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EAN : 9782709674454
306 pages
J.-C. Lattès (02/05/2024)
3.77/5   59 notes
Résumé :
Avant de mourir, le père d’Indira lui a confié sa dernière volonté : que ses cendres soient répandues sur Mars… Une vocation secrète d’astronaute ? Pas du tout, juste le nom de son PMU favori au sommet des Pyrénées ! Indira prend alors une décision qu’elle regrette aussitôt : organiser un road trip en autocar avec les amis de son père. Direction Superbagnères, Haute-Garonne.
De pannes en esclandres, avec force champagne en thermos, le voyage prend des allures... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 59 notes
« Where have all the good men gone
And where are all the gods ?
Where's the streetwise Hercules
To fight the rising odds ?
Isn't there a white knight upon a fiery steed
Late at night, I toss and I turn
And I dream of what I need
I need a hero
I'm holding out for a hero 'til the end of the night
He's gotta be strong, and he's gotta be fast
And he's gotta be fresh from the fight »

Cette chanson « Holding Out for a Hero » de Bonnie Tyler m'a accompagnée presque tout au long de cette lecture. Elle était la chanson préférée de Suraj, mort d'un cancer et que sa fille Indira vient d'enterrer. Voulant exaucer sa dernière volonté, à savoir répandre ses cendres sur Mars, cette dernière organise une expédition plutôt farfelue, embarquant la famille et les proches du défunt. Mais ne vous méprenez pas, Mars ici n'est pas la planète voisine de la nôtre, c'est juste le nom du bar où Suraj aimait à boire avec ses copains de la grimpe.

Direction Superbagnères donc, dans les Pyrénées, depuis Paris où toute la clique s'y rend en autocar (jaune), conduit par une certaine Simone que personne n'a l'air de connaître...

Le voyage sera mouvementé et rien ne se déroulera comme prévu et dans les temps, ce qui laissera l'opportunité aux uns de faire connaissance avec les autres. Pour Indira, qui ne comprend pas pourquoi elle n'a pas encore versé une larme depuis la mort de son père, ce sera l'occasion de récolter des confidences et des anecdotes le concernant. Et à travers ces témoignages, elle fera connaissance avec un homme qui n'était finalement pas qu'un père et qui cachait des secrets qu'elle n'aurait jamais soupçonnés...

L'idée de base était plutôt réjouissante et promettait de bonnes tranches de rire entre deux passages plus émouvants, d'autant que le cheptel éclectique des personnages avait l'air intéressant au premier abord. Malheureusement, je n'ai pas vraiment été conquise car l'ensemble, à mon goût, manque terriblement de profondeur.

Les thématiques abordées sont parlantes mais à peine développées (deuil, relations mère/fille, père/fille, amitié, orientation sexuelle, passé familial, secrets). Les descriptions des paysages et décors sont presque inexistantes – et pour un road trip, c'est quand même un peu ballot. Quant aux personnages, s'ils ne sont pas détestables et qu'on apprécie leur excentricité (au début du moins), il faut bien dire qu'ils manquent cruellement d'épaisseur.

Je suis restée en surface tout du long. J'aurais aimé quelque chose d'un peu mieux approfondi à tous les niveaux, ce qui m'aurait permis de ressentir quelque chose pour les protagonistes, de la compassion au moins dans leur perte et leur douleur partagées. le manque de maturité d'Indira (elle est censée avoir 30 ans, je ne lui en donnais même pas 18) et l'extravagance bien trop poussée de l'ensemble des protagonistes ne m'ont clairement pas aidée à croire à cette histoire. C'est même parfois lourd, voire grotesque. J'aurais aimé sourire également, et j'ai pourtant bien perçu les moments où j'aurais dû, mais rien ne m'a touchée. Les événements et les personnages défilent bien trop vite, on ne s'y attarde que trop peu. L'autrice n'a pas une plume désagréable, elle est d'ailleurs très dynamique, mais est plutôt banale, peut-être même un peu trop scolaire, et ne m'a pas plus transportée que ça.

Rares sont les fois où les masses critiques privilégiées font un flop. J'en suis la première navrée. On me promettait sur la quatrième de couverture « Humour ravageur, poésie folle, sensibilité à fleur de peau, un premier roman solaire ». Je n'ai malheureusement rien perçu de tout ça et j'en suis déçue et désolée. Mais je n'oublie pas pour autant de remercier Alexandrine de Babelio et les éditions JC Lattès pour l'envoi de cet ouvrage.
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Le 6 décembre 2018 à 7h30, Indira reçoit un texto de sa mère : « Ton père est mort. »
Aussitôt incinéré, lui reviennent les paroles qu'il a prononcées à son oreille sur son lit de mort : "Envoie- moi en orbite sur Mars". Désireuse d'accomplir la dernière volonté paternelle, Indira se lance dans l'aventure avec une soixantaine de personnes volontaires. Ouf ! Mars est un PMU au sommet d'un col dans les Pyrénées, à Montauban-de-Luchon.

