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3,84

sur 2273 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une jeune japonaise réalise son rêve en ouvrant un tout petit restaurant qu'elle veut très spécial. Son plan est de servir un seul repas par jour, n'offrant ainsi pas de menu mais juste un plat pensé et préparé avec amour en fonction des goûts et des souhaits de ses clients. Sa cuisine généreuse et délicate réussit à guérir les coeurs et les âmes. La nourriture servie au restaurant l'Escargot efface tout chagrin d'amour, un vrai miracle !
Ito Ogawa a surtout écrit des livres pour les enfants et cela se ressent dans ce conte un peu naïf qui explore la relation "magique" censée exister entre la nourriture et le coeur humain.
C'est léger, douceâtre comme une sucrerie mais relevé d'un soupçon de cruauté qui risque de heurter les âmes sensibles en rappelant qu'après tout, la cuisine est un art assez brutal.
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Cuisiner avec amour pour la (ou les) personnes à qui le repas est destiné, ça me parle : c'est ce que je fais pour ma famille au quotidien et pour mes amis à l'occasion.
J'ai adoré cuisiner pour mes enfants lorsqu'ils étaient bébés. Leur concocter des purées de légumes agrémentées de diverses herbes culinaires, d'un filet d'huile d'olive ou de sésame pour leur faire découvrir toute une palette de saveurs, leur mitonner de petites compotes avec des fruits et des épices variés pour les régaler, tout cela a été un vrai bonheur.
"Mère nourricière" est une expression qui me plaît, et j'ai toujours pensé qu'à travers la nourriture qu'elle donne à ses enfants, une mère leur donne avant tout de l'amour.
Amour et cuisine : la réunion des deux dans ce livre avait tout pour me plaire.
Surtout dans un roman japonais : j'aime le Japon, l'élégance et le raffinement de la civilisation nipponne, j'aime la discrétion et la subtilité des habitants.
C'est donc pleine d'enthousiasme que je démarre cette lecture.
Las ! Mon entrain retombe très vite... comme un soufflé.
Si la première impression en bouche est plutôt agréable et réjouit mes papilles, le goût qui suit est loin d'être à la hauteur.
Il n'est pas désagréable, non, mais il est fade, sans grand intérêt.
Persévérante, je poursuis tout de même ma dégustation, mais plus je lis, plus je trouve le texte insipide.
La recette manque d'épices, elle manque de caractère.
Je continue à tourner les pages mécaniquement, avalant distraitement des mots qui ne soulèvent en moi aucune émotion, comme on mange un plat quelconque sans y faire attention.
Le roman est plein de bons sentiments, tellement plein qu'il en dégouline de partout : je pensais lire une petite douceur sucrée, une agréable petite friandise, mais je me suis retrouvée engluée dans un texte mielleux et sirupeux.
J'ai fini au bord de l'écoeurement.
Avant de publier mon avis, je jette un coup d'oeil aux critiques qui sont déjà sur Babelio, et constate qu'elles sont en immense majorité très positives. Très enthousiastes, même.
Alors, à la japonaise, je m'incline très bas et m'excuse auprès des nombreux membres qui ont adoré de roman. Tant mieux pour ce texte qui a trouvé un public... dont je ne fais pas partie.
Tous les goûts sont dans la nature !
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ON NE JUGE PAS UN LIVRE SUR SA COUVERTURE (2/2)
C'est la lecture du « Restaurant de l'amour retrouvé » qui m'aura inspiré ce titre réunissant la critique de cette ouvrage et celle de « Petits oiseaux » de Yoko Ogawa, lus l'un à la suite de l'autre.
Réunissant littérature japonaise et cuisine, deux de mes centres d'intérêt, j'étais impatiente de lire cet ouvrage. Les premières pages étaient plutôt engageantes, sur un ton enlevé, malgré la péripétie du début de l'histoire.

Rinco, jeune cuisinière japonaise, rentre un jour chez elle pour découvrir que son petit ami a vidé les lieux : ses meubles, ses vêtements, ses précieux ustensiles de cuisine, leurs économies destinées à ouvrir un restaurant… absolument tout a disparu. Sauf le pot de saumure que sa grand-mère tant aimée avait préparé, entreposé dans le cellier et qui lui restait en souvenir de celle-ci. le choc la laisse sans voix, littéralement.
Elle décide alors de rentrer chez sa mère (enfin, dans un premier temps, de lui voler ses économies) qui l'héberge et lui prête, malgré leurs relations distendues, l'argent nécessaire pour ouvrir « L'escargot », le restaurant de ses rêves (en échange également de soins prodigués à Hermès, la truie, presque domestique, de la mère). Utilisant les fruits de la nature et des produits locaux, elle ne cuisinera que pour des gens qu'elle aura sélectionnés.
Sa cuisine deviendra bientôt réputée pour réaliser des miracles : son ami Kuma revoit sa femme qui l'a quitté pour aller vivre en ville, une dame ayant vécu dans le deuil de son amant retrouvera la joie de vivre, deux jeunes couples tomberont follement amoureux… Tandis que Rinco apprendra à se connaître, ainsi qu'à connaître les autres, et être moins radicale dans ses jugements.

