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< Ensemble, nous pouvons vaincre le Feu par le feu >

De la fantasy, des alliances politiques, les voix de trois femmes qui s'élèvent et se révèlent. On y découvre des traditions différentes selon les royaumes, des traditions qui s'entrecroisent, se chevauchent et s'opposent au détriment des femmes.

Un roman donc foncièrement féministe, où les hommes dirigent par la force, mais où les femmes ont bien d'autres pouvoirs. Tantôt soumises, sitôt dominantes. Elles sont les mains de l'ombre. Le fait d'enfanter n'est pas ce qui leur donne ce pouvoir étrangement, mais ce qui étrangle leur force. Leur pouvoir vient de leurs échanges dans les couloirs, de leur empathie les unes pour les autres.

Il faut tout de même signaler que ce texte est violent, il retrace toutes les sortes violences que l'on peut imaginer : v*il, violence physique et psychologique. Ce n'est clairement pas un livre tout public. Même s'il reste très clair sur ce qui est bien et ce qui est mal et ça c'est vraiment cool

En bref, j'ai beaucoup apprécié ce premier tome, bien que le début et la découverte du roman à trois voix m'a un peu dépassée... Finalement c'était ce qu'il fallait. Et si tout le roman tourne autour du Feu, les craintes et espoirs qu'il inspire... J'aspire personnellement à lire rapidement le second tome en espérant qu'il ne tarde pas trop !

Avez-vous lu ce roman ? Si non pourrait-il vous plaire ?

Noir comme l’orage, la dernière toile de maître tissée par Sonja Delzongle, nous conduit au cœur d’un labyrinthe où l’intrigue policière et la profonde quête personnelle de son personnage principal, Max Fontaine, forment un orage littéraire captivant.
Sur l’ile d’Oléron, alors que les éléments se déchaînent dans le ciel, sur terre se répercute une série de crimes électrisants où la foudre devient l’instrument d’un tueur insaisissable.
L’ouvrage ouvre sur des scènes de crime d’une théâtralité macabre – sept victimes luisantes sous un ciel exsangue, chaque corps constituant une énigme et un hommage à la puissance impitoyable de la nature. C’est dans cette atmosphère surchargée que Max Fontaine fait son entrée, sa silhouette se découpant contre un fond de tourmente autant climatique qu’intérieure.
Delzongle nous livre un Max Fontaine complexe, aux multiples facettes. Le capitaine de police se trouve à la croisée des chemins, luttant pour assembler les morceaux d’un puzzle sanglant tout en naviguant dans le dédale de sa propre identité. La perspicacité de Fontaine en tant qu’enquêteur est mise à l’épreuve, affûtée par ses propres expériences de vie qui restent soigneusement voilées, conférant à sa quête une résonance personnelle palpable.
La force de ce roman réside dans l’équilibre savamment orchestré entre l’urgence de résoudre un cas troublant et la dimension humaine de son protagoniste. Delzongle ne néglige ni la tension du thriller, ni la complexité d’une identité que Max, à l’instar des icônes modernes, porte avec une combinaison d’assurance et de vulnérabilité. L’auteure fait preuve d’une habileté narrative dans sa manière de glisser dans son roman une autre histoire, une bataille plus discrète se jouant loin des recherches et de la traque du criminel.
Avec une plume d’une précision implacable, Delzongle compose des scènes qui semblent presque cinématographiques, des descriptions vibrantes qui font résonner le grondement des cieux avec chaque battement de cœur. L’ambiance est tendue à souhait, chaque éclair est un fil d’Ariane dans l’obscurité, menant le lecteur de révélation en révélation.
Noir comme l’orage est donc cette rare foudre qui frappe juste, intégrant subtilement les luttes intérieures de son personnage dans le tissu d’un thriller passionnant. Sonja Delzongle démontre une fois de plus qu’elle est maîtresse en la matière pour fusionner humanité profonde et intrigue haletante pour un résultat qui est tout à la fois émouvant et exaltant.
En refermant ce roman, le lecteur reste suspendu entre deux mondes – celui du suspense insoutenable et celui de l’intimité bouleversante avec un Max Fontaine inoubliable. Ce que Delzongle parvient admirablement à réaliser avec Noir comme l’orage, c’est la création d’un récit où chaque coup de tonnerre et chaque frémissement du cœur s’unissent pour créer une symphonie littéraire que l’on n’est pas prêt d’oublier.

