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Critiques de Olivier Bal (927)
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L'Affaire Clara Miller

C'est le premier roman d'Olivier Bal que je lis et je n'ai pas été déçue du voyage. Malgré quelques longueurs, l'auteur sait nous embarquer dans une histoire intéressante et dont nous attendons l'issue avec impatience.

Paul Green, journaliste pour un petit journal à sensation, apprend que son ancienne amie Clara Miller a été retrouvée morte dans ce que l'on appelle le "Lac aux suicidées". Six victimes en tout sont sorties de ce lac, mais Paul ne croit pas au fait que Clara se soit suicidée. Et comme par coïncidence, la demeure d'une rock star aux moeurs dépravrées, Mike Stilth, n'est pas loin de ce fameux lac...

Un thriller aux voix multiples, qui alterne passé et présent, mais qui reste tout de même facile à lire. Même si quelques passages sont lents, j'ai passé un bon moment avec ce roman.
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La Meute

Dans un style toujours aussi implacable et impeccable, l’auteur nous embarque dans deux enquêtes gérées par des policiers à la typologie très différentes :

Sofia Giordano, est originaire de Toulon quartier Pontcarral et ses tours HLM. Elle est membre de la sous -direction antiterroriste qui traque des crimes de personnalités - députés, chefs d’entreprise - commis par L’Ange Noir dont on retrouve sur place la même mise en scène : deux ailes d’oiseau déposées sur un tissu à proximité du corps de la victime,enterrée vivante.

Gabriel Geller, un flic dont la fille est morte il y a deux ans avant que sa femme ne le quitte. Depuis il se laisse aller et a des pensées suicidaires mais ne lâche jamais pour autant une piste quitte à le jouer en solo, en dehors des procédures. L’affaire qui l’occupe est le meurtre d’un migrant syrien vivant dans un campement proche du périphérique nord parisien.



Deux affaires qui semblent partir dans des directions différentes mais qui vont finir par se rejoindre grâce à l'infiltration de Sofia dans les milieux d'ultra droite identitaires et aux pistes découvertes récemment par Gabriel. Pour se faire Geller et Sofia vont décider de s’épauler en toute discrétion sans en informer leurs hiérarchies respectives. Sofia va ainsi progressivement rencontrer les membres de La Meute qui se cache derrière le paravent d' une association caritative, “Trait d’Union”, mais qui semble développer des activités beaucoup plus répréhensibles. A sa tête Victor Mirval, adepte comme son père des sports extrêmes notamment le béhourd, combat médiéval qui n’a rien de chevaleresque. Les deux flics en sont sûrs : il faut rapidement découvrir les rouages de ce groupuscule très dangereux avant qu’ils ne sèment le chaos mais aussi afin qu’ils les conduisent potentiellement à l’Ange Noir. Et c’est à Lille au château de Noirval que la vérité pourrait voir le jour comme la lumière sortir des ténèbres



Bon disons-le tout de suite , Olivier Bal ne fait pas dans la dentelle. Heureusement que l’on a quelques personnages auxquels s’attacher (et se rattacher) comme Sofia, Gabriel “le Grizzli” ou Darya Mansour car les autres nous entraînent dans un puits de noirceur sans fonds.

Certains comme moi verront la volonté de l’auteur de nous alerter contre les sirènes des nationalistes ne supportant pas dans leur pays que d’autres religions ou d’autres systèmes de pensée puissent exister en dehors de la leur. Là on a effectivement des champions : suprémacistes blancs qui ne vivent que par un égocentrisme surdimensionné et pour que leur caste prenne le pouvoir. L’intolérance puissance dix à la tête de la nation : au secours !

Il n’en reste pas moins un très bon thriller qui ne manque pas de souffle, de rythme et de percussion comme dans beaucoup de ses précédents romans. Un récit captivant et glaçant par son hyperréalisme qui n’est comme d’habitude pas avare en rebondissements afin que son lecteur soit toujours aux aguets ; ça décape et ne laisse que peu de temps mort sans jeu de mot.

