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sur 2274 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bienvenue à l'Escargot, le restaurant des voeux réalisés et des amours comblées!

Quand son petit ami la quitte, en vidant leur appartement, Rinco en perd la voix... Démunie de tout, sa seule option est le retour au village natal où une mère peu aimante cohabite avec Hermès, le cochon.
Le projet de l'ouverture d'un petit restaurant serait-il la chance de retrouver le langage et le bonheur?

Élégance de l'écriture, simplicité du style, légèreté de la narration, pudeur des sentiments... C'est sans conteste un livre à l'ambiance très japonaise, pimentée d'un humour décalé et d'une construction littéraire un brin surréaliste.

Il y règne une belle sérénité dans l'observation de la nature et des petites choses du quotidien.
Il y flotte des fumets exotiques, des mets insolites, et un curieux menu végétarien français.
Le descriptif précis du savoir-faire parlera sans doute à ceux qui adorent cuisiner. J'en ai apprécié la jolie et naïve philosophie de partage tout en la trouvant quand même un petit peu prévisible.

Un livre généreux, plein de bons sentiments et qui excite les papilles!
L'Art culinaire en thérapie, jolie formule...
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Ce roman a trouvé son public, et même ses fanatiques. Mais je n'en fais pas partie. Je l'ai lu très vite, et tout de suite j'ai eu l'impression d'un « feel good book », ce qui est sans doute excessif.
Mon premier ressenti était simplement que tout était invraisemblable, ce qui est mauvais signe : beaucoup de romans sont truffés de coïncidences, d'approximations, d'impossibilités physiques, mais ça ne me dérange pas forcément. Ce qui me dérange, c'est de le remarquer, comme si le reste de la matière était trop transparent et laissait voir ces trous.
Le deuxième ressenti est un goût de sucre trop prononcé. Sans être un connaisseur en vins, je pense qu'il faut au départ un bon équilibre entre l'acide et le sucre, avant de pouvoir penser à des arômes plus subtils. De même, dans la confiture, je mets du sucre nécessaire à la conservation, mais le moins possible, pour garder le goût du fruit. Ici tout n'est pas rose, mais j'avais quand même l'impression que la balance penchait beaucoup.
Et puis, je ne suis sans doute pas le bon client pour l'exaltation de la magie de la gastronomie : je souris intérieurement quand je vois les vignerons associer leurs voisins producteurs de porc noir (de Bigorre, ah la Bigorre!) à leur groupe d'artistes. Il n'est bon bec que de Paris, dit le proverbe, et je ne suis plus parisien, juste gourmand comme un français.
Bref, cette histoire de cuisine méticuleuse, écologique, raffinée et magique n'est pas ma tasse de thé. Lisez plutôt les critiques positives, vous en trouverez sûrement des dizaines sur ce site.
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Alors qu'elle rentre chez elle, Rinco découvre son appartement vide. Seule reste dans un coin une jarre de saumure héritée de sa grand-mère… La jeune femme de 25 ans comprend que « son amoureux » s'est volatilisé sans rien laisser derrière lui. le choc de cette découverte lui fait perdre la voix et, pour fuir ce chagrin d'amour aussi violent qu'inattendu, Rinco décide de retourner dans son village natal, chez sa mère, avec laquelle elle entretient une relation conflictuelle… Là-bas, elle va faire la connaissance d'Hermès, la truie apprivoisée de sa mère et retrouver son ancien ami Kuma, un être doux et généreux, toujours prêt à rendre service.



Afin de ne pas sombrer dans le chagrin, la jeune femme décide de se consacrer entièrement à sa passion, qu'elle a héritée de sa grand-mère : la cuisine. Avec l'aide de sa mère et de Kuma, elle va ouvrir son propre restaurant dans ce petit village perdu au fond d'une vallée. Mais, contre toute attente, L'Escargot va rencontrer un immense succès. Très vite, la rumeur circule que ceux qui y mangent voient leurs voeux se réaliser et leurs amours comblées… Rinco aurait-elle un ingrédient secret pour adoucir les coeurs ?



