Ce roman, écrit visiblement à toute vitesse pendant le confinement, est incroyable ! L'auteur parvient à transformer la crise en une farce de politique-fiction. Si on n'est pas tout à fait dans la théorie du complot, il est vrai qu'on est à 100% dans l'humour.
Sans dévoiler l'intrigue, une adolescente suédoise militante écologiste (suivez mon regard!) arrive à exiger des huit plus grands dirigeants mondiaux qu'ils s'enferment dans un sauna en Laponie pour débattre du grand problème qu'est le réchauffement climatique. Et un e idée naît, celle de 'fermer le monde' pendant un certain temps pour montrer les bienfaits d'une moindre pollution.
La force du roman réside dans le fait que chaque dirigeant est représenté par un personnage de la littérature de son pays.
L'oeuvre ne ses limite donc pas à une drôlerie, elle mêle la culture, l'histoire, la philosophie, la politique et l'humanisme.
Un immense bravo !
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Un roman qui mêle habilement réalité et fiction, en mettant en scène une poignée de "puissants" qui pour une fois s'en voient conter par une certaine Julie en passe de sortir de l'adolescence. Les voilà qui découvrent une idée de génie habilement suggérée par la dite ado comme étant la seule qui permettra de sauver notre bonne vieille planète qui ne tourne plus si rond. Humour, littérature, géographie, géopolitique font de cet ouvrage un opus que vous ne posez pas avant d'en avoir terminé la lecture. Enjoy!
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Ouvrage d'excellence si contemporain de cette période compliquée. L'auteur sait captiver son lecteur par son style d'écriture si agréable à lire conjuguant l'humour et la prise de conscience des difficultés que traverse notre société.
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- Le nom, l’identité, ce sont des étiquettes, qui font barrage à l’égalité. Or, vous aurez besoin de vous sentir égaux.
- Vous voulez nous donner des numéros, avait tenté de plaisanter l’Anglais ?
- Non. Des personnages de la littérature de chacun de vos pays.
Après avoir fixé ces règles et procédé à la convocation officielle du Planet Sauna Club, la gamine qui ne souriait jamais annonça, qu’en hommage à August Strinberg, elle serait Mademoiselle Julie.
Thomas, très lucide, s’était aussi demandé si la seule fonction de l’ONU n’était pas en fait d’être l’ONU.