En Galice, des jeunes femmes de l'ombre, des femmes banales, ces effacées sont kinappées, séquestrées puis assassinées par un tueur en série
À Madrid, des meurtres de milliardaires d'une extrême violence, avec un message sans équivoque : « Tuons les riches ». Les politiques ont peur pour leur vie, la panique gagne
On retrouve
Lucia Guerrero, flic de la Guardia Civil qui se voit retirée de l'affaire des femmes tuées sur la route de leur travail pour pouvoir enquêter sur ces assassinats d'hommes ultra-riches
Le privilège du portefeuille
L'entrée en matière montre le clivage de notre société
Évidemment on attend le lien entre ces 2 histoires…
On en apprend un peu plus de la vie de
Lucia, son petit frère Rafaël, son fils de 11 ans ainsi que de sa mère… je ne dévoilerais rien de plus sur sa vie personnelle
Ce 2ème livre avec cette enquêtrice, m'a plus embarqué que le 1er
J'ai apprécié qu'il fasse référence au climat social malsain
Lucia, cette guerrière montre un peu plus son côté humain en dévoilant sa vie personnelle
L'auteur met de l'épaisseur à ce personnage, qu'on l'apprécie ou pas, (moi je l'adore), que ses collègues, l'aiment ou pas ; elle est le point phare de ce roman, la clé qui ouvre les portes d'un polar bien mené
Il y'a les mots de l'auteur et les images qui nous percutent
Cette écriture toujours aussi visuelle et cinématographique est son indiscutable point fort, sa signature…
Et en audio, la voix de la lectrice,
Alice Taurand, m'a complètement embarquée. Elle est tout ce que j'apprécie dans son timbre de voix et dans son jeu de lectrice
Je ne suis pas sûre que j'aurais autant aimé en version papier…
Bernard Minier signe donc un 2eme roman avec cette enquêtrice,
Lucia, plus rythmé que d'ordinaire dans les confins de la région Ibérique espagnole
Mon petit bémol concernant cette lecture qui reste un polar/thriller malgré tout assez classique et surtout j'y ai trouvé quelques longueurs… pour mon plus grand désespoir
(il n'en tient qu'à moi bien évidemment)
Mais je suis fan, ici, de cette flic et de cette lectrice… ce qui a sauvé ma lecture