J'ai longtemps hésité à rédiger un billet sur « le restaurant de l'amour retrouvé » tant les impressions qu'il m'a laissées sont différentes et difficiles à raccorder… Pendant les deux premiers tiers du livre je me suis laissé séduire par le charme et la magie qui emplissaient l'atmosphère du roman. Quoique parfois un peu trop mielleux et gentillet à mon goût, il y a une douceur et une générosité telles dans le personnage de Rinco, que l'on ne peut rester indifférent. le style d'écriture peut paraître enfantin mais enveloppe finalement le lecteur dans un cocon dont il n'a pas envie de sortir. Par ailleurs, l'auteur ne cesse de nous mettre l'eau à la bouche avec des recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres, qui offrent un bel hommage à la gastronomie japonaise et à l'art de la table. Tous les produits, animaux comme végétaux, sont cuisinés selon un certain cérémonial empreint de respect et d'amour qui permet de les sublimer et de leur donner des vertus extraordinaires. Une cuisine qui vient du coeur donc, et à laquelle j'aurais bien goûté également… Néanmoins, si le talent de Rinco est au centre du roman, ses relations conflictuelles avec sa mère tiennent également une place centrale. La scène finale avec le cochon a de quoi surprendre et déstabiliser par son apparente violence mêlée d'un amour profond et sincère. Deux émotions fortes, habilement dosées, mais qui laissent un petit goût amer une fois le livre refermé… Un roman étonnant donc, plein de contrastes et d'émotions, qui réussit à mettre l'eau à la bouche !
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Alors qu'elle revient du travail, Rinco entre dans un appartement vide : son amoureux est parti, sans laissé ni mot ni explication, emportant tout sur son passage. Elle ne possède plus rien : aucun meuble, plus un seul de ses ustensiles de cuisine qu'elle a acheté lentement avec ses premières économies, les préparations culinaires qu'elle a confectionné avec sa défunte grand-mère... Même sa voix s'est envolée !! Démunie et seule, elle retourne dans son village natal, qu'elle a quitté il y a plus de 10 ans, auprès de sa mère avec qui les relations sont plus que tendues.
On sait que les japonais sont des individus calmes, posés, réfléchis. Mais derrière leur sérénité se cache parfois de douloureuses blessures, des secrets inavoués et des paroles non dites. Rinco est à l'image de ce peuple. En apprenant à la connaitre, on partage avec elle l'amitié, l'amour d'une mère mais également la passion pour la cuisine. Un roman qui se laisse déguster avec lenteur et plaisir... Une très belle découverte !
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Rinco, vingt-cinq ans, qui suite à une difficile rupture sentimentale perd sa voix et décide, n'ayant pas le choix, de retourner chez sa mère, dans son village natal. Elle décide alors de reprendre sa vie en main et décide d'y ouvrir un restaurant avec une table seulement par soir où seront servis des plats enchanteurs, faits sur-mesure pour ses clients. Au fil des pages on découvre, outre des recettes de plats japonais plus appétissants les uns que les autres, une Rinco prenant soin de cuisiner selon l'humeur, le désir, les rêves de sa clientèle. Un plat est une prière pour elle... Chez elle, le client est roi et bien plus que ça. Il est chez lui aussi le temps d'un repas. Il peut prendre tout son temps, déguster à sa guise, se laisser bercer dans les différentes recettes épicées conçues par Rinco.
Ce livre sent bon l'amour, fait voyager, nous donnes une leçon de partage et de poésie et montre qu'il faut toujours croire en soi. Il est aussi un bel hommage à la culture japonaise. Un roman à savourer avec lenteur pour ne pas en perdre sa saveur si particulière.

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Allez savoir pourquoi, "Le restaurant de l'amour retrouvé" faisait vraiment partie des livres que j'avais tellement vu passer sur Babelio que j'étais sûre, une fois ma lecture entamée, d'être happée dans un bain de jouvence entre le feel-good et la comédie sentimentale. Et bien, cette attente déçue - ou devrais-je dire "illusion" - est sans doute la première cause de mon expérience de lecture mitigée. Drôle comme l'on se forge une opinion positive par le simple fait de la surexposition d'une oeuvre.

Rinco est une jeune Japonaise de vingt-cinq ans qui travaille en restauration depuis quelques années. Sa passion, c'est la cuisine, mais au-delà de la cuisine, elle est en quête de voyage, d'évasion et de partage. Pour elle, la cuisine, c'est bien plus que manger, c'est communier avec l'autre. "Un repas, c'est parce que quelqu'un d'autre le prépare pour vous avec amour qu'il nourrit l'âme et le corps".

Après une rupture amoureuse, Rinco quitte la grande ville pour retrouver ses racines dans le village où vit sa mère. Désormais sans ressources, la jeune cuisinière décide d'ouvrir un micro-restaurant où cuisiner sur mesure des plats qui véhiculeront toutes ses émotions et, qui sait, réaliseront peut-être des miracles chez ses convives. Déclics gustatifs pour effets relationnels immédiats.

