Olivier Bal

Roman choral alternant les chapitres entre Mike la star, Joan son assistante dévouée, Noah et Eva ses enfants isolés, Paul le journaliste chevronné et Clara la « suicidée ».

En plus de ces différentes voix, l’auteur joue avec la temporalité entre 1995 et 2006 afin de distiller des informations au compte goutte.

Processus classique mais qui fonctionne toujours très bien.



Ne sachant rien de l’intrigue, j’ai adoré découvrir les dessous de la célébrité à travers le regard acide de Mike (dérives en tous genres, rapport aux fans, à la presse, solitude...)

Portrait au vitriol de la starification couplé aux manipulations médiatiques : un régal.

Avec le point de vu de Paul, journaliste en mode paparazzi, nous avons la vision de l’autre côté de la barrière.

J’ai apprécié ce personnage loin d’être parfait et qui à toujours une repartie sarcastique au bord des lèvres.



Mais ce sont les enfants de la star, Eva et Noah qui m’ont beaucoup touché. Ils apportent leur regard innocent sur des évènements troublants et leur solitude est si déchirante.

Ils donnent du cœur à l’intrigue et l’auteur réussi à leur insuffler une vraie densité.



La construction psychologique des différents personnages est très intéressante et j’ai pris plaisir à me faire balader par l’auteur même si peu d’éléments m’ont véritablement surprise.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Addictif et immersif tout en étant touchant et révoltant, l’Affaire Clara Miller a été mon premier roman de l’auteur et certainement pas le dernier !
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Je vous parle de ce roman aujourd'hui, car il vient de sortir en version audio, et j'avais tellement aimé que j'ai eu envie de le redécouvrir sous ce nouveau format.



Le livre "L'Affaire Clara Miller" est un polar atypique qui se concentre sur l'ambiance plutôt que sur un flot constant de rebondissements. L'enquête est menée par le journaliste Paul Green qui enquête sur la mort de sa consoeur, Clara Miller, retrouvée morte au bord d'un lac. (Le lac des suicidées). Olivier Bal, excelle dans la création de personnages complexes. C'est sous la forme d'un roman choral, avec six narrateurs différents qui racontent leur vécu des événements que l'auteur nous entraine dans les méandres de cette histoire. L'intrigue est brillamment construite en basculant entre deux époques, 1995 et 2006, ce qui ajoute de la profondeur psychologique aux personnages. Les personnages féminins, Eva et Joan, sont particulièrement réussis, trouvant leur liberté en dépit des attentes morales. le livre offre une réflexion sur la violence des hommes tout en restant sensible et émotionnel, et traite avec justesse des années 90 et des excès sexe-drogue-rock'n roll.

J'avais découvert avec bonheur l'univers d'Olivier avec "1000 morts", un roman méconnu de lui, sorti avant "Les Limbes". Un auteur à lire absolument.



j'ai apprécié la version audio, l'interprétation par Audrey Sourdive et Thierry Blanc m'a totalement convaincu. Elle me renforce même dans mon idée, qu'une lecture à plusieurs voix est un atout pour ce type de roman.



Merci Lizzie et Netgalley de m'avoir une nouvelle fois accordé leur confiance.



#LAffaireClaraMiller #NetGalleyFrance

J’avais lu les deux premiers tomes des aventures de Paul Green et même si j’avais hâte de le retrouver, le fait que le roman parle de gangs et de secte m’ont un peu rebutée. C’est pour cela que je ne lis que maintenant la belle plume d’Olivier Bal.



Et c’est sans regret que je me suis plongée dans le roman. Paul Green est toujours aussi attachant avec ce côté bourru. Il est sans concession et quand il a décidé de mener une enquête rien ne l’arrête, même au péril de sa vie. Les pages défilent sans que l’on s’en rende compte et pourtant j’ai mis beaucoup plus de temps que d’habitude à le lire. Beaucoup de travail, de stress qui ne me permettaient pas d’avancer comme je l’aurais souhaité. (Bon 4 jours ça reste honorable).



Passé la moitié du livre, je ne pouvais plus m’arrêter et à 40 pages de la fin je me suis endormie sur le livre (pas qu’il m’ennuyait, mais bien parce que je voulais savoir). Olivier Bal sait nous tenir en haleine. Suivre différents protagonistes en alternance, nous permet d’appréhender l’histoire différemment qu’un roman classique. Et pourtant, comme à chaque fois, je me suis faite menée par le bout du nez. Les indices sont là, mais j’ai tellement été prise dans le feu de l’action que je ne voyais pas l’évidence.