Indira, sa mère Huguette,un grand nombre d'amis et des inconnus partent de Paris pour un périple de deux jours en autocar, qui aboutira à la dispersion des cendres de Suraj.

Suraj, haut comme trois pommes, sec comme un roseau, mauricien, s'est expatrié il y a plus de trente ans pour épouser la belle Huguette, hôtesse de l'air. Il a passé sa vie à devenir plus français qu'un Français.

Sa fille, la narratrice, va réaliser au cours de ce voyage et au gré des confidences des amis de son père, qu'elle le connaissait peu et mal. Elle va donc pouvoir explorer sa relation avec cet homme pudique et rigide empêchant toute connivence avec sa fille qu'il aimait pourtant.

Kalindi Ramphul tire avec aisance les ficelles d'une bonne comédie, elle entremêle humour et tragédie dans un fondu fluide.
La troupe de personnages bigarrés m'a plu, l'histoire est disparate, mais comme peuvent l'être des souvenirs qui remontent à la surface.

Ce premier roman de Kalindi Ramphul se lit avec plaisir. Je suis charmée par sa plume et son humour.

Je remercie Babelio pour ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, ainsi que les Éditions JC Lattès.



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J'ai reçu ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée de Babelio. Lorsqu'il m'a été proposé, je suis tombée sous le charme du titre et de la couverture. le résumé parlait d'un road-trip, et c'est un thème que j'aime retrouver dans mes lectures. 

Je ressors de cette lecture toujours aussi charmée, elle a été pleine d'émotions. J'ai fait la connaissance de Indira, une jeune femme de trente ans. le 6 décembre 2018 à 7h30, elle reçoit un appel lui annonçant la mort de son père, atteint d'un cancer. L'enterrement et l'incinération ont lieu, Indira n'arrive pas à pleurer. Elle se souvient qu'elle a promis à son père sur son lit de mort, de répandre ses cendres sur Mars. Pas la planète, non, mais plutôt un bar PMU où son père adorait aller, au sommet des Pyrénées. Indira va avoir l'idée d'organiser un voyage, en louant un car, et en emmenant tous les amis de son père, ainsi que ses amies à elle et sa mère. Ils sont ainsi une quinzaine à embarquer dans ce car à Paris, direction Superbagnières, dans les Pyrénées. En voyant tout ce petit monde, Indira regrette déjà d'avoir pris cette initiative.

Le voyage, comme on peut se douter, ne va pas se passer comme prévu, entre des pannes et les humeurs de chacun, cela ne va pas être de tout repos. C'est aussi un moment pour Indira de refaire l'histoire de sa vie et de celle de son père, Suraj. Celui-ci est né à l'île Maurice, il a vécu en France lorsqu'il s'est marié. Indira connait-elle vraiment son père ? Elle va aller de souvenirs en souvenirs, les amis vont se confier à elle, lui raconter comme ils ont connu Suraj, ce qu'ils ont vécu avec lui, et Indira ne va pas être au bout de ses surprises. Et moi non plus, en tant que lectrice. Je m'attendais à des retours dans le passé, à des souvenirs, à tout ça, mais pas du tout à certaines révélations que va recueillir la jeune femme. Grâce à elles, elle va enfin arriver à comprendre ce père avec lequel elle avait mis de la distance, avec lequel il y avait tant de non-dits. 

Je me suis souvent mise à la place de la jeune femme, j'aurais beaucoup aimé connaître mieux le passé de mon père, lui aussi est parti avec ses secrets et ses non-dits. C'est surtout pour cela que j'ai beaucoup aimé ce livre. Je me suis très vite attachée à Indira, avec laquelle j'ai des similitudes. Comme elle je suis fille unique, comme elle, je me sens orpheline, surtout après avoir perdu mes deux parents. Je n'ai pas retenu, au début, tous les noms des personnes qui font le voyage avec Indira. Mais au fur et à mesure des confidences, certains m'ont beaucoup touchée, je pense à Ludovic ou Laurent. L'autrice a créé tout un panel de personnages attachants et émouvants. Ils ont tous un rôle à jouer dans cette aventure.