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Le maître des limbes

Le mystère du sommeil, le mystère des rêves..Que se passe t-il réellement dans notre cerveau lorsque nous nous endormons. Des études sont faites, des réponses sont données, mais nous le savons tous, le rêve reste un lieu inconnu qui peut parfois faire peur. Olivier Bal utilise ce moment où l’on se sent au final si vulnérable, pour nous embarquer dans une histoire complétement addictive et passionnante, il fait dans ce second opus des limbes, preuve d’une incroyable imagination.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Méfiez-vous des anges

Pour le troisième épisode de la série, Olivier Bal entraîne Paul Green à Los Angeles. Après avoir été journaliste, puis ermite, il s'est donné comme mission de retrouver des personnes disparues.



Comme à son habitude, l'auteur utilise une narration chorale. Chaque chapitre raconte à la première personne une partie de l'histoire. Ces témoignages sont les pièces d'un puzzle qui se met en place petit à petit. le lecteur a ainsi une vue d'ensemble des forces en présence.



Converti en enquêteur du pauvre, Paul Green fait toujours du Paul Green. Il remue ciel et terre pour arriver à ses fins. Avec ses nombreux défauts, cet antihéros est tellement humain qu'il en est attachant. Il n'a pas de talent particulier, pas de charisme fou, mais il a persévérance à toute épreuve.



Les protagonistes secondaires ne sont pas en reste. L'auteur leur donne une épaisseur qui en fait des acteurs à part entière de la tragédie. On est derrière tout ce petit monde, en espérant qu'ils s'en sortent.



La qualité des thrillers de cet écrivain ne réside pas uniquement dans l'intrigue. A chaque nouvel opus, il s'intéresse à une dérive de l'être humain. Il cherche à travers ses histoires à nous ouvrir les portes des communautés secrètes. Avec un gros travail de recherche, il nous fait entrer dans des mondes dont on connaît l'existence mais dans lesquels on ne sait pas ce qui s'y cache. Son récit à différents points de vue donne accès aux différentes facettes du drame et à une approche plus objective des ravages d'un endoctrinement.



Olivier Bal est définitivement installé sur son fauteuil d'auteur confirmé. Cette troisième aventure maîtrisée de bout en bout confirme tout son talent. Il approfondit son sujet tout en construisant un suspense qui monte crescendo. L'étau se resserre inexorablement jusqu'au finish spectaculaire. L'écrivain a trouvé sa patte et c'est du pur bonheur !
Lien : https://youtu.be/mPN7JA9QRD8
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L'Affaire Clara Miller

J'ai complètement embarqué dans cette affaire Clara Miller ! D'abord le personnage du journaliste, Paul Green, un anti-héros comme je les aime, plutôt raté mais loyal et courageux ; ensuite le contexte, qui tourne autour d'un rocker à succès à la réputation sulfureuse, et qui vit dans un château coupé du monde, qui n'est pas sans rappeler le Neverland d'une certaine célébrité… Enfin la manière de raconter tout cela, bravo à l'auteur, que je découvre, il y a du rythme, des allers-retours entre le passé et le présent et les points de vue des différents personnages, on ne s'ennuie pas une minute, et bien qu'il n'y ait pas de retournement ahurissant, on a quand même quelques surprises en chemin !
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Les Limbes

Quelle bonne surprise que cette lecture, j'hésitais un peu à me lancer car cela me semblait pas mal fantastique, il en ai en effet question mais j'ai dévoré ma lecture!



Tout débute durant la guerre du Vietnam ou nous rencontrons James qui est novice, celui-ci va voir des choses traumatisantes comme lors de toute les guerres, il se réveille dans une chambre d'hôpital et lors de ses rêves il semble revivre la scène qui l'a amené dans son coma.