Si vous l’avez lu, avez-vous pu anticiper la fin ?



Un conseil découvrez cette belle trilogie. Hâte de savoir si nous aurons encore le droit à une suite….

Encore une fois les livres dont on parle trop ne me vont pas et ça se confirme avec celui-ci.

J'ai eu le plus grand mal à le finir et ce ressenti m'est venu très vite, avant le quart du roman !

Pourquoi ai-je insisté ? Car j'ai eu l'espoir au vue de l'excellente note que mon sentiment pourrait changer. Mais non.



Je vous explique tout ce qui m'a déplu :

- beaucoup trop de détails superflus qui m'ont perdus ou plutôt fait décrocher à de très nombreuses reprises et qui ne me donnaient pas envie de me replonger dessus lors de mes pauses ;

- le changement de personnages et donc de point de vue à chaque chapitre ;

- à cela s'ajoute aussi, le changement de période ;

- par dessus tout, la drogue présente avec tous les personnages ou presque.

Sexe, drogues et rock'n'roll, enfin surtout pour les deux premiers car pour le troisième hormis la fortune accumulée, on est pas étouffé par les morceaux de musique.

- la violence, en plus des meurtres, bien sûr ;

- le suspense qui est pour moi le grand absent de ce roman. Sans rien vous divulguer, on sait quasiment dès le début ce qui se passe et la fin m'a laissée de marbre.



Et le point positif me direz-vous ? ... ah oui ! Je suis quand même d'accord avec l'auteur, le nom des affaires de crime ne devrait pas porter sur le nom de celui qui les a commis mais plutôt rendre hommage aux personnes qui en sont les victimes.



Je ne tenterai donc pas un autre roman de l'auteur, ça fait trop de mauvais points pour que je me relance dans une de ses lectures. Mais je suis sûre que vous pourrez y trouver votre bonheur, alors bonne lecture à vous.

Oꮮꮖꮩꮖꭼꭱ : ꮯ’ꭼꮪꭲ ꭲꭱꮻꮲ ꭰ’ꮮꭺ Ᏼꭺꮮ💯❗️

  🌠 Je trépignais d’impatience à l’idée de retrouver la plume d’Olivier Bal.

Voilà qui est chose faite avec ce 3ème thriller Méfiez-vous des anges, où le désormais mythique Paul Green refait surface pour mon plus grand plaisir.

L’auteur reste fidèle au genre roman choral dans lequel il excelle, et que j’affectionne tout particulièrement chez lui.

🌠 On retrouve un Paul toujours malmené par la vie et obnubilé par la recherche de cette jeune femme. Il ne dort plus que dans sa voiture avec pour seul compagnon son chien Flash. Déterminé et courageux comme jamais, son seul but, la retrouver coûte que coûte. Et croyez-moi, il va s’y jeter à corps perdu, mais à quel prix 🤫 ⁉️ 

🌠 Une nouvelle venue : Sarah Shelley, enquêtrice au LAPD, « pur jus » des collines Hollywoodiennes. De suite on comprend qu’elle aussi a un petit truc qui cloche : la Machine comme elle l’appelle. Elle souffre d’hypermnésie, une mémoire folle, démentielle qui l’handicape et l’épuise dans son quotidien de flic. Mais tout comme Paul, c’est une battante, une acharnée, qui travaille la nuit pour limiter au maximum l’afflux de messages que reçoit son maudit cerveau et lui permettre ainsi de se concentrer sur l’essentiel : son enquête.  

🌠 Et enfin Rafa, petite frappe d’un des gangs les plus puissants de la ville, à qui la vie n’a laissé que des bosses et des cicatrices. Son Los Angeles à lui, c’est celui du caniveau, des barrios. En pleine cavale, un tueur du gang à ses trousses, il n’a qu’une envie disparaître pour recommencer une nouvelle vie ailleurs. Les rencontres qu’il va faire vont être décisives et le transformer à jamais.  

🌠 Cette lecture, comme les deux précédentes, m’a passionnée. 

