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Serilda est spéciale, et cela lui joue souvent des tours. Dotée d’iris de couleur particulière, et capable d’inventer toutes sortes d’histoires, elle est souvent rejetée par les habitants de son village, qui la voit comme une jeune fille sous le joug d’une malédiction.

Lors d’une nuit froide, elle est réveillée par la Chasse de la cour du Roi des Aulnes, être sombre et effrayant s’il en est. Se retrouvant face à lui, elle lui racontre une nouvelle histoire pour tenter de sauver sa vie: elle serait capable de filer la paille pour en faire de l’or… Cela ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Et rapidement, Serilda se retrouve à nouveau mise en danger…

J’arrive après la bataille, puisque beaucoup d’entre vous l’ont déjà lu. Toutefois, j’avais envie d’en parler.

J’adore les réécritures de contes. Surtout lorsqu’il s’agit d’histoires un peu moins traitée que les autres. Celle de Rumpelstilskin en fait partie. Aussi, lorsque j’ai découvert le visuel de ce roman, que j’ai lu la présentation, je me suis dit que ça devait être un roman fait pour moi.

J’ai pris le temps pour le lire! Un chapitre par-ci, un autre par-là, intercalé entre d’autres lectures. Pas parce que je ne l’aimais pas, au contraire. Mais du coup, l’exercice était différent. Allais-je réussir à m’accrocher aux personnages?

Eh ben oui! Serilda est une jeune fille comme on les aime. Elle n’a pas froid aux yeux, aime son entourage, fait preuve de beaucoup de qualités… Et se retrouve magré tout (ou à cause de?) dans la panade.

Le côté faerie m’a énormément plu également. Ces êtres dénués de toute émotion, incapables de mansuétude, donnent le véritable côté sombre à cette histoire. Le roi des Aulnes est impressionnant, il faut bien le dire. Et sa suite, composée d’êtres pour toujours coincés dans une apparence morbide complète le tableau.

Et enfin, il me reste à vous parler de Gild. Etre farceur par excellence, il n’appartient ni aux humains vivants, ni à la suite du roi des Aulnes. Sa place à part ne le rend que plus intéressants.

J’ai beaucoup aimé les scènes avec Serilda, durant lesquelles ils se piquent allègrement à coup de réparties bien senties.

Au final, j’ai vraiment bien aimé ce premier tome, et j’attends donc avec grand plaisir la suite de cette histoire qui devrait arriver d’ici quelques semaines.
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L’histoire débute le 11 novembre 1918, jour de l’armistice où la liesse de la fin de la grande guerre se faire sentir dans un petit village de l’Isère.

Mais pour Rose, cette femme de 30 ans, mère de 3 enfants, la joie et la légèreté sont de courte durée. En effet, une épidémie de grippe espagnole sévit et emporte Baptiste, son mari.

En parallèle, nous suivons Elena, de retour au bercail après 4 ans d’absence, qui se bat pour la réhabilitation de son fiancé, qui a fait parti des Fusillés de Vingré (que je ne connaissais pas), ces innocents soldats français injustement fusillés « pour l’exemple ».

Le chemin de ces deux femmes va se croiser et se lier.
On va découvrir au travers de l’histoire la force, le courage et la résilience de ces deux femmes que la vie à malmené.

Les personnages sont merveilleusement mis en scène.
Ils sont attachants, voire poignants. Ils sont vivants et tellement humain.

La plume de l’auteure est agréable à lire.

Je ne saurai que conseiller de lire ce roman qui est une ode à l’espoir et à la vie.

J’attends la suite avec impatience, celui-ci étant le tome 1 de la série Le fil de la vie.

Suite du run avec le truand qui veut arnaquer Ushijima, évidemment on sait qu'il va pas y arriver (sinon y a plus de manga) et l'enjeu est finalement ce qui va lui arriver, et c'est pas cool.
L'auteur continu sa radiographie des cassos avec brio, un Japon qu'on voit quasiment jamais dans les manga.