Mais surtout James découvre qu'il a la faculté de vivre les rêves d'autres personnes qu'il ne connait pas, il va donc se faire recruter par son ancien commandant Nate Irving pour aller en Alaska faire des expériences sur la capacité de James au niveau de ces rêves, là-bas il va devenir un des cobayes de cette base avec d'autres personnes ayant la capacité d'atteindre "Les Limbes".



J'ai également aimé le côté vulgarisation que nous distille Olivier Bal sur certains évènements passés un peu à la manière de Bernard Werber ce qui fait que l'on a un ancrage dans la réalité malgré le côté fantastique du récit.



Et que dire de cette fin à part que j'ai acheté dès avoir terminé mon récit la suite, je devais le prendre dans un salon l'année dernière et revoir l'auteur à cette occasion mais malheureusement cela n'a pas été possible.



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Méfiez-vous des anges



La suite des aventures de Paul Green, qui cette fois à quitté les bois pour Los Angeles.

Paul Green, ex journaliste est devenu enquêteur (officieux) au service des familles qui ont perdu un proche que plus personne ne cherche. Ainsi, il part à la recherche de Linda, dont les traces le portent en Californie, précisément dans une secte riche de centaines de membres dont certains très riches et très suivis. Il décide de s’y infiltrer et embarque avec lui Flash, son vieux chien boiteux, et un pote clochard, avec lequel il a sympathisé dans une ruelle.

Un autre pan de l’histoire raconte la vie professionnelle de Sarah Shelley, inspectrice à la section Homicides, une femme aux qualités exceptionnelles, qui aiment profondément sa ville et qui va être amenée à enquêter sur un accident spécial puis une série de meurtres étranges, dont la piste va la mener jusqu’à La Voie, une secte très influente dans les milieux financiers et de divertissement (toute ressemblance.)…

Un excellent polar d’Olivier Bal, qui enchaine les situations dramatiques. L’amitié que l’on noue au fil des pages avec le personnage principal est un attrait de ce polar: Paul Green est un homme qui se décrit comme quelconque avec des cicatrices en plus - de celles qu’on voit et de celles qu’il a vécu. Le personnage de l’inspectrice est lui aussi très attachant dans son genre - ultra pro, rigide et souffrant en silence - et j’avoue que même « Rafa », sous-fifre de gang, apprenti tueur qui finit par tout faire pour sauver sa peau, m’a beaucoup plu.

J’ai toutefois trouvé le bouquin un peu long mais je ne regrette pas non plus, parce que je ne vois pas ce qui aurait pu être retiré sans gêner l’histoire.

Bref, un livre pour frissonner en plein été…
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La forêt des disparus

Je ne sais pas pourquoi, mais Olivier Bal me fait penser à Joël Dicker.

Et c'est un compliment, puisque La Vérité sur l'affaire Harry Québert reste souvenir de lecture de thriller des plus savoureux et addictifs.

Olivier Bal je l'avais découvert avec une autre affaire : celle de Clara Miller, où j'avais fatit connaissance avec Paul Green, un enquêteur fort sympathique, que l'on a le plaisir de retrouver dans cette forêt des disparus.

Comment vous décrire Paul Green...

Vous voyez Tom Cruise dans Mission Impossible ? Il échappe à des bombes sans se décoiffer. Il court un sprint pendant 10 min sans la moindre auréole sous sa chemise blanche qui reste impeccablement repassée. Il conduit une moto pour échapper aux méchants qui veulent le tuer et hop sous un camions et hop dans des rues escarpées sans blesser ceux qui passent. Magique. Aussi facile que de conduire un caddy dans un supermarché désert. En fait : il m'agace.

Paul Green au contraire, je l'aime bien. Il est un peu cabossé, un peu rouillé. Il a un côté vieille bagnole qu'on aime bien. Un côté Columbo aussi. Sans le cigare (c'est plus la mode), mais avec le vieux chien.

