend des valeurs louables, se bat pour ces « effacées » qui ne pèsent pas lourd face aux riches de la capitale. Pourtant, elle en bave Lucia. Pas de temps pour son fils, mère dans le coma et comme si cela ne suffisait pas, un corbeau la harcèle en lui envoyant des mails sur sa boîte pro. Une taupe ?

Comme toujours, l'auteur n'oublie pas les autres protagonistes, tous aussi soignés et crédibles.

L'auteur choisit de donner à son roman le nom de ces femmes qui, par leur anonymat, ne sont ni au centre du roman, ni au centre de l'intérêt des puissants et décideurs. Choix fort et assumé.

Bilan :
Un thriller parfaitement maîtrisé et calibré, qui, au milieu des Sharko ou Adamsberg, met en scène une enquêtrice qui ne lâche rien.