C'est un témoignage mais pas seulement. On ressent que l'autrice a longuement réfléchi sur le sujet. Elle nous livre son histoire, mais va beaucoup plus loin. Elle parle des origines du terme, et ses recherches sont très intéressantes. Elle aborde les émotions et ce rôle de parent avec la vision que l'on en a ou que les autres nous imposent. Cela peut nous aider à comprendre et surtout à nous faire déculpabiliser pendant cette partie de vie à part que l'on sous estime tous.

Nous plongeons ici dans une histoire qui prône l'aventure en équipe. Tout cela dans une ambiance assez dark et sombre ce qui correspond parfaitement au genre de ce premier tome.

Une équipe de cinq personnes, toutes avec des spécialisations différentes, va donc être assignée à une quête pour retrouver un premier groupe dont nous n'avons plus de nouvelles.

Ils ne se connaissent quasiment pas au début ou alors que de renommée.

Cette mission est vraiment très importante car les découvertes qui vont être menées bénéficieront au gouvernement en place. Et ainsi, théoriquement, cela pourrait éviter une nouvelle guerre.

Mais en ce lançant dans cette aventure, ils étaient très loin de se douter de ce qu'ils allaient vivre... Au même titre que nous, en tant que lecteur.

L'intrigue va dès lors aborder des bases solides de conspirations ; trahisons ; suspens ; tensions .... Et le tout en rajoutant un côté de dark fantasy.

Toutes les créatures que nos 5 protagonistes vont rencontrer sur leur chemin sont toutes plus glauques les unes que les autres. Certaines vont avoir une apparence totalement inédites ; d'autres vont ressembler à ce que nous connaissons un peu plus et d'autres, sont encore humaines.. mais pas que.

En effet, ce livre va nous apporter une nouvelle dimension avec un aspect sur une religion oubliée. Dès lors un effet très secte va voir le jour et nos aventuriers vont devoir contrer les alliés de ce "dieu sans nom".

L'aventure est vraiment surprenante est bien travaillée. Je me suis laissée emporter par le tout, dans une ambiance qui m'a beaucoup fait penser à "pirates des Caraïbes" mais forcément, en moins loufoque.

Je tiens également à souligner que la plume est très impressionnante surtout quand nous avons 5 protagonistes principaux.. Nous ne sommes jamais perdus et il faut noter que le côté psychologique est vraiment bien mis en avant et détaillé.

Les petites romances, très légères, font du bien. Car forcément, quand ça va mal, l'amour réunit. Surtout quand on voit la trahison d'un des personnages (j'avais vraiment un doute sur ce dernier depuis le début de ma lecture).

En bref, j'ai aimé et j'attends la suite !

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Je l'attendais de pied ferme ce dernier Salman Rushdie.
Non pas pour le sensationnalisme après sa tentative d'attentat à coups de couteau, surtout parce que je me doutais que ça allait lui donner matière à écrire pour ce conteur né.
Et, je ne fus pas déçu du tout.
Il y a ce côté universel lorsque l'on parle du soutien de la famille, de la sœur, ou du fils.
Un recul aussi sur ces œuvres que l'on a envie de (re) découvrir.
Un message de paix universel, sans haine et beaucoup d'espoir. Un exercice difficile lorsque l'on voit le chemin traversé. Vous le lirez.
Mon meilleur livre de l'année pour le moment, assurément.

L'impression de tourner en rond est toujours là, alors j'ai du mal à être méchant car c'est Ken, c'est mythique et que Hara est un tueur aux dessins mais clairement on est devant un titre qui a plus grand chose à proposer. Le manga aurait pu se terminer avec ce tome et une énième victoire de Ken mais on repart sur une nouvelle intrigue où Ken drive le fils de Raoh et on se retrouve face au problème récurrent depuis le début, Ken est trop puissant et on le voit juste éclater des méchants sans intérêt.