Après Clara Miller, il a véritablement échoué dans un trou perdu où se perdent les gens. Au début il reste à l'écart, et le naturel revient au galop : il se retrouve à chercher pourquoi les gens disparaissent, en parallèle de la shérif adjointe Lauren. Et l'histoire vous emporte avec des odeurs de terre fraichement retournée, de secrets cachés sous le tapis comme de la poussière honteuse. L'ambiance petite ville / communauté américaine engoncée dans ses habitudes, où chacun a son rôle à jouer depuis plusieurs générations, entre la forêt mystérieuse et les bords de mer sauvage. A se demander où il vaut mieux trouver refuge : sur les eaux, dans la forêt ou au milieu des humains ?

Je ne vous raconterai rien de plus pour vous laisser le plaisir de la lecture. La plume d'Olivier Bal va vous embarquer. Elle est rythmée, pas compliquée, vivante.

Seul petit bémol stylistique : il y a certains passages où les descriptions des douleurs physiques des personnages sont un peu ampoulées. Ils sont un peu trop tous au bout de leur douleur, dans une douleur atroce, épouvantable.

Mais franchement à part ça, c'est un bon moment.

Alor faut-il le lire ? Oui. Clara Miller aussi. Mais si vous n'avez pas lu Clara Miller avant celui-ci, ce n'est pas grave.



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La forêt des disparus



Redwoods, une bourgade isolée en Oregon, un microcosme où de génération en génération tout le monde se connaît, et garde jalousement ses secrets.

La police enquête sur la disparition de randonneurs dans l’épaisse et inquiétante forêt de séquoias qui s’étend sur plus de 7000 kilomètres autour de la petite ville.

La police, c’est le shérif Gerry Mackenzie, son adjointe Lauren, et Owen, une jeune recrue. Dans ce roman nous retrouvons aussi Paul Green, l’ancien journaliste et personnage central du précédent roman d’Olivier Bal, L’affaire Clara Miller ( La forêt des disparus n’en est pas une suite, les deux romans peuvent être lus indépendamment).

Paul Green est venu volontairement « s’enterrer » dans ce trou perdu, avec pour seuls compagnons sa culpabilité et un chien errant qu’il a recueilli. Une jeune fille prénommée Charlie, terrifiée par une scène dont elle a été témoin dans la forêt, vient lui demander de l’aide.



Au risque de m’attirer les foudres des (nombreux) admirateurs d’ Olivier Bal, je dois avouer que La forêt des disparus fût pour moi une bonne lecture, mais pas un coup de coeur.

Je m’explique :

J’ai aimé les descriptions de la forêt et du village englouti, l’écriture à la première personne qui dans ce roman choral permet de livrer plusieurs points de vue et d’imbriquer les éléments, la plume alerte qui insuffle rythme et urgence, et les trois protagonistes principaux, des êtres blessés mais courageux.

J’ai moins aimé le fait d’avoir assez tôt deviné qui menait le jeu.

Et surtout : les similitudes avec La chasse de Bernard Minier (les 2 romans sont me semblent-ils sortis en même temps, je ne suis pas en train d’accuser l’un de ces auteurs de plagiat, attention hein !), qui font que j’ai (un peu) eu l’impression de lire deux fois la même histoire.
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Roches de sang

Chronique de Flingueuse : Le Chat Pitre de Sophie 😸 pour Collectif Polar

Roches de sang , Olivier Bal

Waouh quel livre!!! On passe par toutes les émotions : la colère, l’empathie, la tristesse…. . On reste suspendu aux mots . C’est tellement bien écrit, tellement puissant, on ne peut être que touché par ce livre .

Mais alors que nous raconte ces « Roches de sang «

Londres, 2019. Marie Jansen, agente d’Europol, enquête sur l’assassinat d’un milliardaire serbe sur le corps duquel a été inscrite une phrase en italien qu’elle parvient à déchiffrer car elle a grandi en Corse. Son enquête la mène jusqu’au repaire d’un parrain de la mafia. En 1993, Ange Biasani revient en Corse pour aider son petit frère qui prépare le cambriolage de trois yachts de milliardaires.