Tenue en haleine de bout en bout, par cette enquête qui n’en finit pas de rebondir, par les intrigues et mystères qui se cachent derrière l’Enceinte, par ces personnages taillés au cordeau auxquels je me suis attachée et par ce final inattendu, digne d’un scénario hollywoodien 💥🔥🌪. 

👍 Ne vous méfiez plus, foncez, ce thriller est diabolique 😈❤️‍🔥.  

 

Méfiez-vous des anges, mais ne vous méfiez pas d'Olivier Bal : il est à la hauteur de ce qu'on attendait de lui. Punaise (pour rester poli 😉), quelle histoire et quelle fin ! Et quel problème pour moi de vous en parler sans trop en dire...



Olivier Bal joue encore une fois avec les mythes américains et c'est diablement bien fait ! L.A. et ses légendes, Hollywood et sa face sombre, la religiosité US et les sectes... et d'autres thèmes que je ne dévoilerai pas. La construction est parfaite, et la fin... ah, la fin ! Hollywoodienne ? Cinématographique ? Flamboyante ? Apocalyptique ? Haletante, c'est certain. Encore une fois, comme dans le précédent, je voyais les images sur un écran. Il est fort, le bougre.

Alors, de quoi ça parle ? me direz-vous.



Prologue. Nous retrouvons Paul Green. Vous avez lu les deux premiers ? Vous savez qui c'est. Vous ne les avez pas lus ? Vous pourrez lire celui-ci sans problème. Nous retrouvons donc Paul Green, le journaliste-détective cabossé par la vie, et son fidèle Flash (chien un peu moins stupide avec l'âge 😀) à L.A. Il est en compagnie du LAPD et du SWAT (allez réviser votre terminologie policière 😉) au moment de l'assaut de l'Enceinte. Tout le monde est pessimiste, ça devrait se terminer dans le sang. Paul entre, à la rencontre de Douglas Fairview, Guide de La Voie. Vous avez compris, il y a de la Secte et du Gourou dans l'air. Mais c'est bien plus riche que ça...

Olivier Bal entrelace les récits. Paul, Sarah Shelley flic hypermnésique un peu "barrée", Rafa jeune membre d'un gang et Dorothy starlette des années 80. Loin de Redwoods et de sa cabane, Paul cherche Linda, jeune fille disparue derrière les murs de l'Enceinte. Ce qu'il va y trouver fait froid dans le dos malgré la sérénité et le bonheur qui semblent y régner. Je ne peux pas vous en dire plus sur ce monde clos sinon Olivier va m'envoyer ses sicarios... mais sachez quand même qu'on y trouve des cadavres mutilés exsangues, qu'on y pratique la confession musclée et que le régime végétarien.... 😮 c'est pas bon pour tout le monde.



Alors surtout faites comme moi et lisez les 140-150 dernières pages d'une traite. C'est un vrai thriller, alors c'est tendu, monstrueux et tellement possible. Ça va faire écho en vous sur des faits divers retentissants. J'ai poussé quelques jurons quand j'ai compris le pourquoi du comment... Olivier Bal va chercher les racines de son roman dans les années 70-80-90 pour les enchevêtrer en 2012 et bâtir une intrigue rouge sang. Comme la couverture de son livre. N'ayez pas peur, c'est riche en rebondissements et souffrances variées. On n'a pas le temps de s'ennuyer... jusqu'à ce moment de l'assaut. Où on accélère encore ! Si si !



Los Angeles, les anges. Il y a longtemps qu'il n'y a plus d'anges à L.A. Quoique... ici... à la fin, un jeune archange ? Et un ange déchu tueur froid au visage monstrueux (vous verrez, vous irez sur le Web, comme moi) ? Et Kate l'ange tombé ? Et Paul ? Et Sarah...



Alors, méfiez-vous des anges. Et que, quoi qu'il en coûte, il en reste. Quelques uns. Cabossés.

Redwoods !!!

Perdue entre forêt et océan est une petite ville sur qui le temps a l’air de glisser

Paul découvre cette bourgade par hazard et décide d’y poser ses valises pour y vivre un peu en marge, dans son cabanon.

La vie déroule son flot monotone jusqu’au jour où Charlie, une gamine du coin frappe à sa porte apeurée et blessée.