Dans ce roman, Bernard Werber met en oppositions deux idéologies par le biais de deux jeunes filles que nous allons suive sur plusieurs décennies, chacune tentant de démontrer que sa façon de voir les choses est la meilleure. D’un côté il y a Nicole qui ne supporte pas être seule et qui croit en la force du groupe pour atteindre un objectif. De l’autre nous avons Monica, solitaire, intimement persuadé que l’individualisme amène à de meilleurs résultats. Une rivalité s’installe alors. Débutant par une simple partie d’échec, elle va par la suite se développer sur la scène internationale, chacune avançant ses pièces sur l’échiquier mondial.

Comme souvent avec cet auteur, je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé. Pourtant je sais que ces romans ne sont pas comme ceux que j’ai l’habitude de lire, qu’il s’agit (pour moi) d’un OVNI de la littérature. En effet il n’utilise pas de schéma « basique » avec des personnages qui suivent un chemin de vie classique. Au contraire il met en scène des protagonistes et des situations improbables. Et je reconnais que j’ai parfois du mal à m’y faire. Par exemple, il lui arrive ici de décrire des scènes choquantes mais les personnages ne réagissent pas du tout comme ils feraient dans la vraie vie. Finalement, ces scènes ne sont qu’un prétexte pour la suite de l’histoire. Elles servent uniquement à la réflexion sur le sujet choisi par l’auteur.

Du coup, je ne me suis attachée à aucun personnage, trouvant leurs réactions trop excessives, sans empathies ou exagérées. Mais encore une fois, je ne pense que ce soit le but recherché par l’auteur qui est davantage celui de présenter deux idéologies diamétralement opposées avec les points positifs et négatifs de chacune d’elles. Je reconnais que le thème développé ici a su attiser ma curiosité. Plus j’avançais dans l’histoire et plus j’avais envie de savoir quelles seraient les idées de Nicole et Monica pour agir en tenant leur ligne directrice. Au final, chacune apporte des arguments cohérents. J’ai juste trouvé dommage que l’auteur ait choisi le parti pris de ne prendre que des exemples ayant engendrés des actes néfastes (alors que des actions positives produites par des réactions de groupe ou d’un seul individu foisonnent, heureusement !).

Au-delà des thèmes abordés, le roman permet également d’avoir une vision d’ensemble sur la politique mondiale entre 1970 et 2015. Il revient beaucoup sur la rivalité Etats-Unis / URSS et on peut se rendre compte de la façon donc chacun à « avancé ses pions » pour constamment surpasser l’autre. Je sais que certains lecteurs ont été dérangés par le fait que l’auteur ait repris de réels évènements comme base de la rivalité de nos deux personnages. Personnellement ça ne m’a pas gêné, je pense au contraire que cela m’a aidé à comprendre les idées de l’auteur.

Je referme donc ce roman mitigé. Je n’ai pas aimé les protagonistes mais j’ai aimé les idées développées qui amènent forcément à la réflexion, à savoir dans quel camp est-ce que nous serions. Mais y a-t-il réellement un camp meilleur que l’autre ?

Entre rêve et réalité le fantastique s'invite dans un Univers blanc, très froid
et l'autrice déploie des trésors d'imagination au chant des loups.

Yuri infatigable et courageux va affronter les éléments de la nature ainsi que des dangers à chaque fois plus terribles les uns que les autres.

Sa meute de chiens, dont son fidèle Orion lui seront d'une aide précieuse.

Anastasia son amie de toujours l'accompagnera pour l'aider à sauver sa soeur d'un envoûtement maudit.

La neige, le froid, des loups, le musher et ses chiens, et de la magie
tous les ingrédients d'un livre qui se lit avec plaisir.

Et le fil conducteur, la Vie, tenace coûte que coûte, jusqu'au bout de ce monde glacé avec la chaleur du regard doré d'Orion.

C'est un beau voyage plein d'aventures que j'ai découvert sous la plume
d'Aurélie Wellenstein, dont le domaine de prédilection est la fantasy, de préférence étrange et inquiétante.