Oui c’est un thriller, mais pas que ! C’est un voyage, un parcours de vie ,un mélange d’histoires, des plus sombres aux plus fortes. J’ai eu la chance de découvrir une partie de la Corse et ce livre m’a replongé dans cette atmosphère, avec ces odeurs ,qui quand on a eu la chance de les découvrirent ne vous quittent plus… .

Un conseil Lisez-le, du très grand Olivier Bal . Comme vous pouvez l’imaginer, j’ai adoré ❤️❤️



#lecture #livre #thriller XO Éditions

Pour en savoir plus sur ce polar et son auteur, vous pouvez cliquer ci-dessous ⏬⏬⏬
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Roches de sang

Encore une pépite

Décidément olivier Bal, je kiffe 😜

Pourtant, en terme d’écriture, rien à voir avec la trilogie précédente qui mettait en scène Paul Green.

Là, on a perdu le style d’écriture à la première personne que j’ai tant apprécié, pour revenir à des écrits plus classiques (si l’on peut dire), où l’histoire est racontée par un narrateur.

Mais c’est encore une fois, à mon sens, un chef-d’œuvre fait de non dit et de tromperie sur 4 potes de l’île de beauté.

Fierté et honneur sont les points forts qu’Olivier Bal a voulu mettre en avant dans ce roman.

des petits malfrats qui n’ont malheureusement pas eu beaucoup d’autres choix puisqu’ils ont baignés, pour 2 d’entre eux, dans le milieu mafieux depuis leurs plus jeunes âges.

J’avoue avoir trouvé le début du récit quelques peu fastidieux mais ce sentiment a vite été balayé par l’enchaînement des chapitres qui d’un côté mettent en scène cette fratrie au destin tragique et de l’autre le calvaire quotidien de 4 pauvres gamines de l’Est

L’enquête quant a elle démarre par le meurtre d’un milliardaire serbe retrouvé égorgé. Des lettres de sang en Corse sont laissées sur la baie vitrée.

Le décor est planté.

Après Olivier Bal s’amuse, un coup dans le passé, un coup de le présent, un coup en Suisse, un coup en Angleterre, un coup en Serbie. Même si l’essentiel de l’histoire se passe en corse, nous faisons un petit tour d’Europe.

Enfin, Mairie l’enquêtrice mettra tout en œuvre pour retrouver le meurtrier mais au final, n’est-ce pas elle-même qu’elle est partie chercher.

Une sanglante chevauchée au travers de magnifiques paysages.

Un thriller palpitant que je recommande
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Méfiez-vous des anges

Second livre d’Olivier BAL et incontestablement, il est l’un de mes auteurs préférés

L’alternance des chapitres narréà la première personne en changeant à chaque fois de personnages est une façon génial de raconter l’histoire.

Notre antihéros Paul Green, tout comme Sarah en charge de l’enquête ou Rafa, petit caïd californien, sont tous totalement torturés, et l’auteur, à travers leurs doutes, leurs fois et leurs espoirs a su leurs donner une âme.

On est loin de la perfection ce qui les rends encore plus humain.

L’histoire va à 200 a l’heure, on ne s’ennuie pas un instant et le dénouement est à la hauteur de l’intrigue. Pire encore totalement inattendu.

Olivier Bal décortique le monde des sectes qui derrière leur façade religieuse, endoctrinent et manipulent les âmes égarées

Lumière, lumière nous sommes la lumière mais tout ça ne cache en faite que l’enfer.

Un grand bravo, et c’est avec une impatience non dissimulée que j’attend le prochain ouvrage
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L'Affaire Clara Miller

Double Chronique sur Collectif Polar

Paroles de Flingueuses

Jean- Paul : L'Affaire Clara Miller est un polar très atypique.