De son côté Lauren, shérif adjointe n’a de cesse que de vouloir élucider envers et contre tous, se qui semblerait être des disparitions pour le moins étranges et récurrentes

Débute alors une quête à la recherche de la vérité, car la forêt cache bien son secret. Celui des disparus de redwoods

Entre thriller et polar, olivier Bal réussit avec facilité, à nous emmener au travers d’une enquête pleine de suspense et a la profondeur mystique

L’histoire narrée à tour de rôle, à travers de courts chapitres, par les différents protagonistes donne le punch nécessaire à l’histoire pour nous tenir en haleine d’un bout à l’autre

Quel est donc ce secret inavouable enfoui au milieu de cette forêt centenaire ?

Après l’affaire Clara Miller, Olivier Bal réussit là, un nouveau coup de maître et j’espère que les aventures de Paul Green, le malchanceux le plus chanceux, vont pouvoir continuer au delà de cet ouvrage

"L'affaire Clara Miller" n'est pas un thriller ; c'est plutôt une enquête journalistique .

Un journaliste de second rang , travaillant pour un magazine en perte

de vitesse, enquête sur la mort de plusieurs jeunes filles , dont son amour

de jeunesse .

En enquêtant , il met au jour la terrible part d'ombre d'une star du rock .

Un récit à plusieurs voix , très cinématographique , qui saisit le lecteur

dès le début mais le rythme ralentit et le derniers tiers du livre traîne

un peu en longueur .

Une bonne histoire qui se lit facilement , un premier roman , sombre ,

bien maîtrisé mais sans aucun suspense .

Mille morts me fait de l’œil depuis un moment mais mon côté maniaque m’a poussé à faire connaissance avec Olivier Bal avec son premier né édité: Les limbes.



C’est son premier roman? Vous êtes sûr? Certain? Parce que je viens de prendre une jolie claque là!



Nous sommes dans les années 70, la guerre du Vietnam bat son plein. James, jeune soldat américain, est rapidement démobilisé à cause d’une blessure à la tête, après un coma qui fera de son sommeil, et de sa vie, un enfer. Alors quand il est approché par un scientifique qui lui promet un apaisement, même s’il n’a pas vraiment le choix, il accepte de se joindre au projet d’étude. Mais pénétrer le monde des rêves est loin d’être de tout repos… n’est-il pas dangereux de réveiller les monstres endormis?



J’ai adoré cette histoire parce que ce roman mêle plusieurs genres: le suspens, l’ésotérisme, la mythologie, le thriller, le fantastique avec même une pointe horrifique zombiesque! Une ambiance à la X-Files qui laisse la porte ouverte à une suite éventuelle, peut-être…



Plusieurs genres, donc plusieurs thèmes qui m’ont frappée.



En premier lieu, celui de la science, celle qui veut toujours aller plus loin, découvrir, analyser, maîtriser, exploiter.



L’auteur colle à une réalité de l’époque: explorer les capacités du cerveau et puiser dans les ressources psychiques exceptionnelles de certains sujets, les verser au service de la patrie, dans le but de sauver la vie de soldats et, ne soyons pas naïfs, manipuler et vaincre l’adversaire.



J’avais connaissance que des projets d’étude sur les phénomènes parapsychiques avaient eu lieu notamment aux States dès la fin des années 60, avec des objectifs principaux militaires, en pleine Guerre Froide. Je parle du plus connu, le projet Stargate qui a été, par la suite, transféré à la CIA pour être officiellement abandonné vers 1995 et qui a connu des rejetons avec les projets Sun Streak, Grill Flame, Center Lane ou encore Scanmate.



Dans Les limbes, s’attaquer au cerveau, au monde des rêves ou au voyage astral n’est pas sans danger et l’auteur évoque la manipulation des sujets d’étude, de véritables cobayes dont les scientifiques se fichent un peu beaucoup de leur bien être et des effets secondaires infligés par les expériences mises en place.

Qu’importe que certains y laissent leur vie, seul le résultat importe.

C’est le scientifique qui joue à l’apprenti sorcier, dans sa soif insatiable de connaissances et de pouvoir, avec une éthique élastique au service de son obsession.

Nous retrouvons l’intérêt du thriller scientifique ou quand la découverte scientifique peut faire le bien comme occasionner le mal, entre de mauvaises mains.

Tout côté lumineux possède son versant sombre et maléfique et James va le découvrir à ses dépends!