Ce thriller est rempli d’humour, humour noir, mettant en dérision le monde des baroudeurs, mais sur fond de message altermondialiste, pour le bien du peuple contre les milliardaires qui détiennent quasiment tout au détriment des autres.

Darius Blaski vit depuis 10 ans dans une maison typique bretonne sur les côtes du Finistère. Jusqu’au soir où il est pris pour cible, alors ses vieux réflexes d’ancien militaire reprennent le dessus.
Il décide de reformer la brigade Kashmir pour se venger de commanditaire de l’attaque.

Alors se retrouvent des papis, bedonnants, en fauteuil roulant pour mener 2 dernières actions d’envergure…

Franchement, j’ai beaucoup aimé la plume acérée de l’auteur qui sous le couvert de l’humour fait passer des messages qui me tiennent à cœur.

Je dois avouer qu'au début, j'avais peur d'être déçu. Mais au fil des pages, j'ai quand même appréciée ce que je lisais. Bon, j'avoue aussi que même si j'ai beaucoup aimé l'histoire, je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un gros coup de cœur mais l'histoire est quand même prenante. L'héroïne m'a plu, sans doute parce que j'ai les mêmes complexes: les rondeurs! Et pour une fois, il est vrai que j'ai apprécié, ca change des héroïnes toute plates, sans forme ou avec leur taille 36 (il n'y a pas assez de romans comme ca enfaite). Que dire de Ervin? Je l'ai adoré, franchement, comment ne pas l'aimé? Son humour m'a régalé, sa beau gossitude, sa facon de compliments le corps des femmes qui sont ronde, franchement ca m'a donné envie de tombé amoureuse de lui, si seulement les hommes pouvaient réagir comme ca dans la vraie vie. Même si j'ai trouvé Alizée un peu (trop parfois) caractérielle, j'ai été conquis par leur couple.

J’ai globalement aimé comme vous le dira en plus détaillé mon commentaire du carrousel, l’histoire est très bien faite, l’enquête entraînante et haletante. Les scènes sensuelles sont très puissantes et nous font entrer dans l’intimité assez facilement.

Seul bémol sur tout le livre, les quelques passages où le consentement n’est pas respecté, ça me dérange quand même cette romantisation du vi0l, appelons un chat un chat. Ca serait le seul warning à noter même si ça n’est qu’un passage ou deux du livre pour faire transition, ils m’ont dérangés et mis mal à l’aise, surtout dû à la surprise.

Je ne m’attendais clairement pas à ça, vous voilà prévenu.e, à vous de jouer pour savoir si ces quelques passages seront de trop pour vous ou non !

Deux têtes valent mieux qu'une est une BD scientifique de 317 pages (de quoi passer quelques heures !) qui parle des cerveaux et notamment de leurs relations entre eux.

Durant tout le roman, ce sont les deux chercheurs Uta et Chrith Frith qui nous exposent leurs connaissances et leurs recherches sur le cerveau. On a donc une aspect biographique et scientifique tout au long du livre.
Répartis en 13 chapitres (+ prologue, interlude et épilogue) ce sont plein d'aspects différents des cerveaux qui sont étudiés : Connaissance de lui même, connaissance de ce qu'ils savent, libre arbitre... On parle même du spectre autistique et de la schizophrénie, deux domaines que nos deux chercheurs ont particulièrement étudiés au cours de leur vie.

Le fait que ce soit une BD rend cet ouvrage scientifique accessible à un grand nombre. Mais il ne faut pas croire que le fait que ce soit une BD enlève l'aspect scientifique, c'est un ouvrage complet, avec un regard critique sur leurs propres recherches, et les règles de la recherche scientifiques qui sont respectés. D'ailleurs pour ceux qui aimeraient en savoir davantage, de multiples références sont rangées à la fin du livre en guise de source ou pour approfondissement de certains sujets. Il y a même un index pour retrouver rapidement des passages !

Les petites blagues glissées au fil des pages rend la lecture attractive, et on se sent proche de nos deux chercheurs, comme si ils étaient avec nous.
Le petit plus c'est que leur fils, Alex Frith a participé à l'écriture de ce roman, ce qui rend l'ouvrage familial.