Isa : Please allow me to introduce myself… Le prologue démarre fort sur une musique des Stones. Me voilà donc embarquée dans le troisième roman d’Olivier Bal, le premier que je lis de cet auteur.

Dans une ambiance troublante, angoissante et oppressante, ce roman oscille entre deux époques (1995 et 2006) où l’expression « drogue, sexe et Rock and roll » prend tout son sens.

Ce roman n’est pour moi ni un polar (l’enquête menée par le journaliste Paul Green sur les filles retrouvées noyées dans le lac des suicidées est anecdotique) ni un thriller, mais bien un roman noir. Très noir. Un roman psychologique qui dépeint avec une extrême justesse le milieu du show-biz américain des années 90. Six destins sont analysés par l’auteur à la première personne du singulier un peu à la manière d’un journal intime. Olivier Bal prend le temps (500 pages) d’installer cette galerie de personnages pour lesquels nous éprouvons au fil de la lecture de nombreux sentiments : dégoût, empathie, colère, compassion. Ici point de gentils héros et de méchants criminels. Juste des hommes et des femmes avec leurs blessures, leurs souffrances, leurs émotions. Et malgré les différents lieux, les différentes époques et le destin de ces six personnages, l’auteur parvient à nous balader sans jamais nous perdre.

J’ai tout de même un bémol que je tenais à expliquer même si j’ai obtenu par l’auteur la réponse à mes interrogations. Je trouve la couverture trompeuse. Le bandeau rouge (je sais ne jamais se fier aux bandeaux…) engageant le lecteur à croire qu’il va lire un polar. Or ici point de rebondissements et de fausses pistes. Le titre nommant Clara Miller ainsi que la photo nous incitent à penser que l’histoire de Clara va être omniprésente. Qu’elle est la clé de tout. Et ce n’est pas le cas. J’ai donc attendu pendant toute ma lecture quelque chose qui n’est jamais arrivé.

Malgré cette petite déception qui est toute personnelle, j’ai passé sincèrement un excellent moment de lecture. J’ai adoré ce voyage dans l’Amérique des années 90 (Amérique et période dont je suis un peu nostalgique). J’ai adoré le style et la façon de décrire tous ces personnages et ces émotions. Une prouesse, car cela faisait bien longtemps que je n’avais pas dévoré un pavé aussi rapidement. Merci Olivier.

Jean Paul : Je n'ai pas pu lâcher ce roman que j’ai lu en quelques heures.

Le rythme donné au récit par Olivier est lent et hypnotique… Il distille petit à petit les secrets qui font de ce roman un grand livre…

Sexe, drogues et Rock n’ Roll !

Bienvenus à Lost Lakes
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La forêt des disparus

Redwood est une petite ville d'Oregon perdue entre océan et forêt inestricable. Elle est connue pour son record de disparitions. C'est là que Paul Green a trouvé refuge depuis quelques années. Ici, il est l'étranger. Sa solitude vole en éclats le jour où la jeune Charlie débarque chez lui, totalement paniquée.



Après "l'affaire Clara Miller", Paul Green reprend du service bien malgré lui.



La ville où il a échoué est totalement refermée sur elle-même. Les étrangers ne sont pas invités à rester. Comme, depuis des années, aucun des disparus n'est originaire d'ici, les efforts pour les retrouver ne sont pas trop intenses.



Le jour où Charlie vient chercher refuge chez lui, Paul comprend qu'il se passe des choses anormales dans la forêt. C'est plus fort que lui, il faut qu'il découvre ce qu'il se passe. Et les ennuis commencent. Ce qui apparaît est monstrueux et le met vite en danger.



Cette fois encore le rythme est haletant. Olivier Bal nous entraîne dans une histoire sombre et effrayante. Elle démarre très fort, nous mettant sous pression dès le premier chapitre.