Ensuite, nous versons dans le côté mystérieux, mythologique et ésotérique de l’intrigue ou toute l’imagination de l’auteur excelle à poser l’hypothèse de l’existence d’un monde secret ancestral, oublié et inconnu, enfoui dans les rêves.

Basée sur des faits et des questionnements réels, cette théorie est plausible et crédible et vous emmène dans une exploration fascinante au fil des pages. J’y ai retrouvé le même engouement que pour un roman de David Gibbins, James Rollins ou Steve Berry, par exemple. Ou quand la réalité se mêle si intimement à la fiction, qu’on en perd ses repères!



Au fil de l’intrigue, les choses vont dégénérer car on ne dérange pas impunément un monde endormi, surtout quand un monstre y est tapi. L’action se passant dans une base souterraine secrète en Alaska, les « volontaires » et les scientifiques sont coupés de tout, évoluent en un huis-clos oppressant et angoissant.

La peur atteint son paroxysme et explose dans des scènes d’apocalypse, l’horreur se déclenche, met à mal le lecteur jusque là bien chaud au creux d’une Nef bleutée et ouatée.

D’explorateurs indiscrets, les personnages deviennent proies, la paranoïa règne.

Nous ne sommes plus dans l’étude de quoi que ce soit, chacun lutte pour sa survie!



Un mot sur le style de l’auteur: agréable et fluide, il mêle différents genres et thèmes sans jamais perdre le fil de son histoire, tout en donnant matière à chacun de ses personnages, que ce soit le savant un peu fou ou le cobaye qui saisit sa chance pour sortir de sa vie banale et insignifiante, ou l’aborigène cherchant à préserver la culture de ses ancêtres!

Un premier roman de talent qui nous emporte crescendo vers un cliffhanger qui donne envie de connaître la suite…



Je l’ai écrit plus haut et je le répète: ce roman m’a vraiment donné l’impression d’être plongé dans une aventure à la X-Files, avec de l’action, du mystère, du suspens, un brin d’horreur et au bout du compte… encore du suspens!



L’appétit insatiable de pouvoir de l’homme ne peut que le mener qu’à sa perte, en sera-t-il de même avec le monde des Limbes?
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..

J'avoue, j'ai lu ce roman, car il me tardait d'avoir des nouvelles de Paul Green. Je l'avais découvert dans L'Affaire Clara Miller, et recroisé dans La Forêt des disparus.

Un type quelconque, très sympathique, flanqué de son vieux chien, très attaché à sa vieille bagnole. On frôlerait presque le Columbo là non ?

Mais la comparaison s'arrête là. Certes c'est un enquêteur acharné, plutôt spécialisé sur les disparus. Là nous sommes à Los Angeles, la cité des anges où on ne croise pas que des anges. D'un côté il y a la secte faussement gentille comme la plupart des sectes et la mafia locale. de l'autre, les flics et Paul Green.

Au milieu : des morts et des disparus. Tout est en place pour se plonger dans un thriller haletant. Pour nous accompagner, Olivier Bal a créé des personnages comme on les aime : le petit mafioso qui a grand coeur, la flic décalée qui tente de survivre dans le monde des gens normaux, le gourou de la secte, vieux lumineux qui s'entoure de sa cour pour prodiguer sa bonne parole et Paul Green, qui même s'il n'est pas dans la période de sa vie la plus faste, s'entête à vouloir sauver le monde. Sauver ceux qui ont pris des vessies pour des lanternes. Qui ont brulé leurs ailes pour leur rêve de gloire et de célébrité. Qui sont devenus le jouet des cyniques qui se croient au-dessus des lois, intouchables dans la lumière. Mais quand les décors de cinéma s'effondrent, la réalité derrière n'est pas belle à voir.

Au final, oui, j'ai apprécié ce roman avec cette écriture toujours agréable et fluide. Mais j'ai tout de même trouvé le sujet un peu tiré par les cheveux et manquant parfois de crédibilité. Même si je dois admettre que la réalité dépasse souvent la fiction, là j'ai quand même trouvé que Paul Green était arrivé au bout de sa mission, un peu poussivement.

Alors faut-il le lire ? Oui, mais je pense qu'il vaut mieux lire les 2 premiers de la trilogie pour avoir un éclairage sur la personnalité de Paul Green. Je dois quand même admettre que L'Affaire Clara Miller est un cran au-dessus.