En conclusion, je trouve ce livre très intéressant et très accessible pour tous ceux qui aimeraient en apprendre davantage sur leur cerveau !


(Bon à signaler quand même quelques fautes de frappe / de traductions mais vue la taille du roman ça va !)

Dans le plus pur style feuilletoniste victorien, riche en descriptions des lieux et des états d'âmes, cette lecture fut un petit bonheur.

J'ai dégusté avec gourmandise cette délicieuse friandise littéraire, bucolique et pleine de douceur mais aussi acidulée et rafraîchissante à souhaits.

J'ai retrouvé dans ce court roman un peu tout ce que j'affectionne dans la littérature du XIXe siècle, notamment une formidable étude de moeurs, savamment décortiquée et assaisonnée, à la fois tendre et piquante, avec cette politesse des mots qui n'entrave pas le déroulement de la pensée, et un humour délicat pour lier le tout.

De clins d'oeil en sourires, toujours retenus par la convenance, j'ai glissé dans le sillage de Mr Harrison, contant avec une certaine candeur à son ami Charles, son installation comme médecin débutant ( et célibataire !) dans le charmant et typique village anglais de Duncombe.

A Duncombe, la vie s'écoule paisiblement, mais les langues ne chôment pas et les racontars vont bon train.
Le jeune Dr Harrison est épié dans ses moindres faits et gestes et son comportement est constamment sujet à critiques, commentaires et interprétations de la part de ses concitoyens et patients.

Pas simple d'être respectable et respecté quand on a la spontanéité et la fraîcheur de la jeunesse, qu'on apporte un vent de nouveautés… et qu'on représente un parti intéressant pour certaines demoiselles.
Alors, bien que se surveillant de près pour éviter tous faux pas, il n'échappera pas à certains quiproquos, qui ne seront pas sans répercussions…

Quelle pression constante pour ce jeune homme, ajoutée à celle de l'exercice consciencieux de sa profession, à une époque où on visite ses patients à cheval, entre deux invitations à prendre le thé !

J'ai été prise d'une grande tendresse et de beaucoup de compassion pour ce pauvre Mr Harrison, plein de bonne volonté et si attachant dans ses maladresses et sa naïveté.
Je serais volontiers restée plus longtemps à ses côtés.

E. Gaskell manie si joyeusement l'ironie, l'autodérision et l'humour caustique pour épingler les travers de la société provinciale anglaise de son époque ! C'était fin, sensible et drôle, mais aussi parfois terriblement émouvant.
Je me suis véritablement régalée, d'autant que ce texte a beaucoup fait écho à une part importante de mon expérience personnelle.
Comme quoi, les temps changent, mais les mentalités demeurent…

PS. Concernant l'aspect éditorial chez les éditions Points, une relecture de qualité aurait été la bienvenue. Une telle quantité de coquilles est difficilement tolérable.

J'ai adoré ma lecture !!

La plume est agréable et fluide, l'histoire est vraiment bien écrite, l'univers très bien décrit.

Les personnages sont super attachant, l'univers magique remplit de métamorphes, Mage, Succube est vraiment passionnant.
Attention au TW ! Il a quelques sujets sensibles.

J'ai été littéralement absorbé dans cette histoire, je l'ai dévoré et je n'attend qu'une chose maintenant c'est la sortie du Tome 2 !!

Si vous aimez ce genre d'univers foncé !!🥰

Je suis ravie d’avoir retrouvé cette bande d’amis pour ce cinquième tome!

Le secret est enfin percé: Paloma et Chélonia ont le même père. Cet homme toxique, maltraitant et pervers se trouve être celui qui a abîmé leurs deux enfances.
Mais Chélonia disparaît et il semblerait qu’elle ait mis en place tout un plan!
Sans hésiter, tous s’impliquent dans cette intrigue aidés par la personne la plus proche de la jeune fille: un hacker.

Cette BD me touche particulièrement car elle raconte les aventures pleines de sens et le mal-être d’ados cabossés par des enfances parfois tragiques.
Tout tourne autour de leurs vies traumatiques et de leur lien vraiment très fort. C’est à la fois dur et un bon outil.