Impossible de refermer le livre avant d'en connaître le dénouement.



Olivier Bal devient un incontournable de la nouvelle scène du polar francophone.



J'ai adoré !
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L'Affaire Clara Miller

Mike est une légende vivante du rock’n roll. Comédien et chanteur qui rend fou les fans et les paparazzi, il vit dans un monde artificiel plein de sexe de drogues… et de rock. Pour autant, quand il ne travaille pas, il s’occupe de ses enfants, pour lesquels il a fait construire un domaine de mille hectares, Lost Lake, et duquel ils ne sont jamais sortis de leur vie. Le style de vie de Mike est protégé jour et nuit par son agent, Joan, et son avocat, et ils ont beaucoup de travail : constamment drogué, il multiplie les frasques et ses fêtes sont… mortelles.

Paul Green est un journaliste doué mais en devenir, au Globe, un journal en perte de vitesse. Lorsqu’en 1996, Clara Miller est retrouvé morte au Lacs des Suicidées, après lui avoir laissé un message téléphonique dans lequel elle l’informe qu’elle va infiltrer le domaine du rockeur, Paul va s’emparer de l’enquête.

Premier tome de la trilogie Paul Green (apparemment), j’avoue l’avoir lu après « la forêt des disparus », dans lequel le journaliste fait quelques allusions, ce qui m’avait mis l’eau à la bouche. Et j’ai drôlement bien fait. Ce thriller est violent, particulièrement bien construit et, pour les amateurs de rock, dont je fais partie, il est amusant de chercher ici et là les références qui ont servi à Olivier Bal pour construire son personnage de Mike.

L’histoire est construite sur un système à plusieurs voix, Paul, Mike, ses deux enfants etc, ce qui nus fait vivre la même histoire de façon différente en fonction des intérêts ou de l’action des uns et des autres: cela rend le roman bien plus palpitant que de simplement courir après un meurtrier. D’autant que rien n’est tout blanc ou tout noir dans cette histoire… le tout avec une bande son de dingue. En bref, j’ai adoré.

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L'Affaire Clara Miller

Ce roman d’Olivier Bal se passe dans l’univers très sécurisé d’une star du rock mondialement célèbre… et totalement secret sur sa vie privée : Micke Stilth.

Le chanteur vit avec ses 2 enfants dans un domaine luxueux et hermétiquement fermé au monde extérieur… dont Noah et Eva ne sont jamais sortis.

Un univers aseptisé pour les enfants (au sens propre puisque chaque arrivée dans l’enceinte du domaine passe par une bulle de « décontamination »), une sorte de paradis artificiel avec tout ce que Micke a rêvé pour eux… parc d’attractions, piscines, salle de projection, salles de jeux et plusieurs gouvernantes dédiées à leur seul confort…

Dans une autre aile du manoir, un environnement sulfureux pour les adultes où tous les excès sont permis soir après soir : musique, argent, drogue, sexe, …

Entre les 2 univers bien cloisonnés, aucune interaction n’est permise ! Joan Harlow y veille ! Sans elle, Micke ne serait RIEN : c’est elle qui a façonné l’Histoire de ce rocker depuis le début. Elle règne sur le domaine, la carrière et la vie de Micke d’une main de fer… effaçant par l’argent les éventuels faux-pas…

Jusqu’au jour où ce « faux-pas » atteint la mauvaise personne ! Et la belle pyramide va se fissurer peu à peu pour finir par s’effondrer…

« L’affaire Clara Miller » évoque la quête de la vérité d’un journaliste dont l’amour de jeunesse vient d’être retrouvée dans un lac… La thèse officielle du suicide le satisfait d’autant moins que Clara l’avait appelé à l’aide quelques mois plus tôt, alors qu’ils s’étaient perdus de vus depuis plusieurs années.

Paul Green va plonger dans ces eaux troubles sans relâche jusqu’à trouver les réponses.