Un forêt oppressante, des disparitions de randonneurs dans cette forêt de Redwoods, une comptine angoissante, un journaliste Paul Green qui essaye de survivre suite à l’affaire Clara Miller.



La thématique du livre est la peur, cette peur de l’autre, de celui que l’on ne connaît pas est au centre de cette histoire. Ce livre, lu en audio, est hyper prenant, le rythme est effréné et l’auteur alterne le point de vue des personnages.



J’ai trouvé cette histoire assez flippante avec cette forêt qui est aussi au centre de l’histoire, c’est un personnage à part entière. Les personnages sont assez charismatiques et j’ai été ravie de retrouver Paul Green et de rencontrer cette ado , Charlie, que j’ai beaucoup appréciée et qui va se lier d’amitié avec Green.



J’ai vraiment passé un très bon moment de lecture, angoissante à souhait.

Un malfrat bien connu des services de police est soudain retrouvé assassiné. Europol est mis sur l'affaire. Marie qui fait partie de l'équipe qui enquête sur cet assassinat se retrouve tout à coup projetée dans le passé. Une série de meurtres débute dans le milieu de la pègre corse. Marie va alors découvrir des secrets qui vont remettre toute sa vie en cause.

Je n'avais jamais lu un livre de Olivier Bal, mais c'est un nom que je vais retenir car j'ai beaucoup aimé sa plume. Je l'ai trouvée addictive et haletante. Les scènes d'actions sont prenantes. Le travail d'écrivain est soigné et j'ai aimé l'immersion dans la Corse profonde, grâce aux mots en Corse et la description de l'ambiance et des paysages à couper le souffle.

L'affaire prend ses origines dans les années 1990, avec Ange et Théo deux frères, fils d'un mafieux corse. Ils décident avec leurs amis de braquer les yachts et se transforment en pirates. Lors d'un de leur coups, ils croisent des trafiquants d'humains. Ils décident de sauver les filles qui sont dans le bateau. S'engage alors une course-poursuite entre et les mafieux.

L'enquête au présent se révèle très ardue. Marie, fait face à ses propres doutes en tant que mère et doit affronter ses démons.

C'est un thriller dense, intense et très prenant.

Une belle découverte !

71/100 Olivier Bal, « La forêt des disparus » 480 pages

Je le place dans la catégorie 6 : nom de 3 lettres

Il s’agit de mon second roman d’Olivier Bal et je n’ai pas commencé par le premier tome des aventures de son héros, le journaliste Paul Green qui a connu son heure de gloire avec « L'affaire Clara Miller » (titre du tome 1). De fait, j’ai donc découvert certains éléments de son passé et de sa précédente enquête. C’est décidément une méchante habitude, puisque je l’avais découvert avec « Le maître des limbes », ignorant qu’il faisait suite au thriller « Les limbes ».

N’imaginez pas que cela m’empêchera de lire « L’affaire Clara Miller », car ça y est : en deux romans, je suis devenue accroc à Olivier Bal, qui n’a rien à envier à mon quatuor favori du thriller français : Franck Thilliez, Olivier Norek, Cédric Sire et Maxime Chattam. J’ai découvert sur babelio qu’il était déjà l’auteur de sept romans et je vais tous les lire ! J’écris cela avec délectation, comme on se réjouirait devant une boite de bons chocolats ! Bon sang, que je plains les gens qui n’aiment pas lire ! De quels immenses plaisirs ils se privent ! Bon, retournons dans la forêt des disparus.

Après avoir bien morflé avec sa précédente enquête, Paul Green décide de s’installer dans un chalet de la forêt de Redwoods, au bord du Pacifique, dans l'Oregon. Chaque année, des randonneurs y disparaissent sans laisser de traces, dévorés par les immenses séquoias millénaires. Les battues organisées par le shérif Gerry Mackenzie ne donnent rien : aucun des disparus n’est retrouvé, pas même un cadavre. Quant une adolescente de la région disparait à son tour, la tension monte d’un cran et tous les soupçons se portent sur cet Etranger.