Dans ce tome, ce sont des pervers narcissiques dont il s’agit, ainsi que de l’automutilation et du lien qui peut se renforcer entre deux sœurs qui se redécouvrent.

J’ai hâte de la sortie du tome 6, une nouvelle intrigue se dessine à la fin de celui-ci et j’aimerais beaucoup en connaître l’issue!

Dans cette nouvelle histoire issue de la série Les contes des cœurs perdus, on découvre la jeune Héloïse et son peuple sédentaire, qui va entreprendre un long voyage pour sauver les siens.
J'ai beaucoup aimé découvrir ce pan de la mythologie que je ne connaissais pas ou peu et l'univers créé par les auteurs. La place de la nature y est primordiale et parlera aux jeunes lecteurs telle une fable écologique et fantastique.
Les illustrations de Justine Cunha (Dans les yeux de Léa) créent une atmosphère hors des lieux et du temps, allant tout à fait avec le récit.
Mon seul bémol vient finalement de la longueur de cette bd car j'aurai aimé voir l'histoire se développer sur plus de pages. Je suis restée frustrée après avoir lu la fin.

Ce roman m'a transportée dans l'intimité de trois femmes, Hélène, Mouna et Jeanne, dont les vies se croisent et s'entremêlent pour former un ballet émouvant et poignant.

L'apprentissage de la vie se transmet entre ces trois générations de femmes d'une même famille de manière subtile et profonde. Chacune d'entre elles porte en elle les cicatrices et les espoirs des précédentes, créant un fil invisible mais puissant qui les relie indéniablement. Ce lien familial les aide à surmonter les épreuves de la vie, à trouver du réconfort et de la force dans les moments les plus sombres.

La plume d'Alizé Cornet est d'une grande sensibilité et d'une justesse remarquable. Elle parvient à dépeindre avec subtilité et finesse les émotions et les pensées de ses personnages, me plongeant au cœur de leur intimité et de leurs tourments. J'ai ressenti tout l'amour et la tendresse qui unit ces femmes, mais aussi toute la rage et la détermination qui les anime à poursuivre leurs rêves, malgré les obstacles.

"La valse des jours" est un roman féminin et féministe, qui met en lumière la force et la résilience des femmes face à l'adversité. C'est un hymne à la liberté et à la solidarité, qui nous rappelle que l'amour familial peut être un rempart solide contre les tempêtes de la vie. Une lecture que je recommande chaleureusement à tous ceux et celles qui veulent se laisser emporter par une histoire aussi belle que vibrante.

Je viens de terminer ce livre et la première chose à dire est qu'il est intéressant.
Il y a une mine d'informations dans ce bouquin.

Cependant, je suis quand même déçue car le titre dit bien qu'on va apaiser les émotions avec le magnétisme... et il y a très peu de magnétisme dans ce livre !

La 1ere partie du livre est consacrée aux émotions et c'est très important de savoir de quoi on parle et comment les émotions sont influencées.

Cependant, le reste du livre nous donne plein d'informations ou de techniques pour se sentir mieux mais cela n'a rien à voir avec le magnétisme : il s'agit du yoga, des cristaux, de l'homéopathie, des Fleurs de Bach... de temps en temps il y a des explications sur le magnétisme mais vraiment pas grand chose.

Ce livre est loin d'être mauvais mais porte mal son titre : il aurait du être intitulé "apaiser ses émotions par l'énergétique et autres techniques de bien-être".

Dommage...