Elle s'appelle Susan ou Shania. Elle est estonienne, américaine ou néo-zélandaise selon ses interlocuteurs. Elle est belle, polyglotte, mystérieuse et attachante. Enfant grandie trop vite sous le joug soviétique, as des larcins et de la débrouille, proie manipulée ou espionne manipulatrice, qui est Lady S. ?

Il s'agit de ma première incursion dans l'univers de Jean Van Hamme : un scénario cohérent s'appuyant sur des éléments historiques, une boucle narrative intéressante, les événements trouvant progressivement leur explication au fil des flash-back qui permettent également de mieux connaître les personnages, une trame aux multiples rebondissements joliment servie par le trait de crayon réaliste de Philippe Aymond.

S'il m'a parfois manqué une précision géographique ou temporelle au début des flash­-back, j'ai tout-de-même beaucoup apprécié ma lecture et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Lady S. Merci à la Culturethèque pour la mise à disposition de cet album.

Tara se retrouve sans rien. Ayant fui le domaine familial alors qu’elle était adolescente, elle se retrouve aujourd’hui avec un mari en prison, accusé de meurtre. Bien décidée à ne pas se laisser abattre, elle décide de rejoindre sa tante, partie s’installer plusieurs années auparavant en Australie.

Mais arrivée sur place, après avoir du affronter un naufrage et prendre en charge deux jeunes orphelins, la jeune femme déchante. Elle se retrouve en plein milieu de l’Outback, où la poussière règne partout, le danger est derrière chaque rocher.

Courageuse et dégourdie, Tara va avoir fort à faire pour redresser la propriété de sa tante, laissée depuis un moment entre les mains d’un régisseur peu scrupuleux…

Autant que je vous le dise tout de suite: je pourrais mettre la musique “Gone with the wind” en fond sonore. Oui, je vous présente ici une Scarlett O’Hara australienne. Si vous aviez aimé ce roman, alors celui-ci est fait pour vous!

Tara est une jeune femme avec un passé pas mal compliqué. Elle sait ce qu’elle veut, mais aussi ce qu’elle ne veut pas. Face aux risques et aux situations désespérées, elle est capable d’une énergie folle. Ajoutez à cela le don de prémonition, et vous obtenez un personnage intéressant.

Autour d’elle gravitent différents horizons, différents personnages, et tout cela dans un décor extraordinaire.

En parlant de décor, l’auteure a su remarquablement nous faire respirer l’air chaud de l’Australie et nous permettre d’entendre les animaux qui se cachent du soleil. Elle nous a également présenté la mentalité des habitants d’une toute petite ville perdue au milieu de nulle part, qui allie ragots et entraides. Le troc est monnaie courante, et la patience face aux semaines d’attente pour obtenir une commande nous plonge totalement dans le récit.

J’ai beaucoup aimé cette histoire. Bon, certaines scènes étaient un peu cousues de fil blanc. Mais l’ensemble passe très bien. Surtout que j’adore les histoires se déroulant dans cette partie du monde. J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’un premier tome, et que nous aurons le plaisir de retrouver Tara, sa famille et ses amis!


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"La Brouille" de Claude Boujon est un livre qui a captivé ma famille par sa simplicité et sa profondeur. Cette histoire raconte la querelle entre deux voisins, Monsieur Brun et Monsieur Grisou, qui se disputent pour des raisons futiles, mais qui découvrent finalement l'importance de l'amitié et de la réconciliation.

Les illustrations claires et expressives de Claude Boujon ajoutent une dimension visuelle charmante à cette histoire pleine de sagesse. Chaque page est un régal pour les yeux, avec des détails subtils et des expressions qui captivent l'attention des jeunes lecteurs.

Ce qui rend "La Brouille" si spécial, c'est sa capacité à transmettre des leçons importantes sur les relations humaines de manière simple et directe. Les enfants peuvent facilement s'identifier aux personnages et comprendre les conséquences des disputes et des réconciliations.

J'ai particulièrement apprécié la manière dont Boujon aborde des thèmes universels tels que la tolérance, le pardon et l'importance de la communication avec une sensibilité délicate. Son récit offre une réflexion précieuse sur la manière de surmonter les conflits et de renforcer les liens d'amitié.

