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Citations les plus appréciées
Et les larmes coulent le long de l'arbre qu'est devenu son corps.



(Dryopé changée en arbre)
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Au cours de ces heures passées en sa société, j'avais souvent parlé avec Freud de l'horreur du monde hitlérien et de la guerre. En homme vraiment humain, il était profondément bouleversé, mais le penseur ne s'étonnait nullement de cette effrayante éruption de la bestialité. On l'avait toujours traité de pessimiste, disait-il, parce qu'il avait nié le pouvoir de la culture sur les instincts ; maintenant - il n'en était, certes, pas plus fier - on voyait confirmée de la façon la plus terrible son opinion que la barbarie, l'instinct élémentaire de destruction ne pouvait pas être extirpés de l'âme humaine.
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- Champagne !

Elle a fait sauter le bouchon, J'ai rentré la tête dans mes épaules.

- C'est compatible avec la chimio ?

Verre levé, Brigitte observait le liquide doré à la lumière de l'applique.

- Rien n'est compatible avec la chimio.
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Buck, vaincu, venait d'apprendre une leçon qu'il n'oublierait de sa vie : c'est qu'il ne pouvait rien contre un être humain armé d'une massue. Se trouvant pour la première fois face à face avec la loi primitive, envisageant les conditions nouvelles et impitoyables de son existence, il perdit la mémoire de la douceur des jours écoulés et se résolut à souffrir l'Inévitable.
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Victor Hugo était un grand séducteur et aurait tout tenté pour un moment passé dans les bras d'une jolie fille. Il les aime plutôt jeunes, avouant avec subtilité ne pas être "bouquiniste en amour".
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Les enfants, tout au long de votre vie, n'oubliez jamais ceci : le cœur est la lanterne qui éclaire les chemins les plus sombres.
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L'odeur d'une friture de singes nains montait dans les arbres qui dressaient dans l'ocre du soir d'insolites hiéroglyphes.
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Demain je remuerai

La flamme presque froide, et ce sera

Sans doute un jour d'été comme le ciel

En a pour tous les fleuves, ceux du monde

Et ceux, sombres, du sang. Lhomme, la femme,

Quand savent-ils, à temps,

Que leur ardeur se noue ou se dénoue?

Quelle sagesse en eux peut pressentir

Dans une héitation de la lumière

Que le cri de bonheur se fait cri dangoisse ?
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Théophile Gautier
Ballade « Quand à peine un nuage »



............

Qu’il fait bon ne rien faire,

Libre de toute affaire,

Libre de tous soucis,

Et sur la mousse tendre

Nonchalamment s’étendre,

Ou demeurer assis ;



.............

Et puis s’écouter vivre,

Et feuilleter un livre,

Et rêver au passé

En évoquant les ombres,

Ou riantes ou sombres,

D’un long rêve effacé...

.............



- extraits -
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 Anonyme
Une fleur ne pense jamais à être en concurrence avec la fleur qui est à côté d'elle.

Une fleur s'épanouit, c'est tout.



- Zen Chin -
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Cette amitié gréco-romaine, la philia, donc, laisse place chez Augustin à l’agapè qui est amitié devant Dieu, par Dieu, pour Dieu, avec Dieu. Pour un Grec ou un Romain, l'amitié est une affaire entre deux personnes, en fait : entre deux hommes ; pour un chrétien, elle concerne trois personnes, les deux amis et Dieu en tiers. Et cette trilogie, cette triade, ce trio, ce trépied, c'est en fait l'équivalent d'une autre Sainte Trinité avec laquelle se constitue la communauté.



Dès lors, l'amitié selon Augustin, c'est l'autre nom de l'intersubjectivité chrétienne. On ne peut pas ne pas songer à cette parole rapportée par Matthieu : «Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux» (XVIII, 20) pour expliquer comment l'abolition de la philîa gréco-romaine par les chrétiens génère la communauté selon Dieu.



Autrement dit : la fabrication sur terre d'une cité de Dieu.
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Source



Parle, ô source, toi qui n'est pas humaine,

chante, ô source, tes pleurs ;

rien ne console autant de la trop indigène peine

qu'une peine d'ailleurs.



Est-ce de la peine, ton chant ? Ô dis-moi, est-ce

quelque état inconnu ?

En dehors de ce qui nous aide et ce qui nous blesse,

peut-on être ému ?
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Je veux détruire la race des humains . Ils ont commis trop de crimes.



(Jupiter, Deucalion et Pyrrha)
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S'il y a quelque chose de pire que de travailler le dimanche, c'est travailler le dimanche quand il fait un temps superbe.
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Le vent est froid, le soleil tiède. Le chant hypnotique du bruant est reparti jusqu'à l'automne. Les juncos charbonneux volettent de branche en branche, avançant vers l'Arctique par sauts de 15 centimètres. Les mouettes se disputent les carcasses de poissons dégorgées par la glace. Jour et nuit, les oies passent en altitude. À 24 ans, Matthew Callwood s'étonne que les saisons se succèdent si vite, que le balancier migratoire marche aussi frénétiquement. Il n'y a donc rien, sur cette planète, qui se repose vraiment ? La vie lui file entre les doigts et il n'a encore rien fait.
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La nature avait bien changé. L’homme l’avait domptée pour la soumettre à ses besoins. Cette anthropisation galopante se faisait au détriment des espèces sauvages. L’équilibre entre les différents êtres vivants avait mis des millénaires pour se construire et en quelques décennies l’homme venait de le réduire à néant. La biodiversité avait disparu pour laisser la place à un minimum d’espèces utiles à l’homme. Tout retour en arrière semblait désormais compromis.
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On peut se perdre en mer, mais on peut aussi s'y trouver... ou s'y retrouver.
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Les liens antérieurs se distendent la première fois qu'on aime hors de sa famille; la palette de la pensée s'enrichit de nouvelles couleurs et on pénètre dans de nouvelles orbites.
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Mais je comprends pas, qu'est-ce qui est arrivé en premier ? La peur ou les Dieux ?
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La route était superbe, longeant tout le temps les montagnes ;les vallées se déroulaient dans le fond et formaient des gorges étroites. Des cèdres déodar d'une hauteur prodigieuse couvraient les flancs de ces élévations terrestres.
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