Le thème des disparitions en forêt est récurrent, mais l’intérêt est que l’auteur a fait alterner trois points de vue : celui de Green, qui n’aspire qu’à la tranquillité et se retrouve dans le viseur d’une population déchainée, celui de Lauren l’adjointe du shérif qui n’a de cesse de retrouver les disparus, d’autant que la mort de son fils l’a rendue particulièrement obsédée par ses échecs, et Charlie l’adolescente disparue qui a trouvé refuge chez le journaliste.

Le rythme est haletant et j’ai pris plaisir à dévorer ce roman, incapable de m’arrêter. Les descriptions sont suffisamment précises pour qu’on se retrouve immergée dans ce lieu à la fois magnifique et inhospitalier. Les portraits sont également bien dessinés, que ce soit les personnages principaux que les secondaires. Sans oublier Flash le chien hirsute de Paul.

Vraiment, je ne peux que vous conseiller ce roman haletant ! Venez vous perdre dans la forêt des disparus !

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DIABOLIQUEMENT EFFICACE ! 💥



Marie Jansen, inspectrice à Europol traque depuis plusieurs mois Miroslav, un milliardaire accusé d'extorsion et de corruption. Alors qu'elle s'apprêtait à l'interpeller, il est retrouvé poignardé avec à ses côtés une inscription en lettres de sang : "Chè la mia ferita sia murtale". Marie comprend immédiatement que ces mots corses et cette enquête vont l'obliger à retourner sur cette île lourde d'un passé profondément enfoui.

Deux décennies plus tôt, au temps des braquages en mer Ange et Théo, membres du gang des roches rouges font une terrible découverte ...



Quel plaisir de retrouver la plume si fluide et efficace d'Olivier Bal. Avec ce nouveau thriller, il nous embarque sur les terres corses que l'on sent chères à son cœur et met au repos Paul Green son héros fétiche.

Place à Marie, personnage complexe qui va devoir malgré elle se jeter au coeur de l'action et courir de nombreux risques. Elle s'est créée l'illusion d'une vie parfaite mais tout pourrait bien vite voler en éclats...

Place également à Ange et Théo, deux frères qui s'aiment autant qu'ils se déchirent. Ils ont grandi dans l'ombre d'un père terrible et vont avoir peine à se libérer de leur héritage familial qu'ils portent comme un fardeau.



Roches rouges c'est une histoire de rédemption impossible. C'est des choix qui vont bouleverser des vies. Entre passé et présent, entre banditisme corse, et mafias de l'Est, l'auteur nous embarque dans une intrigue qui fonce à mille à l'heure. Et malgré de nombreuses scènes d'actions particulièrement visuelles, la belle part est également faite aux émotions. En tant que lecteur, on vibre à leurs côtés, on croirait fouler les terres corses, et on espère que tout finira bien pour eux.



En bref, un polar extrêmement bien ficelé qui vous réserve de multiples émotions ! Je recommande absolument ! 💥🤩



Vous aimez cet auteur? Qu'avez pensé de cette nouveauté? Tenté.e.s? Dîtes-moi touuut !

J avais adoré Les Limbes l un des premiers roman d Olivier Bal. Ayant une énorme PAL j'avais laissé un peu de côté cet auteur. Devant l engouement récent je décidais de m y remettre avec ce "Méfiez vous des anges". Une intrigue solide sur la thématique des sectes et sociétés secretes. Il est vrai que les romans sur les sectes se développent de plus en plus, et il est difficile de se démarquer. Olivier Bal s en sort plutot tres bien. Des personnages torturés et travaillés. Sarah, enquêtrice sensible, qui a une peur viscérale de se lier aux autres, en dehors de son partenaire Riley. Paul Green, enquêteur privé à la recherche d'une jeune fille disparue et qui cherche également à trouver du sens à sa vie. Rafa, jeune homme embrigadé dans un gang en quête de rédemption. Dorothy, jeune femme en quête de célébrité à hollywood et qui va découvrir le côté sombre des strasse et paillettes. Et enfin Douglas, gourou énigmatique de la Voie.

J ai trouvé qu Olivier Bal a parfaitement exploité la cité des anges, mettant en miroir le rythme effréné de cette ville, construite en partie sur l illusion ; et L'enceinte, sorte d'éden pour repentis.

Le final est extrêmement bien amené et intelligent, même si on le voit un peu venir, je vais donc me mettre à rattraper mon retard sur Olivier Bal.