Le récit n'est pas triste, même si le but du voyage pourrait le faire penser. Il est parsemé de touches d'humour, que ce soit dans le comportement de certains ou dans leurs paroles. Les scènes cocasses donnent des bulles de légèreté dans la lecture qui font du bien et font sourire. J'ai beaucoup aimé le style de l'autrice, très fluide. J'ai eu un peu de mal au début du livre, mais une fois embarquée dans le bus, je n'ai pas vu les pages passer. Les chapitres sont parfois plus courts que d'autres et sont rythmés par les révélations et le voyage en car. le choix narratif de l'autrice à la première personne du singulier est plutôt judicieux car il permet d'être au plus près du personnage principal, de ressentir ses émotions, et de rentrer dans sa tête. C'est aussi un récit intimiste. C'est vrai qu'il y a peu de descriptions des lieux visités, comme je l'ai lu dans certains avis. Mais je ne pense pas que ce soit le propos et ce qu'a voulu mettre en avant l'autrice. le voyage est surtout un prétexte pour parler des liens entre un père et une fille, des secrets, et des non-dits qui une fois révélés, permettent de mieux comprendre une personnalité. Pour moi, les descriptions de lieux ont été assez suffisantes pour que j'arrive à visualiser les scènes. 

Ce roman porte bien son titre. Les jours mauves, c'est la couleur que prend le ciel à l'île Maurice, le soir, quand la lune arrive sur le tard, et que le ciel bleu vire vers le mauve. C'est un texte plein de poésie. J'ai aimé comme l'autrice parle de sujets divers et importants, comme la famille, l'amitié, la fidélité dans ses rêves, l'amour tout simplement. J'ai aussi beaucoup aimé la fin, sans surprise, mais je l'ai trouvée tellement touchante et émouvante. le cheminement d'Indira est beau à suivre. Ces deux derniers chapitres ont des phrases très belles dans lesquelles je me suis beaucoup reconnue. 

J'ai beaucoup aimé ce livre, que j'ai quitté à regret. Je ressentais une sorte de suspense, à me demander quelles révélations allaient encore pouvoir être faites. Je suis très contente d'avoir découvert cette autrice que je vais continuer à suivre. C'est son premier roman, et je trouve qu'il est réussi. Je vous le recommande, pour tout ce qu'il fait vivre, on ne s'attend vraiment pas à certains moments du récit. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de lire ce livre. 

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Avec ce roman, embarquez dans un road-trip complètement décalé ! Indira, une jeune femme de 30 ans, réunit les proches de feu son père, Suraj, pour réaliser la dernière volonté de ce dernier : l'envoyer sur Mars ! Direction donc les Pyrénées car Mars n'est autre que le nom d'un bar PMU que Suraj affectionnait. La drôle de troupe prend alors la route à bord d'un car pour rejoindre les montagnes et y disperser les cendres de Suraj. Lors de ce voyage, en échangeant avec les uns et les autres, Indira découvrira des pans cachés de la vie de son père…

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on ne s'ennuie pas dans ce drôle de road-trip ! Les personnages sont hauts en couleurs, voire complètement loufoques pour certains. Toutefois, même s'ils m'ont amusée, je ne me suis pas attachée aux personnages. Ils sont nombreux et finalement, peu développés. Et malheureusement, je n'ai pas apprécié Indira, l'héroïne. J'ai trouvé son comportement enfantin, voire immature. Elle évolue un peu au fil du roman au gré des découvertes qu'elle fait sur son père, mais ça n'a pas suffit pour que mon avis change.

J'ai commencé le roman en étant optimiste car le résumé était prometteur et aussi car j'adore les histoires de road-trip. Mais le voyage mené par la troupe est loin d'être un road-trip comme je l'imaginais. Il n'y a pas de descriptions de paysages, l'autrice se concentre entièrement sur Indira, ses sentiments et ses découvertes. Ces dernières sont nombreuses puisqu'à chaque personne à laquelle Indira s'adresse, elle apprend des choses sur Suraj. J'ai bien aimé les passages où les proches de Suraj racontent comment ils se sont rencontrés et qui ils ont été l'un pour l'autre.