L'écriture d'Ito Ogawa ne m'a pas accrochée. Dès le départ, le rythme et la forme m'ont déstabilisée et, au final, je me suis pas mal ennuyée même s'il n'est pas difficile de persévérer avec un roman de moins de 300 pages. Est-ce typique de la littérature japonaise contemporaine mais je me suis sentie loin des personnages dont les émois m'ont laissée aussi froide qu'un marbre à pâtisser. Je ne pense pas que la différence de culture soit la cause principale, au contraire j'ai apprécié le petit côté manga du roman, notamment avec le personnage d'Hermès, un cochon domestique ; je dirais plutôt que j'ai eu du mal à entrer véritablement dans ce conte contemporain. Or, si je ne ressens ni empathie ni affection pour les personnages d'un roman, je reste en marge, fleurtant avec le rendez-vous manqué.


Challenge PLUMES FEMININES 2021
Challenge MULTI-DEFIS 2021
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Le restaurant de l'amour retrouvé est le premier ouvrage d'Ito Ogawa paru en France, peut-être son premier roman publié. Si j'y ai rencontré en germe la délicatesse de l'autrice, on est très loin de mon roman préféré, le goûter du lion.

Un soir, Rinco rentre chez elle et trouve l'appartement vide ; son petit ami indien est parti avec l'argent mis de côté et tous les meubles. Il n'a laissé qu'une seule chose, une précieuse jatte de saumure qui vient de la grand-mère de la jeune fille. Parce qu'elle a peu de moyens, Rinco n'a qu'un unique choix, retourner chez sa mère avec qui elle ne s'entend pas.
Arrivée là, elle décide d'ouvrir un restaurant, l'Escargot.

La nourriture simple et savoureuse joue un rôle, comme dans ses autres livres. Mais cette fois-ci, il ne m'a pas plus enthousiasmée que ça.

Rinco ignore comment elle a été conçue. Alors que j'espérais que le livre prenne enfin son envol, la levée du mystère m'a déçue.

J'ai dû également subir une scène insoutenable dont je n'ai pas vraiment compris le sens, à moins que je ne sois pas d'accord avec la mère et la fille.

Pas un de mes romans préférés de l'autrice donc.

Lien : https://dequoilire.com/le-re..
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J'ai lu ce livre dans le cadre de la sélection du prix du roman Fnac ( troisième sur 5 que je chronique), et cela m'a permis de me familariser avec une littérature que je connais mal, la littérature japonaise, par le biais de ce que je connais mieux concernant le pays du soleil levant, à savoir sa cuisine.

Ce roman nous entraine en effet dans les coulisses du restaurant l'Escargot tenu par la jeune Rinco, qui a comme pouvoir, et cette idée magnifique, donne le la du roman, de redonner aux gens qui viennent y dîner le goût de vivre.

Comme l''histoire se situe au Japon, et même si on connait un peu la cuisine japonaise, on fait connaissance avec des produits locaux dont on n'a jamais entendu parler, mais on se surprend à saliver forcément en suivant les nombreuses pages nous expliquant la préparation des repas.

Histoire d'une renaissance, le Restaurant de l'amour retrouvé est aussi celle d'une réconciliation entre une mère et une fille.

Certaines scènes ( toutes celles notamment avec le cochon, animal domestique assez incongru pour nous) peuvent paraitre un peu déroutantes car on ne voit pas bien toujours où l'auteur veut nous mener, et le livre prend un petit virage dans sa narration dans le dernier tiers, mais il n'empeche, ce restaurant de l'amour retrouvé distille un charme atypique et évident tout du long de ses 242 pages. On souhaite au roman de surfer sur le succès des émissions culinaires pour faire son trou dans la rentrée littéraire, il le mérite amplement!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Coup de coeur des bibliothècaires ici, je ne partage pas leur avis.
Je me suis un peu ennuyée dans la lecture de ce roman et j'ai vraiment détesté le destin de la truie et les descriptions qui s'en sont suivies.

Sinon c'est une histoire vraiment romanesque, bucolique où la cuisine a une place dominante. J'ai aimé le rapport de Rinco à la cuisine, les sentiments, l'art de cuisiner. Sa philosophie culinaire et son implication. Dommage que tout le reste ne m'ait pas séduite.
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Où l'on découvre l'effet thérapeutique de la cuisine sur les chagrins d'amour.
Plaquée par son petit ami, Rinco retourne sur un coup de tête dans son village natal pour y soigner son coeur meurtri. Là, elle ouvre un petit restaurant. Jours après jours, elle s'attache à mettre dans sa cuisine tous ses talents et son amour. Au vu des résultats sur ses clients, Rinco aurait-elle le don les rendre heureux ?
Cette histoire de résilience met en lumière la bienveillance et le don de soi comme vertus cardinales. Ce n'est pas forcément révolutionnaire, ni innovant, mais la recette est agréable à lire. Les plats confectionnés sont quant à eux originaux pour des lecteurs occidentaux.
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