En conclusion, "La Brouille" est un livre incontournable pour les familles en quête d'histoires qui enseignent des valeurs essentielles tout en divertissant. Une fable touchante sur l'amitié et la réconciliation qui laisse une empreinte durable dans le cœur de ceux qui ont la chance de la lire.

Tombée dessus pendant mes déambulations en librairie, j'ai voulu tenter la SF comique et caustique.

J'avais en tête la magnifique saga du Guide du voyageur galactique et je venais de lire Le problème à trois corps. Alors pourquoi ne pas plonger dans le tout algorithme.

Le ton se veut comique et parodique mais garde pour autant un ancrage très réaliste.
Pas d'information sur la période dans le temps mais ça pourrait très bien être demain comme ça pourrait s'être déjà produit.

L'auteur nous propose une vision du monde où l'homme ne devient plus le client mais le produit.

Peter Chômeur devient malgré lui l'instigateur de la relève des humains contre le tout algorithme dans une tentative de se reapproprier sa vie, ou du moins de se débarrasser de ce foutu vibromasseur dauphin rose.

Deux questions se posent donc : à quel moment allons-nous basculer dans ce monde? N'y sommes pas déjà?

Petite lassitude avec ce tome entier de combat, si le trait est toujours aussi dynamique, c'est vraiment bordélique par moment. La fin relance l'intrigue, je vais finir car c'est en 13 tomes mais ça me passionne clairement moins et je sens que l'auteur est un perdu dans ce qu'il raconte.

Jared Keaton avait été condamnée, quelques années plus tôt, pour le meurtre de sa fille, Elizabeth. Mais il va bien falloir réviser cette position lorsque Washington Poe et toute la police anglaise apprennent qu’elle est réapparue quelques jours plus tôt, au beau milieu d’un petit village.

Mis sur la sellette, l’enquêteur ne voit qu’une chose à faire: enquêter. Comprendre comment cela est possible, et tenter de trouver la faille de cette affaire.

En compagnie de Tilly Bradshaw, sa partenaire un peu particulière, et de sa supérieure, il entame une course pour prouver son honnêteté et trouver le fin mot de l’histoire.

C’est le second tome que je lis de cette série et je l’ai autant apprécié que le premier!

L’histoire est complexe, il n’y aucun temps mort, et les indices sont pratiquement indétectables. Le rythme des deux personnages principaux me plait énormement! Tilly et Washington sont totalement complémentaires: entre l’homme qui a horreur des gens qui parlent pour ne rien dire, et la jeune fille qui n’a aucun repère en matière de sociabilité, l’équilibre était improbable et pourtant ça fonctionne du tonnerre.

Le mystère qui entoure la réapparition d’Elizabeth est hyper intéressant. Il pose de multiples questions auxquelles la police de donner une réponse, ce qui s’avère un exercice des plus compliqués.

Le rythme du roman est soutenu, il n’y a pas de temps morts. On navigue entre temps de reflexions intrigantes à des scènes d’action renversantes.

Je suis totalement fan de cette plume! Je suis d’avoir ravie d’avoir pu découvrir que d’autres titres nous attendent encore, puisqu’aux Etats-Unis, ils sont déjà parus. Il ne nous reste plus qu’à attendre patiemment le prochain opus!
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Louise l’a tellement attendu, tellement demandé, tellement espéré. Et enfin, pour son anniversaire, ses parents lui offrent son premier téléphone. Le fameux sésame de la popularité scolaire.

Assorti d’une liste longue comme le bras de précautions que ses parents lui demandent de respecter, voilà la jeune fille prête à entrer dans le monde numérique, pour y rejoindre tous ses camarades.

Mais rapidement, les choses ne se passent pas comme prévu. Un quiproquo est à l’origine d’une dispute avec sa meilleure. Et rapidement, Louise commence à perdre pied face aux insultes et aux intimidations qu’elle reçoit, jour et nuit, via son réseau social. Perdue, effrayée, la jeune fille ne sait plus quoi faire, alors qu’elle voudrait uniquement retrouver sa vie d’avant…

Ce livre est, par excellence, un roman qu’il faudrait meBttre dans les mains de tous les ados, quel que que soit l’âge. Il mériterait de se trouver dans les cursus scolaires, d’être approfondi en classe. Je le dis sérieusement!