La plume de Kalindi Ramphul est dynamique, piquante et amusante. le roman se lit vite, je me suis laissée emporter dans ce voyage peu commun. Des sujets forts sont abordés par l'autrice et nous poussent à nous questionner sur nos relations avec nos proches. Connaît-on si bien que ça nos parents ? Notre mari ou notre femme ? Rien n'est moins sûr…

Une lecture sympathique et prenante, malgré des personnages un peu trop superficiels à mon goût et des rebondissements parfois trop loufoques pour y croire. Merci à Babelio et aux éditions JC Lattès pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Merci infiniment à Angélique de Babelio et aux Éditions JC Lattès de m'avoir confié "Les jours mauves" de Kalindi Ramphul. Comme d'habitude, la découverte d'une nouvelle plume me met dans une sorte de jubilation attentive, ouverte aux propositions de style, d'idées et d'enchaînement de situation.

Tout d'abord, j'ai apprécié le ton pimpant accompagné de touches d'humour de cette nouvelle autrice, au langage assez vert. J'aime les gens qui ne se cachent pas derrière leur main. La lecture file naturellement avec plaisir, bien que certaines scènes très intimes n'apportent absolument rien à l'histoire si ce n'est, peut-être, de répondre à la mode actuelle où, semble-t-il, un roman sans sexe est moins vendeur. Heureusement, l'essentiel n'est pas là !

Pour avoir suivi avec attention ce road-trip un peu spécial, où Indira va découvrir la personnalité insoupçonnée d'un père inexistant et honni, au travers des anecdotes de ceux qui l'ont côtoyé, j'ai éprouvé toutes sortes d'émotions, allant du plaisir à l'agacement.

L'appréciation d'Héloïse Goy en bandeau promet un roman "dépaysant", je suis d'accord, et "hilarant", là, j'émets des réserves. Les sourires ont été nombreux, mais les rires sont restés coincés dans ma gorge. Pourquoi ? Je n'ai pas réussi à éprouver une quelconque empathie pour aucun de ces joyeux (?) drilles de voyageurs, trop caricaturaux pour me devenir sympathiques. La mère m'a constamment agacée pour ne citer qu'elle.

Présenté comme jubilatoire, ce qui a aidé ma désillusion, ce premier roman n'a pas atteint son but chez moi, mais il ne manque ni d'idées, ni de style, sans céder à la facilité de la mièvrerie.

Les êtres humains possèdent de multiples facettes. Ils choisissent celle à mettre en avant selon les circonstances et leur auditoire. C'est ainsi que l'on découvre des personnes insoupçonnées sous l'image, souvent lisse, qu'elles choisissent pour leur entourage. C'est le réel sujet de "Les jours mauves".

Si Kalindi Ramphul persiste sur le chemin ardu de l'écriture, je suis persuadée qu'avec un peu plus d'expérience et de méthode, elle livrera de magnifiques histoires pleines d'humanité que je découvrirai avec plaisir.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il y a quelques années, Andros lançait un nouveau produit qui allait révolutionner ma conception de l'humanité : les liégeois de fruits. Après en avoir mangé avec d'autres membres de mon espèce, amis et famille réunis, je compris que le genre humain ne pouvait se diviser qu'en deux catégories : ceux qui touillaient le liégeois en une bouillasse irrespectueuse, et ceux qui honoraient comme il se doit les strates de fruits et de chantilly. Mon père faisait partie de la première catégorie. Moi, de la seconde. Il est donc clair que nous ne pouvions pas nous entendre.
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Je rêve d'ignorer le brouhaha, de laisser les autres à leurs histoires, et de rejoindre mon père. Mais quand on sait qu'il y a eu plus de cent milliards de morts depuis la naissance de l'humanité, arriverai-je un jour à lui mettre la main dessus ?
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Plus j'apprends à connaître mon père, bien plus mystérieux que ce que j'imaginais, plus je m'attache à lui. C'est ironique quand on sait que ni lui ni moi ne pourrons aller plus loin dans notre complicité mutuelle.
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Entre ces conifères, repose le secret le mieux gardé du sud-ouest : mon père et moi nous sommes aimés. A notre manière, sans trop savoir y faire.
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Toujours est-il que ce jour-là, et en dépit de l'enfer de ces derniers temps, il n'était pas question de répandre mes tristesses aux quatre vents. Le désespoir, m'avait appris mon père, ça se vit dans l'intimité d'une chambre, d'une nuit océanique, ou ça ne se vit pas.
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Video de Kalindi Ramphul (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kalindi Ramphul
Aujourd'hui dans #ÀLaDernièreMinute Julien nous parle des de Kalindi Ramphul. Un road-trip à la ou quand une jeune femme chargée de répandre les cendres de son père mauricien va découvrir bien des secrets, et se découvrir elle-même surtout. Une nouvelle voix pleine de fraîcheur, sensible et décapante.
, déjà en librairie.
#LesJoursMauves #KalindiRamphul #RoadTrip #Père #Deuil
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