Voici donc tous les ingrédients pour une recette qu'on imagine savoureuse. Si les saveurs sont agréables en bouche quelques moments (une écriture plutôt poétique, des jolies images délicates et un dépaysement culinaire), l'arrière-goût devient de plus en plus amer : le joli roman devient rapidement une bluette un peu fade. Déjà par la minceur de l'histoire et sa crédibilité, qui par deux éléments vers la fin (l'histoire du bébé-pistolet à eau est le summum) est sacrément mise à mal, puis par la faiblesse des relations psychologiques entre les personnages et leur prévisibilité, notamment entre l'héroïne et sa mère (une mère qu'elle croit détester alors que non, qu'elle redécouvre mais il est bien tard pour ce faire…), mais enfin stylistiquement par la manière agaçante qu'a l'auteur de répéter plusieurs fois la même chose en l'espace de quelques lignes, comme si on risquait de l'oublier…. Bref, une belle déception en guise d'addition.
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J'ai terminé ce roman uniquement parce qu'il n'est pas long même si j'ai eu le sentiment qu'il l'était tellement je l'ai trouvé insipide, ce qui est gênant quand il s'agit de cuisine.

Non, franchement, dans "Le restaurant de l'amour retrouvé" Ito Ogawa a recopié tous les ingrédients de son livre de recettes japonaises. Cela n'en finit pas avec des énumérations sans intérêt et la bonne conscience de faire de la cuisine encrée dans le terroir en utilisant des produits locaux.
Je suis la première à le faire mais ce roman m'a exaspérée car j'ai trouvé l'histoire peu crédible et de mauvais goût notamment quand elle tue sa truie domestique nommée Hermès en pensant que son âme est préservée.

Bref, c'est l'histoire de Rinco, une jeune fille quittée par son amoureux et dans l'obligation de retourner chez sa mère avec qui elle a de mauvaises relations. Elle n'a plus rien, même plus la parole. Elle va quand même ouvrir "Le restaurant de l'amour retrouvé" dont l'enseigne est L'escargot. Effectivement, c'est assez lent alors qu'on a vite deviné la fin avec le titre.
Toutes ses recettes sont faites sur mesure pour que la magie opère entre les personnes qui les dégustent. Entre le mariage arrangé et le lapin anorexique, c'est assez affligeant.
Quant à l'écriture, on a le droit à la volaille morte "modestement" alors qu'elle vient de lui couper la carotide ou elle ne mange pas du riz mais l'amour d'une mère, par exemples.

Certes, il est bon de venter les plaisirs de la table mais dans le genre je conseille "Le festin de Babette" de Karen Blixen autrement plus succulant.