Le cyberharcèlement est un fléau qui se repand, sur la planète entière, à une vitesse effrayante. Après tout, il est bien plus facile de s’acharner psychologiquement sur une personne lorsque l’on est caché derrière le paravent d’un écran. Et pourtant, cette pratique a déjà poussé de nombreux jeunes au suicide. Et bien que ce soit un fait avéré, les auteurs de ce harcèlement sont rarement poursuivis.

Le domaine du harcèlement, surtout dans la sphère de l’adolescence, est toujours nébuleux. En effet, au-delà du fait lui-même, un jugement perpétuel pèse sur les épaules de ces adultes en devenir. Le regard des camarades, le risque d’être rejeté pour une tenue qui ne convient pas, pour une parole mal interprétèe, pour un sac qui n’est pas de la “bonne” marque, n’importe quoi est bon pour se retrouver blacklisté au mieux, harcelé au pire.

Ayant des adolescents à la maison, c’est une réalité qui me fait peur. Ce téléphone est leur bien le plus précieux, intouchable. Peu de parents ont accès au contenu des échanges qu’ils ont entre eux, et bien que des discussions aient lieu autour de cette thématique, ils ont des réactions très précises face à des mises en situation. Leur premier réflexe est de faire comme si ils n’avaient rien vu, sinon on leur propose de se mettre à la place d’un témoin de harcèlement. Pourquoi? La réponse est simple: ils seraient qualifié de délateurs, et perdraient toute crédibilité dans leur cercle social. Abherrant, non?

Je crois qu’il est temps que le monde se réveille, qu’il réalise qu’il faut davantage encadrer, sensibiliser et imposer des mesures réelles à toute cette tranche de la population adepte des réseaux sociaux à des fins de voyeurisme et de mise en danger.

Je reviens à ce que je disais plus haut: je pense que ce roman peut être une très bonne base à cela.


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Meurtres sordides inspirés des tortures nazies, jeu cruel crée par un tueur machiavélique et manipulateur ( qui a toujours une longueur d'avance sur les enquêteurs), et même si on nous dévoile l'identité de ce monstre, on reste bluffé par le dénouement!
On ressent dans toute la lecture que l'auteure maîtrise les sujets de criminologie et de psychanalyse et cela ne fait que rajouter de la profondeur à cet excellent thriller!

Lauren Bacall est devenue presque vieille.
Et c'est reparti , on repart en fait à zéro, carrément au point zéro.
Famille, Naissance, Adolescence, Premiers boulots, Arrivée à Hollywood, Premiers films, Rencontres avec le futur homme de sa vie, Mariage, La maladie, La vie sans Bogey, ...
Le style est plus beau que dans sa première autobiographie mais la mélancolie se rapproche.
Publiée en 1995.
Prochain épisode à ne pas rater "Seule" de Lauren Bacall.

Lien : https://www.babelio.com/livr..

Rune Saint-John, c’est un mystère à lui tout seul. Rescapé d’une famille totalement détruite, il vit un quotidien fait de mission dangereuses, d’intrigues et de boulot dont personne ne veut. Entouré de son acolyte, Brand, et de la gouvernante qui l’affectionne, il s’est créé un univers bien à lui.

Celui-ci vole quelque peu en éclat le jour où il se retrouve chargé de la protection d’un jeune homme de 17 ans entouré de secrets.

Il se retrouve, le même jour, chargé d’une enquête pour retrouver un jeune homme de la haute société, disparu dans des circonstances étonnantes…

J’en ai lu plusieurs avis positifs, sur différents réseaux sociaux. Cela m’a convaincu de tenter la lecture, pour m’en faire mon propre avis.

