La fête est finie ! Vous allez disparaître !
Tu as perdu ton arrogance ? Tu ne rigoles plus ?
Les morts ne paient pas leurs dettes. Ils lèguent des coûts que quelqu'un doit prendre en charge.
Ça suffit, monstre ! Tu as massacré trop d'innocents et Krilin.
Chichi : Interroge ta conscience !
...
Chaque livre, chaque tome que tu vois a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit et l'âme de ceux qui l' ont lu, ont vecu et ont rêvé avec lui. Toutes les fois qu'un livre change de main, toutes les fois que quelqu'un parcourt ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. Ici, les livres dont personne ne se souvient, les livres qui sont perdus dans le temps, vivent pour toujours, en attendant d'arriver dans les mains d'un nouveau lecteur, d'un nouvel esprit...
(P526 Éditions Robert Laffont)
Partez avec lui et n'apparaissez plus jamais devant nous, je vous en prie.
Nous avons tous deux vies :/ La vraie, celle que nous avons rêvée dans notre enfance/ et que nous continuons de rêver adultes, sur un fond de brouillard ;/ la fausse, celle que nous vivons dans notre rapport avec les autres,/ qui est la pratique, l'utile,/ Celle où l on finit par nous mettre au cercueil.
Je lui avais d'abord proposé Le Gang de la clé à molette, illustré par Crumb, qu'il ne connaissait pas. Non, il avait dit non.
- Et pourquoi ça ?
- Je ne supporte pas les bandes, tu le sais bien. Pour moi, les bandes c'est à deux ou tout seul.
Mouton noir corneille blanche
Brebis bleues mouton rouges
La brebis galeuse est de retour
Montrez-nous vos gènes républicains !
Ah ! la rencontre des hétérozygotes
Excite violemment tous les panurges
Mouton noir corneille blanche
Montrez-nous vos gènes républicains !
Hé ! les chabins Hé ! les chimères
Qui dansez au son du shophar
La brebis galeuse est de retour
Montrez-nous vos gènes républicains !
Papiers !. Svp...
Perhaps tomorrow, reality would crash down around her. But here, right now, with the latter of the rain and the whisper of the fire around them, she couldn’t find it in herself to worry, to regret a single self-indulgent moment at all.
c’est l’observation pensante qui ne regarde pas unilatéralement le concept ni la perception elle-même, mais plutôt le lien entre les deux et que la réalité totale est véhiculée dans l'union de la perception avec le concept.
Là où commence l’espace de liberté (de pensée et d’action), finit la détermination de l’individu selon les lois de l’espèce. Personne ne peut déterminer une fois pour toutes le contenu conceptuel que les gens doivent relier par la pensée à la perception afin de prendre le contrôle de la pleine réalité et de la laisser à l'humanité. L'individu doit acquérir ses concepts grâce à sa propre intuition. La façon dont l’individu devrait penser ne peut être dérivée d’un concept générique. Seul l’individu est décisif à cet égard. Il n’est pas non plus possible de déterminer, à partir des caractères humains généraux, quels objectifs concrets l’individu souhaite imposer à sa volonté. Quiconque veut comprendre l'individu doit pénétrer dans sa nature particulière et ne pas s'arrêter aux particularités typiques. En ce sens, chaque personne constitue un problème. Et toute science qui traite des pensées abstraites et des concepts génériques n’est qu’une préparation à la connaissance qui nous parvient lorsqu’un individu humain nous indique sa façon de voir le monde, et à la connaissance que nous acquérons du contenu de sa volonté.
Tant que les hommes débattront pour savoir si les femmes sont « naturellement adaptées » à tel ou tel métier, la question dite des femmes ne pourra pas sortir de son stade le plus élémentaire. Ce qu'une femme peut vouloir selon sa nature est laissé à elle-même pour en juger. S’il est vrai que les femmes ne sont aptes qu’à occuper le poste qui leur appartient actuellement, elles ne parviendront guère à en obtenir un autre par elles-mêmes. Mais vous devez être capable de décider vous-même ce qui convient à votre nature. Quiconque craint que nos conditions sociales ne soient ébranlées par le fait que les femmes ne sont pas considérées comme des espèces mais comme des individus doit être combattu par le fait que les conditions sociales dans lesquelles la moitié de l'humanité vit une existence inhumaine ont grand besoin d'être améliorées.
Lentement, majestueusement, un vaisseau émergea alors de l’eau, dans le scintillement argenté du clair de lune. Il avait quelque chose d’étrangement spectral, telle une épave sauvée d’un naufrage, et les faibles lueurs qui brillaient derrière ses hublots, comme enveloppées de brume, ressemblaient à des yeux de fantôme. Enfin, dans un bruit de cascade, le vaisseau apparut entièrement, tanguant sur les eaux tumultueuses du lac, et glissa vers la rive.
Allongée seule dans mon lit, je priai pour que les ténèbres soient éternelles et que le soleil ne se lève plus jamais. Malheureusement, le lendemain matin, je fus réveillée par une lumière aveuglante et un monstrueux mal de tête.
J’ai passé la majeure partie de mon enfance à regarder les autres me fuir discrètement.
Ce n’est pas dans leur existence temporelle mais dans leur réalité intérieure que réside la perfection des choses. Les idéaux de notre esprit sont un monde en soi qui doit aussi s’affirmer pour lui-même et qui n’a rien à gagner par le concours d’une Nature bienveillante
Ce qui, ailleurs, tire sa poésie du végétal, prend ici un visage de pierre. On a soigneusement recouvert de poussière la centaine d'arbres qu'on peut rencontrer dans la ville commerçante. Ce sont des végétaux pétrifiés qui laissent tomber de leurs branches une odeur âcre et poussiéreuse. À Alger, les cimetières arabes ont la douceur que l'on sait. À Oran, au-dessus du ravin Ras-el-Aïn, face à la mer cette fois, ce sont, plaqués contre le ciel bleu, des champs de cailloux crayeux et friables où le soleil allume d'aveuglants incendies. Au milieu de ces ossements de la terre, un géranium pourpre, de loin en loin, donne sa vie et son sang frais au paysage. La ville entière s'est figée dans une gangue pierreuse. Vue des Planteurs, l'épaisseur des falaises qui l'enserrent est telle que le paysage devient irréel à force d'être minéral. L'homme en est proscrit. Tant de beauté pesante semble venir d'un autre monde.
Quiconque parle de la froideur du monde des idées est peut-être capable de penser des idées, mais ne sait pas comment les ressentir. Lorsque vous devenez participant à la vie réelle des idées, vous ressentez l'action de l'essence du monde en vous avec une telle chaleur qui ne peut être comparée à rien.