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Un roman qui se lit très vite.
Rinco a été plaquée brutalement par son petit ami indien. le chéri a tout emporté sauf la jarre à saumure de sa grand mère adorée. Elle décide alors de rentrer chez sa mère avec laquelle elle entretient des relations très distendues. Celle-ci lui prête de l'argent et Rinco peut ouvrir l'Escargot, un restaurant idéal. Elle y cuisine avec amour des produits bio et locaux pour des gens gentils. En échange du prêt, elle devra s'occuper d'Hermès, la truie domestique de la mère.
Bon, vous l'avez deviné, je n'ai pas aimé ce livre. J'ai trouvé l'histoire totalement invraisemblable, l'héroïne puérile et cucul la praline, le style dans l'ensemble mièvre et fadasse. A la fin grâce à un festin particulier, le ton est plus goûteux. Mais ce n'est pas du Karen Blixen ! Plutôt du fast food.
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Quelle déception ! Être conquise et emportée par la lecture pendant les 3/4 du livre qui se veut doux, tel un petit bonbon sucré tout droit venu du Japon, prendre du plaisir à lire ce livre, saliver à la lecture des plats délicieux cuisinés par le personnage principal et passer soudain à une scène violente qui m'a tout simplement donné le haut le coeur : Je dois être hypersensible puisque cela n'a pas l'air d'avoir choqué les autres lecteurs au vu des nombreux commentaires positifs sur ce roman. Étant particulièrement sensible à la cause animale, cela joue très certainement aussi. Je suis en tout cas pour ma part vraiment tombée de haut ! Pourquoi finir sur cette note amère alors qu'il y avait la possibilité de finir sur une belle histoire d'amour, de continuer sur cette note sucrée surtout pour un roman qui s'intitule "Le restaurant de l'amour retrouvé" et qui prône des valeurs spirituelles (prières, patience, amour...) Il est vrai que la description de la relation mère-fille difficile laissait présager le pessimisme ambiant, mais vraiment, je suis tombée de haut et ça m'a fortement déplu. Dommage, je ne peux donc pas le recommander.
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Idée intéressante, mais une scène too much arrive à la fin du livre et gâche tout. Ecrit avec beaucoup moins de subtilité que "le jardin arc en ciel" que j'ai a do ré du même auteur. Bref j'ai été déçue
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Un roman fade ce qui est dommage en matière de cuisine.
Une jeune fille quittée brutalement par son compagnon se trouve sans le sous et retourne auprès d'une mère fantasque qui a adopté une truie devenue membre à part entière de la famille.
Pour subvenir à ses besoins, et n'ayant pas de très bons rapports avec sa mère, elle ouvre un restaurant avec une seule table et pour objectif de cuisiner un repas spécial par situation : famille en deuil, repas d'amoureux, femme seule… si les repas sont d'une affligeante banalité, les convives eux partent toujours rassasiés et ravis, retrouvant le chemin du bonheur, de la réconciliation, de la sérénité. le tout arrosé de bons sentiments et de situations prévisibles comme le rapprochement progressif de la mère et de la fille, le type bourru qui trouve des solutions à tout.
Le summum du mauvais goût est atteint quand la mère et la fille s'accordent à célébrer un grand événement en sacrifiant le cochon. Outre la scène pénible du meurtre, il devient presque insupportable de lire que la transformation du cochon en civet serait une sorte de transfiguration mystique de la chair et que cette pauvre bête continuerait ainsi son existence dans le corps des humains. Je ne suis pas sûre de l'avis du cochon
! Bref, décevant en même temps le titre aurait dû éveiller mon attention.
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Sur les conseils de ma libraire j'ai offert ce roman à ma nièce pour Noël. Son avis enthousiaste et la quatrième de couverture alléchante mavait donné envie de lire moi aussi. C'est chose faite.
Une jeune femme rentre chez elle à la campagne suite à une rupture amoureuse douloureuse. Elle y retrouve sa mère avec qui elle a une relation difficile. Elle ouvre un restaurant atypique "l'escargot" à une seule table. Jour après jour elle mitonne des mets inspirés de la cuisine du monde. Cette cuisine a le don de rendre les gens plus heureux, de les réconcilier avec eux même.

Ce livre est un conte. L'écriture est délicate bien qu'un peu plate, les personnages sont surprenants à l'image d'Hermès le cochon apprivoisé, les descriptions sont douces et soignées. Ce conte met en scène l'art de grandir, de se construire, de s'accepter.

Pourtant je sais que ce livre ne restera pas dans ma mémoire. Je suis restée à distance de ces personnages insolites, de tous ces bons sentiments. Je m'y suis parfois ennuyée. L'ensemble est un peu fade, sans saveur ce qui est bien dommage pour un roman sur la cuisine!
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Ça commence mal pour la jeune Rincon, sa mère est une vraie marâtre, caricaturale; son prince charmant l'a plaquée, après lui avoir tout dérobé. La voilà contrainte de retourner au pays, dans son petit village de montagne: un Japon de carte postale.

Tout s'arrangera grâce à ses dons culinaires. Un vieil ami providentiel se met en quatre pour l'aider à monter son affaire. Elle va réussir à vivre grâce à son resto à une seule table. Même sa mère redeviendra une bonne mère. C'est-y-pas merveilleux?

Ce qui est intéressant dans les contes de fées tient beaucoup à leur double niveau de lecture, enfant et adulte. Ici, pas la peine de chercher un sens caché, tout est explicite. Il faut vénérer les ancêtres, la nature, les animaux. Et bien sûr, respecter les produits. Travailler. Voilà. C'est tout simple la vie!

Peut-être que cette histoire, en équilibre précaire entre fraîcheur et mièvrerie, pourrait faire un dessin animé acceptable (pour les pré-ados). Les histoires des différents convives auraient pu constituer une galerie de portraits aussi cocasses que touchants.

Ogawa Ito écrit pour les enfants. Ça se voit. Tout l'aspect sensuel que peut avoir la cuisine, tout l'érotisme que l'on peut trouver dans l'acte de manger, est ici complètement absent. Un choix certes respectable... mais qui laisse sur sa faim.
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