Nous sommes là sur un récit totalement différent de ce que j’ai pu lire ces derniers temps. Premier point: pas de romance à l’eau de rose! Pas du tout! C’est rafraichissant, je dois dire. Pas de panique, il y a tout de même des histoires intéressantes, un triangle amoureux, et quelques jolies scènes. Mais ce n’est pas le principal sujet. Et d’ailleurs, je dois dire que cette homoromance est magnifiquement traitée, sans pincettes inutiles et de façon toute naturelle.

Nous avons affaire à un prince non établi, et de son acolyte et ami de toujours, Brand. Ce duo m’a énormément plu! Leur taquinerie, leur sens de l’humour, leur entraide, leur entente sans qu’ils aient besoin de parler… L’auteur a su créer une véritable cohésion et elle se ressent parfaitement bien.

Autour d’eux gravitent plusieurs personnages particuliers, qui m’ont tous plus intrigués les uns que les autres. La ramification qui les relie est à complexe et intéressante à souhait.

Je suis donc conquise par ma lecture, qui m’a emmenée dans un univers vraiment nouveau. Le second tome attend dans ma Pile à lire, je pense qu’il n’y restera pas longtemps, d’autant plus que le dernier opus sort cette semaine!
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Fini les escarmouches ici on est dans la bataille sur tout les fronts et ça sort les éléphants et les balistes géantes. Mais le gros morceau est pour Kanki qui s'infiltre dans les lignes ennemis avec le veux général mourant pour aller buter un officier et Hara fait une planche tellement iconique avec Kanki et ses hommes pavanant au milieu des lignes ennemies.
Toujours autant de stratégie et une maîtrise totale de la narration car ici il y a tout le monde à gérer. Et il nous réserve toujours des surprises voir les 2 derniers chapitres avec Shin puis Ousen.
Hara en terme de bataille ça met la trique à Tolkien, easy

Je n'avais pas lu le premier tome mettant en scène Ernest Cunningham. J'étais attirée par ce voyage en train mais je suis un peu déçue : trop de personnages, trop de blablas et de longues conversations. La fin est réussie cependant et rattrape un peu les longueurs du roman.

Emilia et Vittoria sont des jumelles, descendantes de sorcières, et sorcières elles-même. Leur grand-mère les a mis toute leur vie en garde: attention aux démons et à leurs tentations. Et surtout, surtout, l’aïeule insiste sur un point en particulier: elles ne doivent jamais enlever l’amulette pendue à leur collier.

Les années passant, elles ont pris l’habitude d’entendre parler de ces dangers qu’elles finissent par penser qu’ils ne sont que des histoires.

Jusqu’au jour où Emilia retrouve le corps de Vittoria, mutilée. Bien décidée à trouver son meurtrier, et à la venger, la jeune fille à peine majeure va prendre des risques inconsidérés…

Le second tome sortant dans quelques jours, j’ai décidé de découvrier le premier opus avant, qui était déjà dans ma pal. Je l’ai lu sur un dimanche..

L’atmosphère m’a plu dès le départ: l’ambiance italienne et empreinte de sorcellerie donne le ton. On mélange réalité et sphères plus sombres.

L’auteure réussit le tour de force de ne pas donner d’époque claire à son histoire. A certains moments, j’ai eu l’impression d’être en temps réel. A d’autres, d’être aux alentours des années 1900. C’est perturbant et plaisant à la fois.

Emilia est une jeune fille entourée d’une famille aimante, dotée d’un véritable don pour la cuisine. D’un tempérament doux et discret dans la première partie de l’histoire, elle développe ensuite des qualités plus déterminées ensuite. Bien que ses actions soit un parfois un peu brouillonnes, on ne peut que le comprendre: après tout, elle n’a pas été entraînée à faire face aux dangers qu’elle rencontre. Mais sa détermination contrebalance ses quelques flottements.

L’autre personnage important, c’est Colère, l’un des sept princes des démons. Un caractère affuté, attachant tout en étant énervant, nous avons affaire un être tout en contradiction. Ses interactions avec Emilia sont tour à tour affolantes,effrayantes, touchantes… Je l’ai bien aimé, ce démon, allez comprendre hihi.

Le petit bémol, c’est la facilité pour résoudre certaines situations. J’ai eu parfois l’impression que tout était trop simple.