Un roman bien écrit, enlevé avec une intrigue qui prend de la profondeur au fur et à mesure que l’on soulève des pans de vérité… comme souvent, la réalité n’est pas manichéenne…

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L'Affaire Clara Miller

Quand je vois les avis dithyrambiques des autres Babeliotes et ce que j'en ai pensé moi, j'en suis à me demander si nous avons bien lu le même livre. Ce roman vendu comme un thriller magistral ne m'a pas fait frissonner une seule fois. Ici on n'est plus dans le roman noir que dans le thriller à proprement parler, et la Clara Miller du titre n'est qu'un personnage très très secondaire dont on n'entend finalement assez peu parler. Le vrai héros de cette histoire est le fascinant Mike Stilth, une star planétaire, entourée de mystères et de cadavres (dont la fameuse Clara Miller) et dont l'auteur va nous dresser un portrait noir et torturé qui va tour à tour nous pousser à avoir de la sympathie pour lui, puis à le détester. Plus qu'une enquête policière ou un thriller, l'Affaire Clara Miller est surtout un entremêlement de portraits de personnages tous aussi froids les uns que les autres. J'aurai préféré une enquête un peu plus rythmée et avec des rebondissements. Je n'ai pas détesté cette lecture, mais ce n'est clairement pas ce à quoi je m'attendais.

Merci à Babélio et à XO pour cet envoi.
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L'Affaire Clara Miller

J’ai déjà lu « La forêt des disparus » avec le journaliste Paul Glen, mais en fait c’est « L’affaire Clara Miller » qui vient avant… c’est bien de moi, ça. Bon, ce n’est pas gênant ; ou du moins, cela ne m’a pas gêné.

Décidément, j’aime Olivier Bas ! je trouve qu’il sait créer une ambiance, faire vivre des personnages et des situations, et nous surprendre. Il est original dans le paysage du polar français.

Enfin, français, c’est beaucoup dire car nous sommes transportés aux USA, et pour qu’on le sache bien, nous avons droit à des effets de style, genre :« C’était nos terres avant tout. Nos putains de terres. » « Une bonne à rien. Une putain de bonne à rien. »



Un bon roman, à lire.

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La forêt des disparus

Comme j'avais bien aimé "L'affaire Clara Miller" ,

je me suis plongé avec plaisir dans "La forêt des disparus" .

On y retrouve Paul Green , le journaliste d'investigation du livre précédent .

Celui-ci va fourrer son nez là où il ne devrait pas en enquêtant

sur les nombreuses disparitions de randonneurs dans l'inquiétante

et fascinante forêt de Redwoods .

J'ai été captivé par cette histoire dès les premières pages .

Pas un seul temps mort , de l'action , un climat angoissant ,

du suspense ...tout ce qu'il faut pour tenir le lecteur en haleine !
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La forêt des disparus

Des randonneurs disparaissent à Redwoods, dans l'Oregon. Une forêt, des disparitions inexpliquées, Paul Green qui s'est installé dans cette forêt maudite... Une adolescente qui vient frapper à sa porte et demande son aide...

Il n'en faut pas plus a notre journaliste pour ce remettre en selle !



Toujours la même construction que dans l'affaire Clara Miller, une construction que j'affectionne ! Je suis très touchée par le personnage de Lauren flic qui va mener l'enquête, ainsi que Charlie une adolescente à la vie pas facile.

Et bien sûr Paul Green j'adore ce personnage et j'espère le revoir bientôt !



La lecture de ce roman passe a une vitesse folle, tellement ce livre est bien écrit. La plume de Mr Bal nous ensorcele !

Une lecture addictive au coeur d'une forêt impressionnante et surtout angoissante, l'immersion est totale !



J'ai découvert il y a très peu de temps cet écrivain et je suis devenue accro, il fait partit de mes coups de coeur ! Un auteur que je vais continuer de suivre !



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