Je remercie avant tout Erika pour sa confiance concernant son nouveau roman : La théorie des cœurs brisés. Cela me touche particulièrement, surtout pour mon premier SP.
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J'ai découvert l'univers et la plume de Erika il y a 2 ans avec sa duologie Promesse tenue - un coup de cœur. Sa plume a été une évidence pour moi alors c'est tout naturellement que j'ai continué de la lire et de découvrir d'autres de ses livres. Je les adore tous et je passe toujours un excellent moment, et La théorie des cœurs brisés ne fait pas exception.
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J'avais besoin d’une romance douce, amusante et originale, dont le titre m’a immédiatement intriguée, alors LTDCB était LE livre parfait ! Je l'ai d'ailleurs lu dans l’avion pour aller au Japon, le bon timing ahah. Pourquoi le Japon ? Eh bien ce roman a de nombreuses références à ce pays, comme les mangas et les anime, ou encore la nourriture et les vêtements. Quel plaisir de partager une passion commune avec un personnage aussi passionné que soi. De plus, c'est une romance mxm (ce que j'aime particulièrement) donc sujets LGBTQIA+ abordés de diverses manières pour différentes orientations. J'ai adoré cette diversité à travers ces personnages. 🌈
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J’ai aimé Jude et Alec que j'ai trouvé terriblement attachants et adorables. Ils ont deux personnalités différentes, mais tout aussi colorées. Ils sont complices et passionnés tous les deux. Et ils gardent le sourire malgré certaines choses douloureuses et personnelles qu'ils ont vécues. Je les ai adoré, pour ça et pour le reste. Ils m'ont donné le sourire du début à la fin et c'est si plaisant de suivre ce genre de personnage, on ne peut que passer un très bon moment avec eux. Jude et Alec, sans oublier les personnages secondaires que j'ai également appréciés pour leur soutien et leur présence rassurante.
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Je vous recommande évidemment cette histoire si vous aimez les romances LGBTQIA+ douces et originales, et si la culture japonaise vous intrigue, ou que vous l'appréciez, comme moi. J'ai adoré La théorie des cœurs brisés et en particulier tous les sujets abordés ainsi que les personnages. C'est vraiment tout ce dont j'avais besoin, alors merci encore à Erika pour sa confiance. 💫

C'est la peur au ventre que j'ouvrais L'Empathie Tome 2. La peur de retrouver dans Serflex les memes effrois qu'avec Alpha? Oh non pas tant que ça. La peur que L'Empathie, ce bouquin qui m'avait totalement bluffé sur tous les points, se voit ternir par un deuxième tome qui parait au premier abord tombé sur la soupe tel un cheveux.

Déja le titre. L'empathie 2. Bon pourquoi pas mais ce manque de créativité reste surprenant. Au moins autant que le marketing agressif et entierement centré sur.. le tome 1. On a même en 3eme de couverture une floppée d'avis élogieux - à juste titre selon moi -, mais qui concernent un livre autre que celui qu'on tient entre les mains!

Tous ces petits élements avaient fait naitre en moi une sorte de méfiance à l'égard de ce roman. J'avais tort.

Après lecture, je me rend compte qu'un tel choix de présentation du bouquin n'était pas forcément le plus adapté car repoussera forcément les gens qui n'ont pas lu le 1 alors qu'il n'est pas indispensable à mon gout pour apprécier ce second tome.
En revanche, mon préjugé d'une suite à la qualité aléatoire pour surfer sur le succès du premier roman d'Antoine Renand fut pour mon plus grand plaisir, largement malmené.

Quelques pages ont suffit pour rallumer les feux que L'empathie avait allumés en moi. le style de l'auteur, très efficace sans manquer de finesse, sa manière de construire l'intrigue jusqu'a un dénouement simple mais insoupçonnable, son rythme très rapide mais qui n'oublie rien.. et puis surtout cette noire et délicieuse manière de se glisser le temps de quelques chapitres, dans la peau du mal.

On lit L'Empathie 2 d'une traite ou presque, le suspens étant égal à l'attachement aux personnages. Les liens ou clins d'oeils aux autres livres de l'auteur sont nombreux et ne font qu'alimenter les braises de notre plaisir même si comme dit précedemment, cela est fait de manière assez intelligente pour ne pas gacher la lecture de ceux qui découvriraient Renand ici.

Evidemment, etant donné le choc que m'avait provoqué la découverte et la lecture du premier tome et notamment de l'intriguante particularité tellement singulière de son Flic, je ne peux pas considérer ce "2" comme supérieur ou égal à son grand frère, mais je peux garantir que ceux qui ont adoré L'Empathie passeront au moins un excellent moment avec L'Empathie 2.

17/20