Heureusement, l’ambiance et le nombre d’interactions relèvent la sauce et me donnent envie de découvrir la suite.
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C'est l'histoire de deux frères orphelins, très unis : Florian et Ezio. Ezio est handicapé. Florian débute une carrière dans le football. Cependant, comme il doit s'occuper de son petit frère, ce n'est pas simple tous les jours. La carrière de Florian est stoppée à cause d'un accident. Son frère Ezio se révèle. Il devient un très bon joueur de football.
Je conseille le livre si vous aimez la lecture rapide et lire des petits livres et le suspense. Yanis

Le début du tome est une éclairci, on se dit que Ushijima a un peu de bonté en engageant un jeune délinquant et lui montrant quelques ficelles du métier et puis on arrive sur une scène que même Aronofsky et sa finesse légendaire oserait pas, sauf qu'ici ça fonctionne avec cet ado obligé de prendre des photos nue de sa mère, pourtant on est pas à Lens.
En parallèle un truand veut braquer Ushijima mais le mec a une énorme réputation et prête même de l'argent au yakuza, ça finira forcément mal.
On continue les petites tranches de vie tout en apprenant a connaître Ushijima dont le seul passe temps est de s'occuper de ses lapins.
Ce personnage est fascinant tant il peut être détestable et charismatique.
Le trait colle parfaitement à l'ambiance de ce Japon underground

Silence et Oriel se sont construits une nouvelle vie dans le foyer d’accueil où ils ont atterri après le décès de leur mère. Les jumeaux ne s’y sentent pas si mal, et ils voient d’un très mauvais oeil l’arrivée d’une nouvelle stupéfiante: ils ont des grands-parents paternels, qui ont décidé de les ramener sur le domaine familial.

L’arrivée des adolescents au manoir Crochemort est un choc pour eux. Ils découvrent de nombreux secrets complexes, avec lesquels ils vont devoir apprendre à vivre. Mais y arriveront-ils?

Ce livre m’intriguait depuis sa sortie. Aussi, dès que je me suis décidée à l’acheter, je me suis empressée de le découvrir. Et j’en suis ressortie enchantée!

L’ambiance est gothique à souhait: un manoir sombre, un patriarche autoritaire, une ville sous le joug d’une malédiction, et une histoire familiale parsemée de secrets en tout genres. Tout ce que j’aime!

Certaines scènes sont palpitantes au plus haut, effrayantes à souhait. De quoi rendre cette lecture totalement addictive!

C’est un roman jeunesse, et donc ce premier tome se lit très vite. Mais malgré tout, il y a pas mal de matières à traiter. Surtout que l’auteure laisse en suspens plusieurs aspects qui seront surement traités dans la ou les suites.

Je suis donc tout à fait convaincue par cette nouvelle série qui débute et j’attends la suite avec impatience.


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Slanie est une vieille dame au caractère bien trempé. Bien décidée à ne pas se faire avoir par ses “héritiers”, elle élabore un plan destiné à démasquer les mauvais pensants.

Pour se faire, elle les réunit tous et confie une importante somme d’argent à l’un d’eux, en lui demandant d’aller en Suisse le déposer sur un compte bancaire lui appartenant.

A partir de là, c’est un véritable jeu de Cluedo qui s’enclenche…

J’aime les cosy mystery en général. Je les trouve toujours drôle, adorable ou sarcastique. Cette fois, il s’agit de la dernière catégorie.

En effet, la vieille dame que nous découvrons a un esprit terriblement affuté, et un sens de la répartie hors du commun. Son regard sur ceux qui l’entourent est tour à tour attendrissant ou piquant.

Le scénario pèche parfois un peu pour sa lenteur, et pour le fait que nous connaissons tous les coupables dès l’acte commis, ce que j’ai trouvé un peu dommage. J’aurais préféré pouvoir avoir l’occasion de mener ma propre petite enquête, en essayant de démêler les fils de l’intrigue.

Toutefois, ce roman reste une lecture tout à fait agréable, qui se lit rapidement. C’est un joli intermède entre deux livres plus complexes.
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