Une terrible vengeance surgie du passé. le passé et le présent se mêlent, pour finir par se rejoindre. Une histoire sanglante et tragique, faite de lâcheté, de courage, d'amour, et de morts, beaucoup de morts et de souffrance.

Un excellent thriller qui nous dévoile également la beauté et l'histoire de la Corse. On ne sort pas indemne de cette dramatique aventure.

C'est l'enquête d'un journaliste obscur Paul Green sur la mort de son amour de jeunesse.Il découvre une série de "suicidés" dans la même zone. Ces jeunes filles ont toutes un point commun, l'entourage de l'icône Mike Stilth.

Le roman est construit à la 1ère personne, le vécu et ressenti de différents personnages gravitant autour de l'idole. C'est ce qui fait tout l'attrait de ce roman. Chacun ayant sa part d'ombre, leurs failles, leurs addictions, leurs rêves.

Un roman envoutant qu'on dévore au fil des pages.

Des personnages cabossés par la vie mais très attachants :

- Sarah inspectrice du LAPD souffre d' hypermnésie, elle se bat avec sa "machine"qui n'est autre que son cerveau .

- Rafa un jeune pommé et drogué.

- Paul, un ancien journaliste malmené essaie de retrouver Linda disparue mystérieusement.

- Dorothy, une victime.



Un roman qui montre la misère de LA avec ses drogués et la guerre des clans .

Tout commence lorsque Sarah est appelée sur un accident de la route et découvre à l arrière du camion le corps d'une femme défigurée et non identifiable.

L'enquête nous dirige vers une secte "l'Enceinte ".Il se passe des choses horribles, des manipulations d'êtres humains.......

Un très bon thriller d'Olivier Bal , un vrai page turner, je le recommande vivement, on entre vite dans le vif du sujet, tout ce que j'aime.

Californie - Paul Green, ancien journaliste cabossé par la vie, met ses compétences à profit dans la recherche de personnes disparues.

Les résultats ne sont pas mirobolants et pourtant il est certain que la jeune fille qu'il tente de trouver est enfermée dans l' Enceinte, une "communauté spirituelle".



C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Paul Green et son fidèle compagnon Flash.

Pas de panique si vous n'avez pas lu les 2 tomes précédents, celui-ci se suffit à lui-même.

Olivier Bal nous entraîne cette fois dans le milieu sectaire avec sa quiétude et sa liberté présumées qui ne sont que vastes fumisteries ainsi que dans les méandres de la manipulation psychologique qui peut paraître aberrante mais est parfaitement maîtrisée par les gourous.

L'auteur donne voix à trois personnages bien campés que le destin va faire se croiser. Comme dans les précédents, il ne ménage pas ses protagonistes pour notre plus grand plaisir. L'intrigue est prenante et la tension à son comble, l'on se demande comment le journaliste va se sortir de ce bourbier si possible sans trop de dégâts.

Olivier Bal prouve une fois de plus qu'il a sa place dans la cour des grands auteurs de polars.

Un village bien tranquille, entouré d'une immense forêt, où les habitants se connaissent tous et se sentent mutuellement investis de veiller les uns sur les autres, et sur l'intégrité de la communauté…

Poussé à l'extrême, ce raisonnement va engendrer un rejet de l'étranger allant jusqu'à l'élimination de tout ce qu'ils considèrent comme n'appartenant pas au clan !

De génération en génération, cette mission va être transmise afin d'assurer la pérennité de cet héritage… et malheur à celui qui ne respecte pas le contrat : chaque habitant doit veiller sur les autres !

Paul Green, réfugié dans ce village et terré dans une cabane isolée depuis des années, va être entrainé malgré lui dans ce tourbillon inouï : depuis des années, certains randonneurs ont mystérieusement disparu sans laisser de trace…

Seule Lauren, une femme-flic continue de chercher le pourquoi de ces disparitions récurrentes et inexpliquées…

Pour ce second roman, Olivier Bal a utilisé le même mode d'écriture que pour le premier : des chapitres courts où il prend le point de vue des divers protagonistes l'un après l'autre.

Le résultat est efficace et agréable avec un thriller qui ne manque pas de rythme et dont la fin laisse sans voix !

Pressée de lire la troisième histoire avec Paul, ce journaliste physiquement cabossé et psychologiquement meurtri.